Zone géothermique de Hverir
L'augmentation de température constatée dans le sous-sol (gradient géothermique) à mesure que l'on s'éloigne de sa surface est en moyenne d'environ 1 °C tous les 33 m en Europe, soit de 3 °C tous les 100 m (plus profondément il baisse jusqu'à 0,1 °C par km). Dans les zones géothermiques à haute température (ou haute enthalpie), les réservoirs de fluides généralement localisés entre 1 500 et 3 000 m de profondeur atteignent ou dépassent 150°C. Dans celle de Hverir, au pied de la montagne rhyolitique multicolore de Námafjall (la montagne de la mine), la nappe aquifère dépasse 200°C à 1 000 m de profondeur.
Cette zone comprend des évents de vapeur d'eau (fumerolles et solfatares, de l'italien solfo : soufre) et des marmites de boue, accompagnés de divers gaz dont l'hydrogène sulfuré qui donne à ces sources chaudes leur odeur caractéristique. Ces évents entraînent des dépôts de geysérite de couleur blanchâtre et de soufre de couleur jaunâtre. Ces derniers ont d'ailleurs fait l'objet d'une exploitation millénaire pour notamment produire de la poudre à canon. Celle-ci est en effet un mélange d'éléments très combustibles : 10 % de soufre et 15 % de charbon, avec un corps très oxydant : 75 % de salpêtre.
Les solfatares sont des émanations notamment composées de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone (CO2), d'ammoniac (NH3), de méthane (CH4), d'hydrogène (H2) et de sulfure d'hydrogène (H2S). A ceux-ci, les fumerolles ajoutent l'acide chlorhydrique (HCL) et différents chlorures : sublimés, NaCL et FeCL3... Dans les marmites de boue, les gaz chauds traversant la nappe d'eau souterraine la rendent acide. Du coup, celle-ci attaque la roche et donne par altération des argiles formant une boue très fluide. En s'échappant, les gaz entretiennent enfin un bouillonnement continuel (cf. Wikipésia, G Bordin et alii).
Merci Camille pour la photo et Eilko pour la vidéo de 2:56 minutes (indicative spatiotemporellement et avec le son) :
Zone géothermique de Hverir
L'augmentation de température constatée dans le sous-sol (gradient géothermique) à mesure que l'on s'éloigne de sa surface est en moyenne d'environ 1 °C tous les 33 m en Europe, soit de 3 °C tous les 100 m (plus profondément il baisse jusqu'à 0,1 °C par km). Dans les zones géothermiques à haute température (ou haute enthalpie), les réservoirs de fluides généralement localisés entre 1 500 et 3 000 m de profondeur atteignent ou dépassent 150°C. Dans celle de Hverir, au pied de la montagne rhyolitique multicolore de Námafjall (la montagne de la mine), la nappe aquifère dépasse 200°C à 1 000 m de profondeur.
Cette zone comprend des évents de vapeur d'eau (fumerolles et solfatares, de l'italien solfo : soufre) et des marmites de boue, accompagnés de divers gaz dont l'hydrogène sulfuré qui donne à ces sources chaudes leur odeur caractéristique. Ces évents entraînent des dépôts de geysérite de couleur blanchâtre et de soufre de couleur jaunâtre. Ces derniers ont d'ailleurs fait l'objet d'une exploitation millénaire pour notamment produire de la poudre à canon. Celle-ci est en effet un mélange d'éléments très combustibles : 10 % de soufre et 15 % de charbon, avec un corps très oxydant : 75 % de salpêtre.
Les solfatares sont des émanations notamment composées de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone (CO2), d'ammoniac (NH3), de méthane (CH4), d'hydrogène (H2) et de sulfure d'hydrogène (H2S). A ceux-ci, les fumerolles ajoutent l'acide chlorhydrique (HCL) et différents chlorures : sublimés, NaCL et FeCL3... Dans les marmites de boue, les gaz chauds traversant la nappe d'eau souterraine la rendent acide. Du coup, celle-ci attaque la roche et donne par altération des argiles formant une boue très fluide. En s'échappant, les gaz entretiennent enfin un bouillonnement continuel (cf. Wikipésia, G Bordin et alii).
Merci Camille pour la photo et Eilko pour la vidéo de 2:56 minutes (indicative spatiotemporellement et avec le son) :