La Toilette (Bonnard)
Huile sur toile, 119 x 79, 1914-1921, musée d'Orsay, Paris.
Beaucoup des nus de cette période sont difficilement situables, ces tableaux ayant été composés à Vernon, Paris, Arcachon, Deauville et dans le midi (Bonnard y louant différents hôtels, pensions ou villas). Suivant les lieux, le thème du nu à la baignoire succède aux nus au tub et jeux de glace dans le cabinet de toilette, Bonnard les peignant de mémoire à partir des dessins de ses carnets. Ces séries de nus marquent de fait la dissolution des corps dans la peinture et leur intense complexité visuelle et expressive dans le somptueux reliquaire de la couleur.
Dans cette composition retouchée en 1921, le corps s'impose avec une grande présence tandis que son reflet est en partie masqué. On croit voir une porte avant d'apercevoir l'armoire à glace, Si le modèle est devant son miroir, son reflet cède la champ visuel aux plans verticaux qui rythment l'oeuvre. L'encadrement du premier plan cloisonne l'espace et divise le tableau en deux parties. La profondeur est restituée par la paroi latérale. La palette douce est dominée par le rose et le bleu pâles, rehaussés d'éléments noirs et bruns (cf. musée d'Art moderne de la ville de Paris).
La Toilette (Bonnard)
Huile sur toile, 119 x 79, 1914-1921, musée d'Orsay, Paris.
Beaucoup des nus de cette période sont difficilement situables, ces tableaux ayant été composés à Vernon, Paris, Arcachon, Deauville et dans le midi (Bonnard y louant différents hôtels, pensions ou villas). Suivant les lieux, le thème du nu à la baignoire succède aux nus au tub et jeux de glace dans le cabinet de toilette, Bonnard les peignant de mémoire à partir des dessins de ses carnets. Ces séries de nus marquent de fait la dissolution des corps dans la peinture et leur intense complexité visuelle et expressive dans le somptueux reliquaire de la couleur.
Dans cette composition retouchée en 1921, le corps s'impose avec une grande présence tandis que son reflet est en partie masqué. On croit voir une porte avant d'apercevoir l'armoire à glace, Si le modèle est devant son miroir, son reflet cède la champ visuel aux plans verticaux qui rythment l'oeuvre. L'encadrement du premier plan cloisonne l'espace et divise le tableau en deux parties. La profondeur est restituée par la paroi latérale. La palette douce est dominée par le rose et le bleu pâles, rehaussés d'éléments noirs et bruns (cf. musée d'Art moderne de la ville de Paris).