Donjon du château de La Roche-Guyon
La construction centrale de la fin du XIIème siècle (1190) a un profil en amande (12 m de diamètre et 3 m d'épaisseur), les deux enceintes concentriques ou chemises (la seconde étant plus tardive : guerre de cent ans ?) en éperon (4 m d'épaisseur), n'ayant aucune partie saillante. Haute à l'origine de 38 m, la tour du donjon à 5 niveaux a perdu ses couronnements en 1793, où elle a été arasée d'un tiers (de ce fait, aujourd'hui, le second étage est à ciel ouvert et à une altitude de 105 m, sa base étant à 80 m, soit une hauteur de 25 m).
L'escalier souterrain débouche ici en A, près des latrines disposées à l'intérieur de la chemise. Les deux poternes (G et G') qui mènent à l'enceinte extérieure sont défendues par deux parapets se coupant à angles droits, le chemin de ronde E commandant quant à lui tout l'escarpement. La poterne C mène à l'escalier à vis desservant les étages supérieurs séparés par des planchers de bois (à l'intérieur de la cour du donjon en S : silo à salaisons). Sans cheminée, le donjon était avant tout un ouvrage militaire. Celui-ci ressemble beaucoup au Château-Gaillard, bâti un peu ultérieurement par Richard Coeur de Lion en 1197, à qui il a servi de modèle (cf. E Viollet-le-duc Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIème au XVIème siècle, 1854-1868, tome 3 et PA Lablaude, photo : chateau-fort-manoir-chateau.eu).
Pour voir le plan du donjon :
Donjon du château de La Roche-Guyon
La construction centrale de la fin du XIIème siècle (1190) a un profil en amande (12 m de diamètre et 3 m d'épaisseur), les deux enceintes concentriques ou chemises (la seconde étant plus tardive : guerre de cent ans ?) en éperon (4 m d'épaisseur), n'ayant aucune partie saillante. Haute à l'origine de 38 m, la tour du donjon à 5 niveaux a perdu ses couronnements en 1793, où elle a été arasée d'un tiers (de ce fait, aujourd'hui, le second étage est à ciel ouvert et à une altitude de 105 m, sa base étant à 80 m, soit une hauteur de 25 m).
L'escalier souterrain débouche ici en A, près des latrines disposées à l'intérieur de la chemise. Les deux poternes (G et G') qui mènent à l'enceinte extérieure sont défendues par deux parapets se coupant à angles droits, le chemin de ronde E commandant quant à lui tout l'escarpement. La poterne C mène à l'escalier à vis desservant les étages supérieurs séparés par des planchers de bois (à l'intérieur de la cour du donjon en S : silo à salaisons). Sans cheminée, le donjon était avant tout un ouvrage militaire. Celui-ci ressemble beaucoup au Château-Gaillard, bâti un peu ultérieurement par Richard Coeur de Lion en 1197, à qui il a servi de modèle (cf. E Viollet-le-duc Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIème au XVIème siècle, 1854-1868, tome 3 et PA Lablaude, photo : chateau-fort-manoir-chateau.eu).
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