Orange et Jaune (Rothko)
Huile sur toile, 231 x 180 cm, 1956, Art museum Albright-Knox (AKG), Buffalo (New York).
A la fin des années 1940, après des années d’expérimentation, les peintures de Mark Rothko deviennent de plus en plus abstraites. À la même époque, son style caractéristique émerge également : deux ou trois rectangles posés sur un fond qui les divise simultanément les uns des autres tout en les unissant dans leur composition. Cependant, les bords des formes de Rothko ne sont jamais distincts, ce qui permet à l’œil de se déplacer de manière transparente d’une zone à l’autre. Il ne voulait pas que les spectateurs pensent à lui en découvrant ses peintures et il a essayé de supprimer les traces du processus créatif. Par exemple, il appliquait de fines couches de peinture avec un pinceau ou un chiffon sur une toile non préparée, ce qui permettait au pigment de s'imprégner et de faire partie de la surface. Ce lavis de couleur en couches a obtenu l’effet de luminescence. De plus, Rothko souhaitait exprimer ses émotions à travers sa palette, qu'il considérait comme une porte vers une autre réalité. Comme il l’explique : "Les gens qui pleurent devant mes tableaux vivent la même expérience religieuse que moi lorsque je les ai peints" (cf. Art museum de Buffalo).
Orange et Jaune (Rothko)
Huile sur toile, 231 x 180 cm, 1956, Art museum Albright-Knox (AKG), Buffalo (New York).
A la fin des années 1940, après des années d’expérimentation, les peintures de Mark Rothko deviennent de plus en plus abstraites. À la même époque, son style caractéristique émerge également : deux ou trois rectangles posés sur un fond qui les divise simultanément les uns des autres tout en les unissant dans leur composition. Cependant, les bords des formes de Rothko ne sont jamais distincts, ce qui permet à l’œil de se déplacer de manière transparente d’une zone à l’autre. Il ne voulait pas que les spectateurs pensent à lui en découvrant ses peintures et il a essayé de supprimer les traces du processus créatif. Par exemple, il appliquait de fines couches de peinture avec un pinceau ou un chiffon sur une toile non préparée, ce qui permettait au pigment de s'imprégner et de faire partie de la surface. Ce lavis de couleur en couches a obtenu l’effet de luminescence. De plus, Rothko souhaitait exprimer ses émotions à travers sa palette, qu'il considérait comme une porte vers une autre réalité. Comme il l’explique : "Les gens qui pleurent devant mes tableaux vivent la même expérience religieuse que moi lorsque je les ai peints" (cf. Art museum de Buffalo).