Le Grand Enfant de chœur (Soutine)
Huile sur toile, 100 × 56 cm, 1925, musée des Beaux-Arts, Chartres.
C’est au Blanc, dans l’Indre, dans la propriété du marchand Zborowski que Soutine peint, en 1925, Le Grand Enfant de chœur. Premier exemple sur ce thème qu’il développe jusqu’en 1927, cette toile annonce l’intérêt du peintre pour le traitement sériel d’un sujet qui traverse la série des Bœufs écorchés, des natures mortes de Volailles et de gibiers, et comme ici, celle des portraits de figures anonymes, identifiables par le costume emblématique de leur fonction sociale. Le choix de ces thèmes lui est inspiré par les maîtres anciens qu’il découvre dans les musées parisiens : Goya, Greco, Tintoret, Rembrandt…
Ainsi, de cet enfant de chœur en pied, citation de celui de Courbet, debout au premier plan dans L’Enterrement à Ornans. La série permet à Soutine d’explorer les possibilités et les variations qu’offre la peinture. Avec Le Grand Enfant de chœur, ou encore la Communiante de 1925, la fascination de Soutine pour les habits liés aux rites religieux s’accorde avec ses deux couleurs de prédilection, le blanc et le rouge. Ici, l’éclat des coloris, associé à la touche nerveuse et vibrante, à l’allongement démesuré de la figure qui semble flotter dans l’espace du tableau, traduisent une tension dramatique et inquiétante, proche de l’univers du Greco (cf. Dorothée Deyriès-Henry, centre Pompidou).
Le Grand Enfant de chœur (Soutine)
Huile sur toile, 100 × 56 cm, 1925, musée des Beaux-Arts, Chartres.
C’est au Blanc, dans l’Indre, dans la propriété du marchand Zborowski que Soutine peint, en 1925, Le Grand Enfant de chœur. Premier exemple sur ce thème qu’il développe jusqu’en 1927, cette toile annonce l’intérêt du peintre pour le traitement sériel d’un sujet qui traverse la série des Bœufs écorchés, des natures mortes de Volailles et de gibiers, et comme ici, celle des portraits de figures anonymes, identifiables par le costume emblématique de leur fonction sociale. Le choix de ces thèmes lui est inspiré par les maîtres anciens qu’il découvre dans les musées parisiens : Goya, Greco, Tintoret, Rembrandt…
Ainsi, de cet enfant de chœur en pied, citation de celui de Courbet, debout au premier plan dans L’Enterrement à Ornans. La série permet à Soutine d’explorer les possibilités et les variations qu’offre la peinture. Avec Le Grand Enfant de chœur, ou encore la Communiante de 1925, la fascination de Soutine pour les habits liés aux rites religieux s’accorde avec ses deux couleurs de prédilection, le blanc et le rouge. Ici, l’éclat des coloris, associé à la touche nerveuse et vibrante, à l’allongement démesuré de la figure qui semble flotter dans l’espace du tableau, traduisent une tension dramatique et inquiétante, proche de l’univers du Greco (cf. Dorothée Deyriès-Henry, centre Pompidou).