La Fiancée (Soutine)
Huile sur toile, 81 x 46 cm, 1923, musée de l'Orangerie, Paris.
Ce portrait a probablement été peint à Cagnes, dans le sud de la France, comme de nombreux autres portraits de femmes réalisés avec le même pinceau curviligne. Le titre du tableau ne concerne aucune anecdote connue, et le modèle n'a pas été identifié. Le format vertical enserre parfaitement cette silhouette fine au visage allongé, se détachant sur un fond vert et marron. Le traitement de la robe blanche par Soutine rappelle la technique qu'il utilisait pour les tuniques de ses petits pâtissiers, le blanc est éclaboussé de longs coups de pinceau de vert, de bleu et de jaune, donnant l'impression que les plis du vêtement bougent et le rendent presque irisé. La chair est représentée par de longs traits de couleurs, allant du rose au rouge, qui mettent en valeur la structure de ses mains et certaines zones de son visage, de manière très frappante. Chaïm Soutine utilise ce portrait de la jeune femme pour expérimenter une peinture qui recompose le monde réel à travers ses propres émotions et révèle une audace expressionniste étonnante (cf. Paul Guillaume et Dominique Walter, musée de l'Orangerie).
La Fiancée (Soutine)
Huile sur toile, 81 x 46 cm, 1923, musée de l'Orangerie, Paris.
Ce portrait a probablement été peint à Cagnes, dans le sud de la France, comme de nombreux autres portraits de femmes réalisés avec le même pinceau curviligne. Le titre du tableau ne concerne aucune anecdote connue, et le modèle n'a pas été identifié. Le format vertical enserre parfaitement cette silhouette fine au visage allongé, se détachant sur un fond vert et marron. Le traitement de la robe blanche par Soutine rappelle la technique qu'il utilisait pour les tuniques de ses petits pâtissiers, le blanc est éclaboussé de longs coups de pinceau de vert, de bleu et de jaune, donnant l'impression que les plis du vêtement bougent et le rendent presque irisé. La chair est représentée par de longs traits de couleurs, allant du rose au rouge, qui mettent en valeur la structure de ses mains et certaines zones de son visage, de manière très frappante. Chaïm Soutine utilise ce portrait de la jeune femme pour expérimenter une peinture qui recompose le monde réel à travers ses propres émotions et révèle une audace expressionniste étonnante (cf. Paul Guillaume et Dominique Walter, musée de l'Orangerie).