Nu allongé et personnage (Ernst)
Huile sur toile, 20 x 25 cm, 1934.
Depuis l’automne 1933, Max Ernst entretient une relation amoureuse avec l’artiste suisse Meret Oppenheim. Les lettres qu’il lui écrit attestent de l’intensité de cet amour fou, mais aussi de leurs échanges artistiques, philosophiques et politiques, à l’heure où l’Europe s’apprête à plonger dans un conflit mondial. Il passe alors l’été en Suisse avec Giacometti, dans son atelier à Maloja. C’est là qu’il fait ses premiers essais de sculpture sur des blocs de granit.
Curieux de la psychopathologie et de l’art des aliénés, féru des thèses freudiennes, Max Ernst traque l’imaginaire. Son Nu allongé et personnage semble sorti tout droit d’un rêve. Qui sont ces personnages, cette femme-grenouille, ces créatures animales fantastiques, ce nu allongé tout juste esquissé ? À l’arrière-plan, les montagnes qui ceignent Maloja sont soutenues par une palette chromatique hardie.
En 1934, Max Ernst apparaît pour la première fois aux côtés de ses amis surréalistes lors d’une exposition à la Kunsthaus de Zurich. La préface qu’il rédige alors dans son catalogue devint un classique des écrits théoriques surréalistes. Le refus des conventions s'y traduit par un nouveau langage des formes. Bien que très proche des dadaïstes et des surréalistes, Max Ernst reste farouchement indépendant, voire inclassable, tant et si bien qu’on peut même déceler dans certains de ses paysages un peu du mysticisme de la nature, propre aux romantiques allemands (cf. gazette-drouot.com).
Nu allongé et personnage (Ernst)
Huile sur toile, 20 x 25 cm, 1934.
Depuis l’automne 1933, Max Ernst entretient une relation amoureuse avec l’artiste suisse Meret Oppenheim. Les lettres qu’il lui écrit attestent de l’intensité de cet amour fou, mais aussi de leurs échanges artistiques, philosophiques et politiques, à l’heure où l’Europe s’apprête à plonger dans un conflit mondial. Il passe alors l’été en Suisse avec Giacometti, dans son atelier à Maloja. C’est là qu’il fait ses premiers essais de sculpture sur des blocs de granit.
Curieux de la psychopathologie et de l’art des aliénés, féru des thèses freudiennes, Max Ernst traque l’imaginaire. Son Nu allongé et personnage semble sorti tout droit d’un rêve. Qui sont ces personnages, cette femme-grenouille, ces créatures animales fantastiques, ce nu allongé tout juste esquissé ? À l’arrière-plan, les montagnes qui ceignent Maloja sont soutenues par une palette chromatique hardie.
En 1934, Max Ernst apparaît pour la première fois aux côtés de ses amis surréalistes lors d’une exposition à la Kunsthaus de Zurich. La préface qu’il rédige alors dans son catalogue devint un classique des écrits théoriques surréalistes. Le refus des conventions s'y traduit par un nouveau langage des formes. Bien que très proche des dadaïstes et des surréalistes, Max Ernst reste farouchement indépendant, voire inclassable, tant et si bien qu’on peut même déceler dans certains de ses paysages un peu du mysticisme de la nature, propre aux romantiques allemands (cf. gazette-drouot.com).