Le Boeuf écorché (Soutine)
Huile sur toile, 202 x 114 cm, 1925, musée d'Art, Grenoble.
En 1925, Soutine réalise une série de toiles sur le thème du boeuf écorché qui a pour point de départ un tableau du Louvre : La Carcasse de boeuf de Rembrandt. Il choisit cette oeuvre non pour la copier mais pour l’interpréter et, à partir de là, inventer sa propre peinture. Ne pouvant travailler qu’en présence d’un modèle, il fit installer une carcasse de boeuf dans son atelier et, sans dessins préparatoires, exécuta plusieurs versions de ce sujet, celle de Grenoble étant la plus magistrale, pénètrant tout autant dans les entrailles de l’animal que dans la peinture elle-même. Cette oeuvre est aussi une évocation de la crucifixion que sert et exalte la fusion des formes et des couleurs. À travers cette image surprenante où la vie côtoie la mort, l’artiste parvient à restituer l’émotion et le tourment que lui ont procuré l’acte de peindre (cf. musée d'Art de Grenoble).
Le Boeuf écorché (Soutine)
Huile sur toile, 202 x 114 cm, 1925, musée d'Art, Grenoble.
En 1925, Soutine réalise une série de toiles sur le thème du boeuf écorché qui a pour point de départ un tableau du Louvre : La Carcasse de boeuf de Rembrandt. Il choisit cette oeuvre non pour la copier mais pour l’interpréter et, à partir de là, inventer sa propre peinture. Ne pouvant travailler qu’en présence d’un modèle, il fit installer une carcasse de boeuf dans son atelier et, sans dessins préparatoires, exécuta plusieurs versions de ce sujet, celle de Grenoble étant la plus magistrale, pénètrant tout autant dans les entrailles de l’animal que dans la peinture elle-même. Cette oeuvre est aussi une évocation de la crucifixion que sert et exalte la fusion des formes et des couleurs. À travers cette image surprenante où la vie côtoie la mort, l’artiste parvient à restituer l’émotion et le tourment que lui ont procuré l’acte de peindre (cf. musée d'Art de Grenoble).