Le Gros Arbre bleu (Soutine)
Huile sur toile, 83 x 80 cm, 1920, musée de l'Orangerie, Paris.
Le Gros Arbre bleu a été peint par Soutine lors d'un séjour à Céret de 1919 à 1922. L'arbre se tord et ondule au centre du tableau comme emporté par un coup de vent. Le coffre semble prêt à se briser en deux. Le ciel sombre crée un climat oppressant, le début d’une tempête ? Cependant, le ciel de cette époque était souvent peint du même bleu foncé avec des arbres tordus semblant secoués par les tempêtes. Sur la place de l’Ormeau à Céret de 1920, l'artiste peint d'ailleurs un autre arbre qui bascule vers la droite, ces paysages dramatiques exprimant autant les émotions intimes du peintre que la réalité. Dans ces paysages de Céret, les bâtiments sont souvent en forte pente vers la droite. C'est le cas ici des deux maisons qui encadrent l'arbre. La route penche également vers la droite. Au premier plan à gauche se trouvent deux personnages, une femme assise coiffée d'un chapeau et un homme debout dont la tête disparaît dans le paysage. L'homme penché à gauche contrebalance la pente de la maison de droite. Dans les paysages de l'époque céretoise, Soutine commence parfois à introduire des personnages comme dans Personnages assis place de la liberté à Céret de 1920 (cf. Paul Guillaume et Dominique Walter, musée de l'Orangerie).
Le Gros Arbre bleu (Soutine)
Huile sur toile, 83 x 80 cm, 1920, musée de l'Orangerie, Paris.
Le Gros Arbre bleu a été peint par Soutine lors d'un séjour à Céret de 1919 à 1922. L'arbre se tord et ondule au centre du tableau comme emporté par un coup de vent. Le coffre semble prêt à se briser en deux. Le ciel sombre crée un climat oppressant, le début d’une tempête ? Cependant, le ciel de cette époque était souvent peint du même bleu foncé avec des arbres tordus semblant secoués par les tempêtes. Sur la place de l’Ormeau à Céret de 1920, l'artiste peint d'ailleurs un autre arbre qui bascule vers la droite, ces paysages dramatiques exprimant autant les émotions intimes du peintre que la réalité. Dans ces paysages de Céret, les bâtiments sont souvent en forte pente vers la droite. C'est le cas ici des deux maisons qui encadrent l'arbre. La route penche également vers la droite. Au premier plan à gauche se trouvent deux personnages, une femme assise coiffée d'un chapeau et un homme debout dont la tête disparaît dans le paysage. L'homme penché à gauche contrebalance la pente de la maison de droite. Dans les paysages de l'époque céretoise, Soutine commence parfois à introduire des personnages comme dans Personnages assis place de la liberté à Céret de 1920 (cf. Paul Guillaume et Dominique Walter, musée de l'Orangerie).