Arcature inférieure droite au rez-de-chaussée de la façade de l'église saint Nicolas de Civray
L'intérieur des deux arcatures géminées encadrant le porche sont richement décorées. Plusieurs scènes bibliques s'y reconnaissent par des motifs géométriques très soignés :
Sur un chapiteau de l'arcature de gauche est figurée la scène de Samson et le lion. Ce thème est l'une des les plus représentées de sa légende. Samson, d'une force surhumaine grâce à sa chevelure, réalise comme premier exploit de tuer à mains nues un lion en lui écartant les mâchoires et en le déchirant de ses propres mains.
Au dessus d'un pied droit du portail, Jésus marchant sur les eaux du lac de Tibériade (évangile de saint Marc.
Sur un des chapiteaux de l'une des petites arcatures, à droite de la façade, Samson et Dalila, deuxième épisode le plus populaire de la légende de Samson : celui de la trahison de Dalila, femme de Gaza, séduisant son cœur et endormant sa vigilance, profite de son sommeil pour lui couper les cheveux. d'où il tirait sa force.
Scène est située sur la voussure interne de la grande arcade de droite : combat de saint Georges contre le dragon. Personnage tenant une hostie dans la bouche et montrant ses parties génitales. Cette Cette image a connu un grand succès en Occident au XIe siècle. Saint Georges est souvent représenté sous les traits d'un paladin, c'est-à-dire comme un seigneur de la suite de Charlemagne, à l'exemple de Roland, brave et chevaleresque. La scène représentée est la plus populaire de la vie de saint Georges. Elle est l'allégorie de la lutte du bien contre le mal, des Apôtres contre l'hérésie. À partir du xvie siècle, la culte de saint George et cette représentation disparaissent peu à peu, au moment où les combats singuliers à la lance et à l'épée cèdent la place aux armes à feu et notamment à l'artillerie.
Chapiteau près du portail : sirène femme avec une queue de poisson, (symbole par excellence de la luxure et de la tentation. L'iconographie de la sirène en Poitou renvoie aussi à la légende de la sirène de Lusignan.
Un griffon. C'est un animal fabuleux dont la tête, les ailes et les pattes antérieures sont celles d'un aigle et dont le corps, la queue et les pattes postérieures sont celles d'un lion. Alliant la puissance terrestre du lion et l'énergie céleste de l'aigle, le griffon est le symbole de la double nature du Christ : humaine et divine. Il est aussi un symbole de la dualité qui existe en l'homme, tiraillé entre les biens terrestres et la sagesse spirituelle.
voussure inférieure de l'arcature de gauche : scène d'acrobatie. Sur un claveau, une femme marche en équilibre sur la tête. Sur un autre claveau, un musicien l'accompagne de sa viole. De chaque côté, des spectateurs plus gros, en buste, regardent la scène. Cette dernière représente-t-elle un Mystère joué devant le parvis de l'église ? Est-elle le symbole de la maitrise du corps physique par l'esprit et la sagesse ? Ou, peut-être, tout simplement une représentation d'une scène de la vie quotidienne, montrant des saltimbanques un jour de fête ou de foire.
chapiteau du centre de l’arcature de droite : chouette attaquée par de petits oiseaux (iconographie symbolisant le peuple juif (la chouette), aveugle, car il n'a pas reconnu le Messie, qui est tourné en dérision par les chrétiens (les petits oiseaux).
chapiteau de gauche de l'arcature de droite : moissonneur et un serpent (cf. wikipédia, merci JLPC pour la photo).
Arcature inférieure droite au rez-de-chaussée de la façade de l'église saint Nicolas de Civray
L'intérieur des deux arcatures géminées encadrant le porche sont richement décorées. Plusieurs scènes bibliques s'y reconnaissent par des motifs géométriques très soignés :
Sur un chapiteau de l'arcature de gauche est figurée la scène de Samson et le lion. Ce thème est l'une des les plus représentées de sa légende. Samson, d'une force surhumaine grâce à sa chevelure, réalise comme premier exploit de tuer à mains nues un lion en lui écartant les mâchoires et en le déchirant de ses propres mains.
Au dessus d'un pied droit du portail, Jésus marchant sur les eaux du lac de Tibériade (évangile de saint Marc.
Sur un des chapiteaux de l'une des petites arcatures, à droite de la façade, Samson et Dalila, deuxième épisode le plus populaire de la légende de Samson : celui de la trahison de Dalila, femme de Gaza, séduisant son cœur et endormant sa vigilance, profite de son sommeil pour lui couper les cheveux. d'où il tirait sa force.
Scène est située sur la voussure interne de la grande arcade de droite : combat de saint Georges contre le dragon. Personnage tenant une hostie dans la bouche et montrant ses parties génitales. Cette Cette image a connu un grand succès en Occident au XIe siècle. Saint Georges est souvent représenté sous les traits d'un paladin, c'est-à-dire comme un seigneur de la suite de Charlemagne, à l'exemple de Roland, brave et chevaleresque. La scène représentée est la plus populaire de la vie de saint Georges. Elle est l'allégorie de la lutte du bien contre le mal, des Apôtres contre l'hérésie. À partir du xvie siècle, la culte de saint George et cette représentation disparaissent peu à peu, au moment où les combats singuliers à la lance et à l'épée cèdent la place aux armes à feu et notamment à l'artillerie.
Chapiteau près du portail : sirène femme avec une queue de poisson, (symbole par excellence de la luxure et de la tentation. L'iconographie de la sirène en Poitou renvoie aussi à la légende de la sirène de Lusignan.
Un griffon. C'est un animal fabuleux dont la tête, les ailes et les pattes antérieures sont celles d'un aigle et dont le corps, la queue et les pattes postérieures sont celles d'un lion. Alliant la puissance terrestre du lion et l'énergie céleste de l'aigle, le griffon est le symbole de la double nature du Christ : humaine et divine. Il est aussi un symbole de la dualité qui existe en l'homme, tiraillé entre les biens terrestres et la sagesse spirituelle.
voussure inférieure de l'arcature de gauche : scène d'acrobatie. Sur un claveau, une femme marche en équilibre sur la tête. Sur un autre claveau, un musicien l'accompagne de sa viole. De chaque côté, des spectateurs plus gros, en buste, regardent la scène. Cette dernière représente-t-elle un Mystère joué devant le parvis de l'église ? Est-elle le symbole de la maitrise du corps physique par l'esprit et la sagesse ? Ou, peut-être, tout simplement une représentation d'une scène de la vie quotidienne, montrant des saltimbanques un jour de fête ou de foire.
chapiteau du centre de l’arcature de droite : chouette attaquée par de petits oiseaux (iconographie symbolisant le peuple juif (la chouette), aveugle, car il n'a pas reconnu le Messie, qui est tourné en dérision par les chrétiens (les petits oiseaux).
chapiteau de gauche de l'arcature de droite : moissonneur et un serpent (cf. wikipédia, merci JLPC pour la photo).