Paysage du midi (Modigliani)
Huile sur toile, 60 x 45 cm, 1919.
Début 1919, Modigliani laissa Jeanne et leur bébé à Nice se rendit à Cagnes où il partagea un atelier avec Chaïm Soutine et peignit ce paysage. Par le choix du sujet et son exécution, l’hommage à Cézanne est évident. L'artiste préoccupé en premier lieu de la forme humaine a choisi ici le format vertical du portrait pour le paysage, plutôt que la forme horizontale plus typique. La scène n'a rien d'idyllique : le ciel est rempli de nuages gris dont les formes rondes trouvent un écho dans les groupes d’arbres élancés et grêles qui masquent le village à l’arrière plan. Le paysage entre les arbres et le village, également grisâtre, est arboré, créant un sentiment de distance et de désordre à la fois. En tranchant à travers le premier plan du tableau, une bande rouge foncé représente soit une route, soit le bord du pont sur lequel se tient l’artiste. elle fait écho aux toits du village, mais intensifie également la densité du tableau et le sentiment de claustrophobie qui s’en dégage (cf. kerdonis).
Paysage du midi (Modigliani)
Huile sur toile, 60 x 45 cm, 1919.
Début 1919, Modigliani laissa Jeanne et leur bébé à Nice se rendit à Cagnes où il partagea un atelier avec Chaïm Soutine et peignit ce paysage. Par le choix du sujet et son exécution, l’hommage à Cézanne est évident. L'artiste préoccupé en premier lieu de la forme humaine a choisi ici le format vertical du portrait pour le paysage, plutôt que la forme horizontale plus typique. La scène n'a rien d'idyllique : le ciel est rempli de nuages gris dont les formes rondes trouvent un écho dans les groupes d’arbres élancés et grêles qui masquent le village à l’arrière plan. Le paysage entre les arbres et le village, également grisâtre, est arboré, créant un sentiment de distance et de désordre à la fois. En tranchant à travers le premier plan du tableau, une bande rouge foncé représente soit une route, soit le bord du pont sur lequel se tient l’artiste. elle fait écho aux toits du village, mais intensifie également la densité du tableau et le sentiment de claustrophobie qui s’en dégage (cf. kerdonis).