Nymphée et fresque du mur sud, maison de la Petite fontaine à Pompéi
La découverte de la maison de la Petite fontaine date de 1827, mais elle ne fut entièrement déblayée que douze ans plus tard. Outre sa porte principale qui présente à droite une petite loge pour le portier et l'entrée d'un escalier bien conservé, elle avait, également sur la rue de Mercure, une seconde porte par laquelle on pouvait arriver au fond de l'habitation en passant par un petit atrium où se trouvaient deux petites chambres d'hôtes très simplement décorées dans l'une desquelles on voit encore un Amour trayant une chèvre, un laraire qui n'est qu'une niche creusée dans le mur et la porte d'une assez grande pièce que ses peintures représentant des poissons, des langoustes, des poulets, un sanglier et d'autres comestibles, semblant désigner qu'elle ait été un triclinium. Au côté gauche de cette pièce, une porte donne dans l'ala de l'atrium principal. En face, une petite chambre d'esclave et un passage conduisent à la partie la plus reculée de l'habitation en traversant un corridor où se trouvent une cuisine avec les latrines près du fourneau, une chambre d'esclave, un réduit sous un escalier bien conservé et au fond à gauche une porte ouvrant sur le péristyle.
Au milieu du grand atrium de l'habitation et sur le bord du compluvium sont placées, sans se faire pendant, deux embouchures de citernes, l'une en pierre et l'autre en marbre, dont on voit encore les tuyaux par lesquels l'une des citernes recevait le trop-plein de la fontaine. Au fond de l'atrium est un tablinum pavé en mosaïque auquel on montait par un degré de marbre blanc dont le devant présente une riche guirlande avec au centre un masque scénique sculptés en très bas-relief et d'une extrême finesse de travail.
A droite du tablinum est une seconde ala, décorée de peintures représentant des femmes et des Amours sur fond blanc, dont il n'en reste que deux. Les femmes sont au nombre de trois dont deux à demi-nues, l'une tenant un petit Amour et une couronne, et celle d'en face un flambeau, celle du fond étant debout, sévèrement drapée et avec une palme. Le soubassement présente des iris et autres plantes, et une perdrix rouge bien conservée. On y reconnaît aussi un paon de grandeur naturelle et une grue de plus petite proportion. Enfin dans le haut des murailles, d'autres figures dont plusieurs à mi-corps derrière des balcons tenant des instruments de musique, un génie bachique, un Apollon, etc.
A gauche du tablinum est le corridor conduisant au jardin. C'est au fond de ce xyste que se trouve une fontaine en forme de niche, ornée de mosaïques et de coquillages découverte en juin 1527. Plus petite que celle trouvée dans la maison voisine, elle était décorée de deux chefs-d'oeuvre inestimables aujourd'hui au musée de Naples. Ce sont deux petites statues de bronze appartenant à l'art grec et représentant, l'une un petit génie tenant une oie qui jetait l'eau par son bec, l'autre un pêcheur assis sur un rocher contre lequel était appuyé un masque tragique dont rien ne paraît avoir. motivé la présence, si ce n'est le besoin de lui faire aussi jeter de l'eau dans le bassin de la fontaine. Le génie ailé était placé sur une petite colonne au milieu du bassin, et le pêcheur sur le bord, ce dernier remplacé aujourd'hui par une copie. Le cul-de-four présente une femme à mi-corps terminée en bas par des enroulements en forme de rinceaux. La muraille contre laquelle est appuyée la fontaine est ornée de grands paysages dont le plus curieux est la vue d'un port placé à l'embouchure d'une rivière (cf. mediterranees.net, merci Miguel Hermoso Cuesta pour la photo).
Nymphée et fresque du mur sud, maison de la Petite fontaine à Pompéi
La découverte de la maison de la Petite fontaine date de 1827, mais elle ne fut entièrement déblayée que douze ans plus tard. Outre sa porte principale qui présente à droite une petite loge pour le portier et l'entrée d'un escalier bien conservé, elle avait, également sur la rue de Mercure, une seconde porte par laquelle on pouvait arriver au fond de l'habitation en passant par un petit atrium où se trouvaient deux petites chambres d'hôtes très simplement décorées dans l'une desquelles on voit encore un Amour trayant une chèvre, un laraire qui n'est qu'une niche creusée dans le mur et la porte d'une assez grande pièce que ses peintures représentant des poissons, des langoustes, des poulets, un sanglier et d'autres comestibles, semblant désigner qu'elle ait été un triclinium. Au côté gauche de cette pièce, une porte donne dans l'ala de l'atrium principal. En face, une petite chambre d'esclave et un passage conduisent à la partie la plus reculée de l'habitation en traversant un corridor où se trouvent une cuisine avec les latrines près du fourneau, une chambre d'esclave, un réduit sous un escalier bien conservé et au fond à gauche une porte ouvrant sur le péristyle.
Au milieu du grand atrium de l'habitation et sur le bord du compluvium sont placées, sans se faire pendant, deux embouchures de citernes, l'une en pierre et l'autre en marbre, dont on voit encore les tuyaux par lesquels l'une des citernes recevait le trop-plein de la fontaine. Au fond de l'atrium est un tablinum pavé en mosaïque auquel on montait par un degré de marbre blanc dont le devant présente une riche guirlande avec au centre un masque scénique sculptés en très bas-relief et d'une extrême finesse de travail.
A droite du tablinum est une seconde ala, décorée de peintures représentant des femmes et des Amours sur fond blanc, dont il n'en reste que deux. Les femmes sont au nombre de trois dont deux à demi-nues, l'une tenant un petit Amour et une couronne, et celle d'en face un flambeau, celle du fond étant debout, sévèrement drapée et avec une palme. Le soubassement présente des iris et autres plantes, et une perdrix rouge bien conservée. On y reconnaît aussi un paon de grandeur naturelle et une grue de plus petite proportion. Enfin dans le haut des murailles, d'autres figures dont plusieurs à mi-corps derrière des balcons tenant des instruments de musique, un génie bachique, un Apollon, etc.
A gauche du tablinum est le corridor conduisant au jardin. C'est au fond de ce xyste que se trouve une fontaine en forme de niche, ornée de mosaïques et de coquillages découverte en juin 1527. Plus petite que celle trouvée dans la maison voisine, elle était décorée de deux chefs-d'oeuvre inestimables aujourd'hui au musée de Naples. Ce sont deux petites statues de bronze appartenant à l'art grec et représentant, l'une un petit génie tenant une oie qui jetait l'eau par son bec, l'autre un pêcheur assis sur un rocher contre lequel était appuyé un masque tragique dont rien ne paraît avoir. motivé la présence, si ce n'est le besoin de lui faire aussi jeter de l'eau dans le bassin de la fontaine. Le génie ailé était placé sur une petite colonne au milieu du bassin, et le pêcheur sur le bord, ce dernier remplacé aujourd'hui par une copie. Le cul-de-four présente une femme à mi-corps terminée en bas par des enroulements en forme de rinceaux. La muraille contre laquelle est appuyée la fontaine est ornée de grands paysages dont le plus curieux est la vue d'un port placé à l'embouchure d'une rivière (cf. mediterranees.net, merci Miguel Hermoso Cuesta pour la photo).