Basilique de Koekelberg (Bruxelles)
La basilique nationale du Sacré-Cœur à Koekelberg (sise sur le plateau de Koekelberg) est un édifice religieux catholique situé à cheval sur les communes de Koekelberg et de Ganshoren (Bruxelles). Elle a été conçue par l’architecte Albert van Huffel, l’ingénieur Paul Rome et le sculpteur Harry Elstrøm, dans le style Art déco, néo-byzantin. Projet très controversé depuis la pose de la première pierre en 1905 par Léopold II, Sa construction débutera en 1925. Si un premier chœur sera inauguré en 1935, les travaux se poursuivront jusqu’en 1970.
En bon apôtre de l’architecture moderniste, Van Huffel entend soumettre l’architecture de l’édifice à son organisation interne, la seule contrainte héritée de la tradition chrétienne étant sa forme générale en croix latine et ses coupoles héritées du style byzantin. L'architecte conçoit une église-accordéon de plan centré, composée d’une multitude d’espaces modulables, en rupture totale avec l’organisation classique d’une église. Pour les grandes cérémonies, les quatre bras convergent vers le chœur, matérialisé par le maître-autel à baldaquin placé sous la coupole, pouvant accueillir jusqu’à 20 000 personnes. Derrière le chœur, l’abside dispose de son propre autel servant à la vie quotidienne de la paroisse. Chaque transept comprend une chapelle latérale disposant de son entrée propre et de son autel. Enfin, les 10 chapelles rayonnantes sont logées à l’extrémité des transepts, plutôt que dans l’abside. Un déambulatoire court tout le long des côtés nord et sud du vaisseau principal en passant par les transepts avec leurs portes, les parcours nord et sud du déambulatoire se rejoignant dans le bas-côté de l'abside, permettant ainsi les processions autour du chœur et la circulation des assistants en général.
Le grand vaisseau de la nef, précédé d’un imposant narthex, est terminé en 1951. L'arc en mitre est utilisé massivement tant au niveau des fenêtres et de la décoration intérieure de la nef que du narthex-portail. Ce dernier comporte un grand balcon destiné aux messes en plein air dont le parapet devait être sculpté d’un bas-relief figurant le Christ miséricordieux. Ses piliers sont prolongés par les statues des quatre évangélistes de Harry Elstrøm (1906-1993). De ces colosses aux traits sommaires, composés chacun de cinq blocs de pierre de trois tonnes, émane une expressivité et une force incontestables, avec de gauche à droite : Jean et son aigle (1955), Luc portant le taureau (1958), Marc enlacé par le lion (1958) et Mathieu avec l’homme (1964).
La coupole, recouverte de plaques de cuivre, est sphérique à l’extérieur et polygonale à l’intérieur. Elle repose sur un épais tambour porté, à l’intérieur, par des piliers qui se prolongent à l’extérieur en quatre contreforts polygonaux. Ceux-ci forment une assise de plan carré, étant solidarisés entre eux par une double arcade en béton qui supporte quatre arcs paraboliques sur lesquels se répartit la charge du dôme, avec un lanternon le coiffan pour être vu de partout comme un phare de la foi dans la nuit terrestre (cf. wikipédia, merciLa basilique nationale du Sacré-Cœur à Koekelberg (sise sur le plateau de Koekelberg) est un édifice religieux catholique situé à cheval sur les communes de Koekelberg et de Ganshoren (Bruxelles). Elle a été conçue par l’architecte Albert van Huffel, l’ingénieur Paul Rome et le sculpteur Harry Elstrøm, dans le style Art déco, néo-byzantin. Projet très controversé depuis la pose de la première pierre en 1905 par Léopold II, Sa construction débutera en 1925. Si un premier chœur sera inauguré en 1935, les travaux se poursuivront jusqu’en 1970.
En bon apôtre de l’architecture moderniste, Van Huffel entend soumettre l’architecture de l’édifice à son organisation interne, la seule contrainte héritée de la tradition chrétienne étant sa forme générale en croix latine et ses coupoles héritées du style byzantin. L'architecte conçoit une église-accordéon de plan centré, composée d’une multitude d’espaces modulables, en rupture totale avec l’organisation classique d’une église. Pour les grandes cérémonies, les quatre bras convergent vers le chœur, matérialisé par le maître-autel à baldaquin placé sous la coupole, pouvant accueillir jusqu’à 20 000 personnes. Derrière le chœur, l’abside dispose de son propre autel servant à la vie quotidienne de la paroisse. Chaque transept comprend une chapelle latérale disposant de son entrée propre et de son autel. Enfin, les 10 chapelles rayonnantes sont logées à l’extrémité des transepts, plutôt que dans l’abside. Un déambulatoire court tout le long des côtés nord et sud du vaisseau principal en passant par les transepts avec leurs portes, les parcours nord et sud du déambulatoire se rejoignant dans le bas-côté de l'abside, permettant ainsi les processions autour du chœur et la circulation des assistants en général.
Le grand vaisseau de la nef, précédé d’un imposant narthex, est terminé en 1951. L'arc en mitre est utilisé massivement tant au niveau des fenêtres et de la décoration intérieure de la nef que du narthex-portail. Ce dernier comporte un grand balcon destiné aux messes en plein air dont le parapet devait être sculpté d’un bas-relief figurant le Christ miséricordieux. Ses piliers sont prolongés par les statues des quatre évangélistes de Harry Elstrøm (1906-1993). De ces colosses aux traits sommaires, composés chacun de cinq blocs de pierre de trois tonnes, émane une expressivité et une force incontestables, avec de gauche à droite : Jean et son aigle (1955), Luc portant le taureau (1958), Marc enlacé par le lion (1958) et Mathieu avec l’homme (1964).
La coupole, recouverte de plaques de cuivre, est sphérique à l’extérieur et polygonale à l’intérieur. Elle repose sur un épais tambour porté, à l’intérieur, par des piliers qui se prolongent à l’extérieur en quatre contreforts polygonaux. Ceux-ci forment une assise de plan carré, étant solidarisés entre eux par une double arcade en béton qui supporte quatre arcs paraboliques sur lesquels se répartit la charge du dôme, avec un lanternon le coiffan pour être vu de partout comme un phare de la foi dans la nuit terrestre (cf. wikipédia, merci Maxifred pour la photo.
Basilique de Koekelberg (Bruxelles)
La basilique nationale du Sacré-Cœur à Koekelberg (sise sur le plateau de Koekelberg) est un édifice religieux catholique situé à cheval sur les communes de Koekelberg et de Ganshoren (Bruxelles). Elle a été conçue par l’architecte Albert van Huffel, l’ingénieur Paul Rome et le sculpteur Harry Elstrøm, dans le style Art déco, néo-byzantin. Projet très controversé depuis la pose de la première pierre en 1905 par Léopold II, Sa construction débutera en 1925. Si un premier chœur sera inauguré en 1935, les travaux se poursuivront jusqu’en 1970.
En bon apôtre de l’architecture moderniste, Van Huffel entend soumettre l’architecture de l’édifice à son organisation interne, la seule contrainte héritée de la tradition chrétienne étant sa forme générale en croix latine et ses coupoles héritées du style byzantin. L'architecte conçoit une église-accordéon de plan centré, composée d’une multitude d’espaces modulables, en rupture totale avec l’organisation classique d’une église. Pour les grandes cérémonies, les quatre bras convergent vers le chœur, matérialisé par le maître-autel à baldaquin placé sous la coupole, pouvant accueillir jusqu’à 20 000 personnes. Derrière le chœur, l’abside dispose de son propre autel servant à la vie quotidienne de la paroisse. Chaque transept comprend une chapelle latérale disposant de son entrée propre et de son autel. Enfin, les 10 chapelles rayonnantes sont logées à l’extrémité des transepts, plutôt que dans l’abside. Un déambulatoire court tout le long des côtés nord et sud du vaisseau principal en passant par les transepts avec leurs portes, les parcours nord et sud du déambulatoire se rejoignant dans le bas-côté de l'abside, permettant ainsi les processions autour du chœur et la circulation des assistants en général.
Le grand vaisseau de la nef, précédé d’un imposant narthex, est terminé en 1951. L'arc en mitre est utilisé massivement tant au niveau des fenêtres et de la décoration intérieure de la nef que du narthex-portail. Ce dernier comporte un grand balcon destiné aux messes en plein air dont le parapet devait être sculpté d’un bas-relief figurant le Christ miséricordieux. Ses piliers sont prolongés par les statues des quatre évangélistes de Harry Elstrøm (1906-1993). De ces colosses aux traits sommaires, composés chacun de cinq blocs de pierre de trois tonnes, émane une expressivité et une force incontestables, avec de gauche à droite : Jean et son aigle (1955), Luc portant le taureau (1958), Marc enlacé par le lion (1958) et Mathieu avec l’homme (1964).
La coupole, recouverte de plaques de cuivre, est sphérique à l’extérieur et polygonale à l’intérieur. Elle repose sur un épais tambour porté, à l’intérieur, par des piliers qui se prolongent à l’extérieur en quatre contreforts polygonaux. Ceux-ci forment une assise de plan carré, étant solidarisés entre eux par une double arcade en béton qui supporte quatre arcs paraboliques sur lesquels se répartit la charge du dôme, avec un lanternon le coiffan pour être vu de partout comme un phare de la foi dans la nuit terrestre (cf. wikipédia, merciLa basilique nationale du Sacré-Cœur à Koekelberg (sise sur le plateau de Koekelberg) est un édifice religieux catholique situé à cheval sur les communes de Koekelberg et de Ganshoren (Bruxelles). Elle a été conçue par l’architecte Albert van Huffel, l’ingénieur Paul Rome et le sculpteur Harry Elstrøm, dans le style Art déco, néo-byzantin. Projet très controversé depuis la pose de la première pierre en 1905 par Léopold II, Sa construction débutera en 1925. Si un premier chœur sera inauguré en 1935, les travaux se poursuivront jusqu’en 1970.
En bon apôtre de l’architecture moderniste, Van Huffel entend soumettre l’architecture de l’édifice à son organisation interne, la seule contrainte héritée de la tradition chrétienne étant sa forme générale en croix latine et ses coupoles héritées du style byzantin. L'architecte conçoit une église-accordéon de plan centré, composée d’une multitude d’espaces modulables, en rupture totale avec l’organisation classique d’une église. Pour les grandes cérémonies, les quatre bras convergent vers le chœur, matérialisé par le maître-autel à baldaquin placé sous la coupole, pouvant accueillir jusqu’à 20 000 personnes. Derrière le chœur, l’abside dispose de son propre autel servant à la vie quotidienne de la paroisse. Chaque transept comprend une chapelle latérale disposant de son entrée propre et de son autel. Enfin, les 10 chapelles rayonnantes sont logées à l’extrémité des transepts, plutôt que dans l’abside. Un déambulatoire court tout le long des côtés nord et sud du vaisseau principal en passant par les transepts avec leurs portes, les parcours nord et sud du déambulatoire se rejoignant dans le bas-côté de l'abside, permettant ainsi les processions autour du chœur et la circulation des assistants en général.
Le grand vaisseau de la nef, précédé d’un imposant narthex, est terminé en 1951. L'arc en mitre est utilisé massivement tant au niveau des fenêtres et de la décoration intérieure de la nef que du narthex-portail. Ce dernier comporte un grand balcon destiné aux messes en plein air dont le parapet devait être sculpté d’un bas-relief figurant le Christ miséricordieux. Ses piliers sont prolongés par les statues des quatre évangélistes de Harry Elstrøm (1906-1993). De ces colosses aux traits sommaires, composés chacun de cinq blocs de pierre de trois tonnes, émane une expressivité et une force incontestables, avec de gauche à droite : Jean et son aigle (1955), Luc portant le taureau (1958), Marc enlacé par le lion (1958) et Mathieu avec l’homme (1964).
La coupole, recouverte de plaques de cuivre, est sphérique à l’extérieur et polygonale à l’intérieur. Elle repose sur un épais tambour porté, à l’intérieur, par des piliers qui se prolongent à l’extérieur en quatre contreforts polygonaux. Ceux-ci forment une assise de plan carré, étant solidarisés entre eux par une double arcade en béton qui supporte quatre arcs paraboliques sur lesquels se répartit la charge du dôme, avec un lanternon le coiffan pour être vu de partout comme un phare de la foi dans la nuit terrestre (cf. wikipédia, merci Maxifred pour la photo.