L'Etang à Montgeron (C Monet - W 420)
Huile sur toile, 172 x 193 cm, 1876 (W 420), musée de l'Ermitage, Saint-Péterbourg.
Ce tableau est l'un des quatre panneaux décoratifs (dont deux au musée de l'Ermitage, W 416 et 433 respectivement aux musées d'Orsay et de la Chasse à Paris) commandés par le financier E Hoschedé, pour orner le grand salon du château de Rottenburg à Montgeron. L'étang de Montgeron a constitué pour C Monet une retraite qu'Argenteuil ne lui avait jamais offerte. Si la scène y est sans issue, sa profondeur par contre est infinie. En éliminant le personnage féminin de droite (probablement Alice Hoschedé, sa future femme avec qui il vivra à Giverny, après la mort de Camille Doncieux, sa première femme) et en ajoutant quelques nymphéas à l'étang, nous pourrions presque confondre cette vue avec une oeuvre réalisée à Giverny. C Monet ne semble ici préoccupé que de resituer les impressions produites par la surface miroitante de cet étang, captant les fluctuations de la lumière qui filtre à travers le feuillage des arbres et créant un monde intime et personnel.
A présent en effet, toutes les références à la vie moderne, notamment celles d'Argenteuil, ayant disparu, ses préoccupations, qui faisaient bien sûr depuis longtemps partie de son art, en viennent presque à constituer la totalité du sujet (cf. P Tucker).
Merci à Peter pour la photo :
L'Etang à Montgeron (C Monet - W 420)
Huile sur toile, 172 x 193 cm, 1876 (W 420), musée de l'Ermitage, Saint-Péterbourg.
Ce tableau est l'un des quatre panneaux décoratifs (dont deux au musée de l'Ermitage, W 416 et 433 respectivement aux musées d'Orsay et de la Chasse à Paris) commandés par le financier E Hoschedé, pour orner le grand salon du château de Rottenburg à Montgeron. L'étang de Montgeron a constitué pour C Monet une retraite qu'Argenteuil ne lui avait jamais offerte. Si la scène y est sans issue, sa profondeur par contre est infinie. En éliminant le personnage féminin de droite (probablement Alice Hoschedé, sa future femme avec qui il vivra à Giverny, après la mort de Camille Doncieux, sa première femme) et en ajoutant quelques nymphéas à l'étang, nous pourrions presque confondre cette vue avec une oeuvre réalisée à Giverny. C Monet ne semble ici préoccupé que de resituer les impressions produites par la surface miroitante de cet étang, captant les fluctuations de la lumière qui filtre à travers le feuillage des arbres et créant un monde intime et personnel.
A présent en effet, toutes les références à la vie moderne, notamment celles d'Argenteuil, ayant disparu, ses préoccupations, qui faisaient bien sûr depuis longtemps partie de son art, en viennent presque à constituer la totalité du sujet (cf. P Tucker).
Merci à Peter pour la photo :