Le sorcier maléfique
Peu avant sa mort, le vieil homme lui confia une malle dans laquelle Oswald découvrit un grand nombre de grimoires dans lesquels était consigné tout ce qu’il fallait pour détruire et désespérer les créatures vivantes.
Mais le vieux sorcier avait mis une condition à son cadeau :
- Oswald, tu es le dernier enfant de la dynastie de Merlin. Si tu veux véritablement entrer en possession de ces livres, tu dois me promettre de trouver une épouse digne de toi. Et de lui faire un enfant, un enfant qui continuera ton œuvre et la mienne.
- Mais comment, grand-père ? Je ne connais personne. Et encore moins les femmes.
- Je sais, je sais, Oswald. Mais écoute donc. Il y a près de quinze ans, j’ai affronté dans le royaume de Kalamine, un seigneur redoutable, le comte Smiroff. Il était si valeureux au combat, qu’il força mon admiration. Et qu’exceptionnellement, j’ai décidé de lui laisser la vie sauve. Mais à une condition : qu’il me donne en mariage la première femme qu’il croiserait en rentrant chez lui. Le comte accepta mon marché et le signa de son sang sur le parchemin que voici. Il pensait qu’il ne croiserait qu’une domestique, que sa promesse ne l’engagerait pas...mais ce fut son épouse, enceinte de huit mois, qui vint à sa rencontre. Tu imagines aisément à quel point il fut bouleversé. Hélas,la pauvre femme mourut en mettant leur enfant au monde. Je ne pus donc obtenir l’épouse que je convoitais. Mais l’enfant du comte était une fille, toujours en vie. A l’heure qu’il est, la petite est presque en âge de se marier. Alors, c’est toi qui ira de ma part, la chercher. Son père ne pourra pas te la refuser. Ainsi, grâce à moi, descendance te sera assurée.
Oswald promit. Plus pour obtenir les grimoires qu’il convoitait que pour respecter les dernières volontés du vieux sorcier. Il ne voulait pas se marier. Ce qui le passionnait, c’était le pouvoir, les richesses qu’il pouvait encore obtenir grâce aux formules de ses ancêtres.
Depuis cet héritage, dans son laboratoire secret, il ne cessait de fabriquer les potions et les sortilèges les plus maléfiques, et bientôt, il commença à tester leurs effets sur tous ceux et celles qu’il rencontrait, afin de les dominer, de les réduire en esclavage ou de s’en servir comme légion zélée à sa cause.
C’est ainsi qu’il gagna en terres et en pouvoir, et qu’il transforma peu à peu les curieux et les étourdis qui s’approchaient un peu trop de son domicile, qui en vampire, qui en balai, qui en seau, qui en statuette de pierre ou de métal…Ce genre de sort l’amusait beaucoup.
La forêt où il vivait s’était donc peu à peu vidée de ses habitants...à l’exception d’un domaine secret, protégé des anges et des fées, la vallée heureuse.
Le sorcier maléfique
Peu avant sa mort, le vieil homme lui confia une malle dans laquelle Oswald découvrit un grand nombre de grimoires dans lesquels était consigné tout ce qu’il fallait pour détruire et désespérer les créatures vivantes.
Mais le vieux sorcier avait mis une condition à son cadeau :
- Oswald, tu es le dernier enfant de la dynastie de Merlin. Si tu veux véritablement entrer en possession de ces livres, tu dois me promettre de trouver une épouse digne de toi. Et de lui faire un enfant, un enfant qui continuera ton œuvre et la mienne.
- Mais comment, grand-père ? Je ne connais personne. Et encore moins les femmes.
- Je sais, je sais, Oswald. Mais écoute donc. Il y a près de quinze ans, j’ai affronté dans le royaume de Kalamine, un seigneur redoutable, le comte Smiroff. Il était si valeureux au combat, qu’il força mon admiration. Et qu’exceptionnellement, j’ai décidé de lui laisser la vie sauve. Mais à une condition : qu’il me donne en mariage la première femme qu’il croiserait en rentrant chez lui. Le comte accepta mon marché et le signa de son sang sur le parchemin que voici. Il pensait qu’il ne croiserait qu’une domestique, que sa promesse ne l’engagerait pas...mais ce fut son épouse, enceinte de huit mois, qui vint à sa rencontre. Tu imagines aisément à quel point il fut bouleversé. Hélas,la pauvre femme mourut en mettant leur enfant au monde. Je ne pus donc obtenir l’épouse que je convoitais. Mais l’enfant du comte était une fille, toujours en vie. A l’heure qu’il est, la petite est presque en âge de se marier. Alors, c’est toi qui ira de ma part, la chercher. Son père ne pourra pas te la refuser. Ainsi, grâce à moi, descendance te sera assurée.
Oswald promit. Plus pour obtenir les grimoires qu’il convoitait que pour respecter les dernières volontés du vieux sorcier. Il ne voulait pas se marier. Ce qui le passionnait, c’était le pouvoir, les richesses qu’il pouvait encore obtenir grâce aux formules de ses ancêtres.
Depuis cet héritage, dans son laboratoire secret, il ne cessait de fabriquer les potions et les sortilèges les plus maléfiques, et bientôt, il commença à tester leurs effets sur tous ceux et celles qu’il rencontrait, afin de les dominer, de les réduire en esclavage ou de s’en servir comme légion zélée à sa cause.
C’est ainsi qu’il gagna en terres et en pouvoir, et qu’il transforma peu à peu les curieux et les étourdis qui s’approchaient un peu trop de son domicile, qui en vampire, qui en balai, qui en seau, qui en statuette de pierre ou de métal…Ce genre de sort l’amusait beaucoup.
La forêt où il vivait s’était donc peu à peu vidée de ses habitants...à l’exception d’un domaine secret, protégé des anges et des fées, la vallée heureuse.