Façade de l'hôtel Solvay à Ixelles (Bruxelles)
L'Hôtel Solvay est un hôtel de maître bruxellois de style Art nouveau conçu par l'architecte belge Victor Horta en 1895-1903 et transformé en musée, situé au n° 224 de l'avenue Louise à Ixelles (Bruxelles). Acheté en 1958 par Louis Wittamer, ce dernier lui a redonné son lustre d'antan. L’hôtel particulier de Armand Solvay ne fut pas la seule commande que cette famille passa à Victor Horta. Ces industriels étant également de grands mécènes et philanthropes, ils passèrent des commandes à différents grands architectes de cette période (Horta entre autres, mais encore Paul Hankar, Henry Van de Velde, Gustave Serrurier-Bovy, Ernest Blerot et Paul Cauchie. Victor Horta réalisa par exemple, pour la société Solvay, le pavillon pour l’Exposition universelle de 1905.
Excepté le rez-de-chaussée, la façade est symétrique, constituée de verre, de fer et de pierre naturelle comme la pierre bleue du Hainaut. La porte fenêtre du bel-étage donnant accès à un balcon est flanquée de deux bow-windows. Horta innove en disposant l'entrée sur le côté sous un porche où les calèches entrent, déposent les voyageurs et poursuivent jusqu'aux écuries au fond du jardin. De plus, il minimise la maçonnerie au profit d'une structure en fer qui lui permet d'obtenir un puits de lumière éclairant l'intérieur de lumière naturelle.
L'entrée est pavée de marbre et éclairée par des colonnettes surmontées de lampes avec des abat-jours en forme de corolle. Un tableau de Théo Van Rysselberghe orne le haut de l'escalier. Le mobilier, l'ornementation, les boiseries, les marbres et les ferronneries ont été dessinés par Horta lui-même qui a également imaginé une solution pour distribuer l'air chaud de manière égale dans tout le bâtiment. Un premier escalier, muni d'une balustrade tourbillonnante en métal doré, conduit du rez-de-chaussée au bel-étage où se trouvent les espaces de réception (salons en façade avant et salle à manger à l'arrière). Ces derniers sont séparés les uns des autres par des cloisons vitrées pouvant s'ouvrir pour créer un énorme espace continu sur quasiment toute la surface de la maison. Cet escalier d'apparat est surmonté d'une impressionnante verrière dont la courbure assure également une répartition optimale de l'air chaud, dispensé par les bouches de chauffage situées au pied de l'escalier. Vu la présence de cette verrière, créée par Raphaël Évaldre, un second escalier, décalé, permet d'atteindre les étages supérieurs, où se trouvent les chambres et salles d'eau.
Une grande porte donne accès aux écuries qui se trouvent derrière le bâtiment, dans le jardin. Le rez-de chaussée comporte également les cuisines et le fumoir. L'entrée est pavée de marbre et est éclairée par des colonnettes surmontées de lampes avec des abat-jour en forme de corolle. Un tableau de Théo Van Rysselberghe orne le haut de l'escalier. Le mobilier, l'ornementation, les boiseries, les marbres et les ferronneries ont été dessinés par Horta lui-même qui a également imaginé une solution pour distribuer l'air chaud de manière égale dans tout le bâtiment (cf.wikipédia, merci Steve Cadman pour la photo).
Façade de l'hôtel Solvay à Ixelles (Bruxelles)
L'Hôtel Solvay est un hôtel de maître bruxellois de style Art nouveau conçu par l'architecte belge Victor Horta en 1895-1903 et transformé en musée, situé au n° 224 de l'avenue Louise à Ixelles (Bruxelles). Acheté en 1958 par Louis Wittamer, ce dernier lui a redonné son lustre d'antan. L’hôtel particulier de Armand Solvay ne fut pas la seule commande que cette famille passa à Victor Horta. Ces industriels étant également de grands mécènes et philanthropes, ils passèrent des commandes à différents grands architectes de cette période (Horta entre autres, mais encore Paul Hankar, Henry Van de Velde, Gustave Serrurier-Bovy, Ernest Blerot et Paul Cauchie. Victor Horta réalisa par exemple, pour la société Solvay, le pavillon pour l’Exposition universelle de 1905.
Excepté le rez-de-chaussée, la façade est symétrique, constituée de verre, de fer et de pierre naturelle comme la pierre bleue du Hainaut. La porte fenêtre du bel-étage donnant accès à un balcon est flanquée de deux bow-windows. Horta innove en disposant l'entrée sur le côté sous un porche où les calèches entrent, déposent les voyageurs et poursuivent jusqu'aux écuries au fond du jardin. De plus, il minimise la maçonnerie au profit d'une structure en fer qui lui permet d'obtenir un puits de lumière éclairant l'intérieur de lumière naturelle.
L'entrée est pavée de marbre et éclairée par des colonnettes surmontées de lampes avec des abat-jours en forme de corolle. Un tableau de Théo Van Rysselberghe orne le haut de l'escalier. Le mobilier, l'ornementation, les boiseries, les marbres et les ferronneries ont été dessinés par Horta lui-même qui a également imaginé une solution pour distribuer l'air chaud de manière égale dans tout le bâtiment. Un premier escalier, muni d'une balustrade tourbillonnante en métal doré, conduit du rez-de-chaussée au bel-étage où se trouvent les espaces de réception (salons en façade avant et salle à manger à l'arrière). Ces derniers sont séparés les uns des autres par des cloisons vitrées pouvant s'ouvrir pour créer un énorme espace continu sur quasiment toute la surface de la maison. Cet escalier d'apparat est surmonté d'une impressionnante verrière dont la courbure assure également une répartition optimale de l'air chaud, dispensé par les bouches de chauffage situées au pied de l'escalier. Vu la présence de cette verrière, créée par Raphaël Évaldre, un second escalier, décalé, permet d'atteindre les étages supérieurs, où se trouvent les chambres et salles d'eau.
Une grande porte donne accès aux écuries qui se trouvent derrière le bâtiment, dans le jardin. Le rez-de chaussée comporte également les cuisines et le fumoir. L'entrée est pavée de marbre et est éclairée par des colonnettes surmontées de lampes avec des abat-jour en forme de corolle. Un tableau de Théo Van Rysselberghe orne le haut de l'escalier. Le mobilier, l'ornementation, les boiseries, les marbres et les ferronneries ont été dessinés par Horta lui-même qui a également imaginé une solution pour distribuer l'air chaud de manière égale dans tout le bâtiment (cf.wikipédia, merci Steve Cadman pour la photo).