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La Madone de Port Lligat, deuxième version (Salvador Dalí)

Huile sur toile, 144 × 96 cm, 1950, Galerie Art City, Fukuoka (Japon).

 

La toile représente une Vierge à l'enfant ou Madone avec le visage de Gala, la femme du peintre. La Vierge possède une ouverture rectangulaire dans son tronc dans lequel on peut voir l'enfant Jésus, qui a également une ouverture dans le thorax, dans laquelle se trouve un morceau de pain. Dali le décrit comme "un tabernacle dans le corps de Jésus qui contient le pain sacré. Les deux personnages sont sur un piédestal sous une arche. Les divers éléments du tableau sont représentés sans se toucher les uns les autres, comme dans Leda atomica, maintenus en équilibre comme les éléments qui constituent l'atome.

 

Dans la partie supérieure du tableau, se trouve un coquillage duquel coule un fil qui soutient un œuf. Ces objets sont pour Dali des symboles de vie et ceux qui se rapprochent le plus de la perfection euclidienne. L'arche blanche au-dessus de Gala est divisée en quatre parties et semble esquissée ou mal peinte en plusieurs endroits. Avec la tête de la Vierge, des bas-reliefs sont représentés et possèdent deux petites sphères flottantes. Sur une des arches un fil est cloué et soutient un morceau de chair crue.

 

Aux côtés de Gala, deux tables de bois sont représentées. Un panier de pain et un escargot de mer s'en détachent. Sur le piédestal figurent plusieurs symboles importants pour Dali : de gauche à droite un chiffon, un coquillage, une fleur blanche fanée et l'autre épanouie, le poisson, deux haricots et un panier. Le piédestal possède une ouverture frontale divisée en trois parties. Sur la partie gauche figure un rhinocéros divisé en plusieurs morceaux, au centre un œuf accompagné par quatre morceaux et à droite une espèce de buste qui subit une explosion dans le visage et flotte comme en apesanteur.

 

Le fond est très clair et des mariées flottent dans l'espace. Enfin, Dali représente comme dans une scène de théâtre les sommets de collines flottants dans l'espace. Le peintre réutilise de nombreux éléments de ses précédentes toiles dans La Madone de Port Lligat, Gala y est ipeinte deux fois en costume de mariée avec la baie de Port Lligat, le poisson, les coquillages et le morceau de liège suspendu au clou. D'autres éléments constituent les futures obsessions du peintre, tel le rhinocéros à corne coupée qu'il considère comme un symbole de chasteté (cf. wikipédia)..

 

 

 

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Uploaded on October 5, 2025