Intérieur au balcon, Antibes (Bonnard)
Huile sur toile, 52 x 77 cm, 1919, musée d'Art moderne (MuMa), Le Havre.
En juin 1909, Pierre Bonnard découvre le Midi lors d'un séjour chez son ami le peintre Manguin à Saint-Tropez. Fasciné par la lumière éblouissante de la Méditerranée, il y retourne les étés suivants pour peindre les paysages de la région et fait à cette occasion la rencontre de Signac et de Renoir. Exécuté en 1919 dans la salle à manger de la villa d'Antibes, Intérieur au balcon invite à pénétrer dans l'intimité d'un lieu familier dont la fenêtre s'entrouvre sur le bleu de la mer. Le cadrage se resserre autour de l'intensité lumineuse de l'eau, dont les reflets bleutés teintent la nappe et la vaisselle. De l'intérieur familial ombragé à l'horizon ensoleillé, le parcours de la lumière laisse le regard circuler entre les deux espaces. Sur la table, un petit animal immobile, pékinois ou chaton, se blottit auprès d'un vase cylindrique garni d'une branche de fleur d'oranger. Décadré dans l'angle inférieur droit du tableau, le profil au regard perdu de Marthe Bonnard, la femme et le modèle du peintre, apporte au tableau une part de mystère. L'œuvre atteint ainsi une dimension universelle en ce qu'elle met en scène un moment intime et silencieux de contemplation, celle du paysage marin et de la lumière méditerranéenne (cf. MuMa).
Intérieur au balcon, Antibes (Bonnard)
Huile sur toile, 52 x 77 cm, 1919, musée d'Art moderne (MuMa), Le Havre.
En juin 1909, Pierre Bonnard découvre le Midi lors d'un séjour chez son ami le peintre Manguin à Saint-Tropez. Fasciné par la lumière éblouissante de la Méditerranée, il y retourne les étés suivants pour peindre les paysages de la région et fait à cette occasion la rencontre de Signac et de Renoir. Exécuté en 1919 dans la salle à manger de la villa d'Antibes, Intérieur au balcon invite à pénétrer dans l'intimité d'un lieu familier dont la fenêtre s'entrouvre sur le bleu de la mer. Le cadrage se resserre autour de l'intensité lumineuse de l'eau, dont les reflets bleutés teintent la nappe et la vaisselle. De l'intérieur familial ombragé à l'horizon ensoleillé, le parcours de la lumière laisse le regard circuler entre les deux espaces. Sur la table, un petit animal immobile, pékinois ou chaton, se blottit auprès d'un vase cylindrique garni d'une branche de fleur d'oranger. Décadré dans l'angle inférieur droit du tableau, le profil au regard perdu de Marthe Bonnard, la femme et le modèle du peintre, apporte au tableau une part de mystère. L'œuvre atteint ainsi une dimension universelle en ce qu'elle met en scène un moment intime et silencieux de contemplation, celle du paysage marin et de la lumière méditerranéenne (cf. MuMa).