Fenêtre extérieure (Rosslyn Chapel)
A environ 11 km au sud d'Édimbourg, la chapelle de Rosslyn (Rosslyn Chapel), anciennement nommée Collégiale de saint. Matthieu, est une église construite au XVe siècle dans le village de Roslin en Écosse. Elle fut dessinée par William Sinclair, héritier d'une famille noble écossaise, descendant des chevaliers Normands de Saint-Clair et, selon la légende, liée aux Chevaliers du Temple.
Les fondations du monument débutèrent en 1440, mais ce n'est que 6 ans plus tard que la construction proprement dite débuta. La chapelle nécessita quarante années de travaux et fut achevée en 1486, soit 6 ans après le décès de son créateur William Sinclair qui y fut enterré. Détériorée lors de la Réforme protestante de la fin du XVIe siècle. les prêtres furent contraints en 1571 de quitter l'établissement en abandonnant leurs biens, plusieurs statues de la chapelle furent détériorées, et l'autel d'origine détruit.
En 1650, si les troupes de Oliver Cromwell ravagèrent la région et détruisirent le château de Rosslyn, ce dernier fit épargner la chapelle. Mais la foule s'en chargera en 1688, dans le sillage de la glorieuse Révolution qui renversa le roi catholique Jacques II d'Angleterre (Jacques VII d'Écosse). En 1736, la chapelle passa entre les mains du Général James Sinclair, qui commença sa restauration. Elle reçut la visite de William Wordsworth en 1803 et fut utilisée à nouveau comme chapelle épiscopale, sous l'autorité de l'évêque d'Édimbourg. Une seconde phase de restauration débuta en 1862, confiée à l'architecte écossais David Bryce, où certains éléments furent ajoutés, comme des vitraux, le baptistère, et l'orgue.
Les fouilles réalisées au XIXe siècle suggèrent que la chapelle faisait partie autrefois d’un ensemble plus grand, dont la construction aurait été interrompue à la mort de William Sinclair. La chapelle est soutenue par 13 piliers, un quatorzième pilier entre ceux de l’avant-dernière paire crée une séparation entre la nef et la chapelle de la Vierge.
La chapelle est connue pour son nombre important de sculptures, gravures et décorations, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Parmi ces éléments, deux de ses piliers sont remarquables : le pilier de l’Apprenti et le pilier du Maître, de chaque côté du pilier de l’Artisan. Bien que des scènes bibliques soient représentées, il faut remarquer que leur nombre est minoritaire comparé aux autres styles de sculptures, d'inspiration celtique, nordique, et même païenne ou islamique. On dénombre pas moins d'une centaine d’Hommes verts et la végétation est omniprésente. Des protubérances sculptées en carrés, décorés de signes et de symboles, sont omniprésentes sur les arches de la chapelle. S'il y a quelques représentations de la crucifixion, la majorité relate des passages de l'Ancien Testament plutôt que du Nouveau comme habituellement dans une chapelle chrétienne : pas de chemin de croix, par exemple (cf. wikipédia).
Fenêtre extérieure (Rosslyn Chapel)
A environ 11 km au sud d'Édimbourg, la chapelle de Rosslyn (Rosslyn Chapel), anciennement nommée Collégiale de saint. Matthieu, est une église construite au XVe siècle dans le village de Roslin en Écosse. Elle fut dessinée par William Sinclair, héritier d'une famille noble écossaise, descendant des chevaliers Normands de Saint-Clair et, selon la légende, liée aux Chevaliers du Temple.
Les fondations du monument débutèrent en 1440, mais ce n'est que 6 ans plus tard que la construction proprement dite débuta. La chapelle nécessita quarante années de travaux et fut achevée en 1486, soit 6 ans après le décès de son créateur William Sinclair qui y fut enterré. Détériorée lors de la Réforme protestante de la fin du XVIe siècle. les prêtres furent contraints en 1571 de quitter l'établissement en abandonnant leurs biens, plusieurs statues de la chapelle furent détériorées, et l'autel d'origine détruit.
En 1650, si les troupes de Oliver Cromwell ravagèrent la région et détruisirent le château de Rosslyn, ce dernier fit épargner la chapelle. Mais la foule s'en chargera en 1688, dans le sillage de la glorieuse Révolution qui renversa le roi catholique Jacques II d'Angleterre (Jacques VII d'Écosse). En 1736, la chapelle passa entre les mains du Général James Sinclair, qui commença sa restauration. Elle reçut la visite de William Wordsworth en 1803 et fut utilisée à nouveau comme chapelle épiscopale, sous l'autorité de l'évêque d'Édimbourg. Une seconde phase de restauration débuta en 1862, confiée à l'architecte écossais David Bryce, où certains éléments furent ajoutés, comme des vitraux, le baptistère, et l'orgue.
Les fouilles réalisées au XIXe siècle suggèrent que la chapelle faisait partie autrefois d’un ensemble plus grand, dont la construction aurait été interrompue à la mort de William Sinclair. La chapelle est soutenue par 13 piliers, un quatorzième pilier entre ceux de l’avant-dernière paire crée une séparation entre la nef et la chapelle de la Vierge.
La chapelle est connue pour son nombre important de sculptures, gravures et décorations, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Parmi ces éléments, deux de ses piliers sont remarquables : le pilier de l’Apprenti et le pilier du Maître, de chaque côté du pilier de l’Artisan. Bien que des scènes bibliques soient représentées, il faut remarquer que leur nombre est minoritaire comparé aux autres styles de sculptures, d'inspiration celtique, nordique, et même païenne ou islamique. On dénombre pas moins d'une centaine d’Hommes verts et la végétation est omniprésente. Des protubérances sculptées en carrés, décorés de signes et de symboles, sont omniprésentes sur les arches de la chapelle. S'il y a quelques représentations de la crucifixion, la majorité relate des passages de l'Ancien Testament plutôt que du Nouveau comme habituellement dans une chapelle chrétienne : pas de chemin de croix, par exemple (cf. wikipédia).