Aubade (Rothko)
Aquarelle sur papier , 64 x 48 cm, 1944, collection Phillips, Washington.
Cette œuvre sombre est sans aucun doute l’une de ses œuvres d’art les plus extraordinaires. Aubade reflète les circonstances difficiles du monde, tel qu'elle a été créée en 1944 vers la fin de la Seconde guerre mondiale. L’œuvre évoque la bataille existentielle de la génération actuelle dans une époque extrêmement compliquée. Simultanément, dans la crudité du moment, la technique s’apparente à l’Arte Povera. Il s'agit d'une sorte de collage sur papier, utilisant des éléments de base et des accidents créés par le papier lui-même. Petit à petit, il se détache de la représentation et expose clairement les marques de ce qui sera dans le futur la manière caractéristique de peindre de Rothko.
Les transparences, le rectangle comme objet pictural, se transforment en un extérieur de la réalité. Dans ce tout nouveau où la couleur domine incontestablement en tant que protagoniste, une certaine sensation est créée, un phénomène distinctif dans lequel la pièce devient une structure unique de couleur. Cet objet qui flotte sur le mur semble s'écarter de toute restriction, comme s'il était sur le point de s'envoler à tout moment. Donald Judd a laissé entendre que Rothko n'avait réalisé rien de moins que la création d'une "nouvelle réalité et d'une nouvelle intégralité (cf. Donald Judd, Complete Writings, Eindhoven: Van Abbemuseum, 1987) (cf. collection Phillips).
Aubade (Rothko)
Aquarelle sur papier , 64 x 48 cm, 1944, collection Phillips, Washington.
Cette œuvre sombre est sans aucun doute l’une de ses œuvres d’art les plus extraordinaires. Aubade reflète les circonstances difficiles du monde, tel qu'elle a été créée en 1944 vers la fin de la Seconde guerre mondiale. L’œuvre évoque la bataille existentielle de la génération actuelle dans une époque extrêmement compliquée. Simultanément, dans la crudité du moment, la technique s’apparente à l’Arte Povera. Il s'agit d'une sorte de collage sur papier, utilisant des éléments de base et des accidents créés par le papier lui-même. Petit à petit, il se détache de la représentation et expose clairement les marques de ce qui sera dans le futur la manière caractéristique de peindre de Rothko.
Les transparences, le rectangle comme objet pictural, se transforment en un extérieur de la réalité. Dans ce tout nouveau où la couleur domine incontestablement en tant que protagoniste, une certaine sensation est créée, un phénomène distinctif dans lequel la pièce devient une structure unique de couleur. Cet objet qui flotte sur le mur semble s'écarter de toute restriction, comme s'il était sur le point de s'envoler à tout moment. Donald Judd a laissé entendre que Rothko n'avait réalisé rien de moins que la création d'une "nouvelle réalité et d'une nouvelle intégralité (cf. Donald Judd, Complete Writings, Eindhoven: Van Abbemuseum, 1987) (cf. collection Phillips).