Eglise à construction mixte saint Maurice d'Arrigny
L'église à construction mixte saint Maurice Saint-Maurice d'Arrigny date des XIVème et XVIème siècles. Maurice d’Agaune ou saint Maurice et ses compagnons soldats thébéens, martyrs du Valais, sont morts pour leur foi vers la fin du IIIème siècle. La nef se compose de quatre travées et de bas-côtés. Celui du nord comprend trois travées avec une tourelle carrée garnie de tavillons permettant la montée au clocher et celui du sud quatre travées. La sacristie est en pans de bois côté sud, l'abside est à trois pans et le choeur n'occupe qu'une seule travée. L'édifice est large et massif. Sa longueur totale avec le porche de 2,70 m est de 26,40 m et la largeur de la nef de 13,70 m. Elle est couverte par deux toitures superposées, l'une couvrant la nef, l'autre les bas-côtés. A l'ouest, au-dessus du porche ouvert, la façade de la nef est percée d'un oculus, et recouverte de tavillons ainsi que les murs des bas-côtés. Avec sa tour carrée et sa haute flèche octogonale, le clocher composé d'une tour carrée et d'une haute flèche octogonale est implanté sur la troisième travée de la nef.
Détruite presque entièrement en 1592, l'église romane fut reconstruite en colombages et consacrée en 1637. Peu de vestiges de l'ancienne église en pierre subsistent à l'extérieur, excepté sur la partie sud entre les deux toitures : un mur en colombages avec deux fenêtres prolongé d'un mur en pierre avec un décrochement qui correspond à l'emplacement de l'ancien clocher. Egalement du côté est, l'abside romane à trois pans inégaux possède une fenêtre dans sa partie médiane et a été réhaussée d'une structure en colombages décorée par des croix de saint-André.
A l'intérieur, toute la structure, pans de bois, poteaux, murs du sanctuaire et piliers en pierre, est dissimulée par un enduit peint imitant les joints d'une construction en pierre, sans doute pour créer une unité intérieure. Deux vestiges romans, colonnes des anciens piliers situés de part et d'autre de l'allée centrale sont
surmontés de chapiteaux et viennent rompre l'uniformité des murs. Le chapiteau de gauche est décoré d'entrelacs, ornement utilisé à l'époque carolingienne et formé de lignes courbes qui se croisent en se recouvrant. Le chapiteau de droite comporte trois frises de feuillages stylisés superposées (cf. arrigny.fr, merci fracademic.com pour la photo).
Eglise à construction mixte saint Maurice d'Arrigny
L'église à construction mixte saint Maurice Saint-Maurice d'Arrigny date des XIVème et XVIème siècles. Maurice d’Agaune ou saint Maurice et ses compagnons soldats thébéens, martyrs du Valais, sont morts pour leur foi vers la fin du IIIème siècle. La nef se compose de quatre travées et de bas-côtés. Celui du nord comprend trois travées avec une tourelle carrée garnie de tavillons permettant la montée au clocher et celui du sud quatre travées. La sacristie est en pans de bois côté sud, l'abside est à trois pans et le choeur n'occupe qu'une seule travée. L'édifice est large et massif. Sa longueur totale avec le porche de 2,70 m est de 26,40 m et la largeur de la nef de 13,70 m. Elle est couverte par deux toitures superposées, l'une couvrant la nef, l'autre les bas-côtés. A l'ouest, au-dessus du porche ouvert, la façade de la nef est percée d'un oculus, et recouverte de tavillons ainsi que les murs des bas-côtés. Avec sa tour carrée et sa haute flèche octogonale, le clocher composé d'une tour carrée et d'une haute flèche octogonale est implanté sur la troisième travée de la nef.
Détruite presque entièrement en 1592, l'église romane fut reconstruite en colombages et consacrée en 1637. Peu de vestiges de l'ancienne église en pierre subsistent à l'extérieur, excepté sur la partie sud entre les deux toitures : un mur en colombages avec deux fenêtres prolongé d'un mur en pierre avec un décrochement qui correspond à l'emplacement de l'ancien clocher. Egalement du côté est, l'abside romane à trois pans inégaux possède une fenêtre dans sa partie médiane et a été réhaussée d'une structure en colombages décorée par des croix de saint-André.
A l'intérieur, toute la structure, pans de bois, poteaux, murs du sanctuaire et piliers en pierre, est dissimulée par un enduit peint imitant les joints d'une construction en pierre, sans doute pour créer une unité intérieure. Deux vestiges romans, colonnes des anciens piliers situés de part et d'autre de l'allée centrale sont
surmontés de chapiteaux et viennent rompre l'uniformité des murs. Le chapiteau de gauche est décoré d'entrelacs, ornement utilisé à l'époque carolingienne et formé de lignes courbes qui se croisent en se recouvrant. Le chapiteau de droite comporte trois frises de feuillages stylisés superposées (cf. arrigny.fr, merci fracademic.com pour la photo).