Pavillon de la Tunisie
1.0 Nom d’origine : Pavillon de la Tunisie
1.1 Nom usuel : Restaurant (casse-croûte)
1.2 Adresse : Secteur île Notre-Dame
No. du Lot : 4272
Plan-repère : No. 468
1.3 Ville : Montréal
1.4 Type de bâtiment : Pavillon
1.5 Particularité du bâtiment : Provisoire
1.6 Superficie et dimensions :
Dimensions : 81’ x 129’
Hauteur : 17’
Superficie : 14 700 pi. ca.
1.7 Protection/statut : Inconnu
1.8 Propriétaire initial (maître d'ouvrage) : Commissariat général
de la Tunisie
1.9 Propriétaire actuel : Ville de Montréal
____________________________________________________
2. Données historiques
2.1 Description de la commande :
Construction provisoire conçue pour abriter le pavillon de la Tunisie.
Le thème du pavillon étant «L’artisanat, le tourisme, l’agriculture et
l’industrie», celui-ci accueillera des artisans montrant la fabrication de
tapis et le ciselage du cuivre.
2.2 Dates importantes :
Projet initié : octobre 1965
Début de la construction : ---
Fin des travaux : octobre 1966
2.3 Concepteurs :
Marmey, Haddad, & Miljevitch, architectes concepteur (Tunis)
André Blouin, architecte associé (Montréal)
2.4 Autres spécialistes :
Ingénieurs :
Structure : Bourgeois, Martineau, Samson (Montréal)
Mécanique et électrique : Pageau & Morel (Montréal)
Entrepreneur général :
Dumez Canada Limited (Montréal)
2.5 Modifications significatives :
1974 : Réaménagement du pavillon en maison d’accueil pour
invités de marque lors des jeux olympiques de 1976.
1978 : Démolition de la passerelle extérieure lors de la
construction de la piste de course.
1980 : Rénovations dans le cadre des Floralies internationales
(mise en eau et peinture du bassin, aménagement d’un sentier
et d’arbustes sur la façade ouest).
1995 : Réfection pour abriter la section d’horticulture du jardin
botanique de la Ville de Montréal :
- disparition des portes monumentales et des moucharabiehs ;
- rajout d’un nouveau mur dans le hall d’entrée (et ajout d’une
murale contemporaine);
- déplacement des grilles en fer forgé;
- enlèvement de la mosaïque Orphée du patio;
- enlèvement des bassins d’eau.
Depuis 2005 : Réfection des façades, percement de nouvelles
ouvertures, aménagement d’un nouvel escalier, réaménagement
du site.
2.6 Usage actuel :
Restaurant (casse-croûte).
2.7 État physique actuel :
Le bâtiment est en bon état.
3. Description
3.1 Description synthèse :
De facture moderne, ce petit bâtiment est d’une grande simplicité architecturale. L’édifice est un volume rectangulaire blanc reposant
sur un bassin d’eau. Au centre de ce volume se trouve un patio de forme carrée. Sur la façade avant, une large rampe d’accès
enjambe un bassin d’eau et mène à l’entrée principale. Cette rampe débouche sur deux portes monumentales en cèdre massif
sculptées et ajourées comme des dentelles. Les autres façades sont opaques, à l’exception de celle située à droite de l’entrée
principale qui offre une grande baie vitrée en bois s’ouvrant sur le fleuve St-Laurent. Le bassin d’eau qui ceinture presque
entièrement l’édifice est recouvert de carreaux de faïence bleus et blancs.
L’intérieur du bâtiment s’organise le long de deux axes perpendiculaires. Le premier axe comprend l’entrée principale, le hall et la
salle d’accueil, au fond de laquelle se trouve une grande mosaïque. L’autre axe se compose de la reconstitution d’un souk, du patio,
d’un hall, et d’un restaurant avec son café bar mauresque. Le patio à colonnades, inspirées des palais mauresques, constitue le
centre d’intérêt principal du bâtiment. Le patio s’ouvre sur le souk et les trois aires d’exposition. Le plancher du pavillon est en
marbre rose d’Italie. L’atrium est recouvert d’un dôme translucide en fibre de verre. Les voûtes et chapiteaux sont en stuc. Au soussol,
à l’arrière, se trouvent les annexes de la cuisine et la salle de dépôt avec leur accès direct sur l’extérieur.
Le sol du patio est recouvert d’une reproduction de la mosaïque romaine du 2e siècle représentant Orphée jouant de la lyre. Cette
mosaïque de 9 pieds par 12 pieds provient d’une maison romaine découverte à la Chebba, en Tunisie.
Les murs extérieurs sont en porte-à-faux sur la façade, créant ainsi un espace entre le périmètre du plancher et les murs intérieurs.
Le jour, l’éclairage et la ventilation sont assurés par des vitres coulissantes situées au plancher de cet espace périphérique. L’air
entrant est ainsi rafraîchi par le bassin. La nuit, des projecteurs encastrés sous le porte-à-faux éclairent l’intérieur et le bassin
extérieur. Ce volume flottant d’un blanc éclatant sert de support épuré pour l’installation d’éléments faisant référence à l’architecture
tunisienne (portes cloutées, moucharabieh, panneaux sculptés, céramiques). Ces éléments sont en bois de pin ou de merisier, en
stuc, en fer forgé, ou encore en marbre. À l’entrée, près de la rampe, se trouve le drapeau tunisien accroché à un mat en bois de
sapin Douglas.
3.2 Construction :
Étant donné son caractère provisoire, le pavillon de la Tunisie fut construit avec des matériaux bon marché. La structure de l’édifice
est en acier ; les murs sont faits de dalles de béton préfabriqué. L’édifice repose sur des semelles et pieux à base évasée en béton
armé avec chapeaux de pieux et longrines en béton. Les murs et les plafonds sont recouverts de stuc. Le plancher en béton est
recouvert de marbre. Les cadres de portes ainsi que les châssis des grandes baies vitrées sont en pin. Le vitrage simple est fait de
verre poli. La toiture de type multicouche repose sur la charpente d’acier et un solin en tôle d’acier galvanisé fait le raccord entre la
toiture et le mur.
3.3 Contexte :
Entouré d’un îlot gazonné agrémenté de plantes méditerranéennes, ce petit pavillon est situé en bordure du chenal Lemoyne, non
loin du pont du Cosmos et du pavillon de l’URSS. Localisé à deux pas de la Place d’Afrique, et tout près du pavillon du Maroc, il fait
partie d’un groupe de pavillons associés aux pays arabes.
4. Évaluation
A. Valeur documentaire / histoire de Montréal, du Québec, et internationale :
Un des objectifs de l’Exposition universelle de Montréal était de rapprocher les peuples. Dans un exposé qui a précédé l’ouverture
du pavillon de la Tunisie, M. Dupuy, commissaire général de l’Expo explique que «ce qui rapproche les hommes est plus important
que ce qui les divise» (1964). Convaincu que la présence du pavillon allait renforcer davantage l’amitié entre les peuples canadiens
et tunisiens, et développer la connaissance mutuelle des deux cultures, le gouvernement tunisien a fait don de son pavillon à la ville
de Montréal. Dans cette optique, le pavillon accueillera, entre autres, la conférence sur l’émancipation des tunisiennes intitulée «La
Femme dans l’État et la société». Le pavillon est un témoin privilégié de ces liens culturels et de cette ouverture.
B. Valeur documentaire / histoire de l’architecture :
Si l’on reconnaît une valeur programmatique au thème choisi pour ce pavillon, il est vraisemblable de penser que les architectes ont
cherché à traduire dans une forme architecturale appropriée la coexistence en Tunisie de la modernité avec la tradition. Ce volume
simple et dépouillé fait en effet référence tant aux formes géométriques de l’architecture moderne internationale qu’à celles de
l’architecture vernaculaire tunisienne. Véritable mariage entre rationalisme et tradition, dans l’esprit des réalisations de l’architecte
Jacques Marmey en Tunisie, ce pavillon témoigne ainsi d’une approche architecturale originale qui permettait de rendre compte du
fait que la Tunisie est un pays moderne imprégné d’une longue histoire.
C. Intégrité
Objet : Vu de l’extérieur, le pavillon de la Tunisie est aujourd’hui méconnaissable. Les éléments traditionnels qui lui donnaient sa
spécificité, tel les portes d’entrée en cèdre massif conçues dans la tradition de l’ébénisterie tunisienne, ont aujourd’hui complètement
disparu. Le pavillon a par ailleurs fait l’objet d’importantes rénovations. La façade est maintenant recouverte de lattes de bois, les
murs ont été percés de nouvelles ouvertures, le bassin d’eau a été remblayé et la passerelle a été enlevée. À l’intérieur,
l’aménagement a également été modifié, un nouveau mur ayant été construit face à l’entrée et les grilles en fer forgé ayant été
déplacées. Pour toutes ces raisons, il est possible d’affirmer que l’intégrité physique du pavillon a été fortement altérée.
Contexte : Le contexte dans lequel le pavillon s’insérait a été complètement transformé. Les pavillons entourant le pavillon de la
Tunisie ont tous été démolis et le secteur ayant été réaménagé pour accommoder une section de la piste de course du circuit Gilles-
Villeneuve. À ce titre, l’environnement physique au sein duquel se trouve le pavillon a largement perdu de son intégrité.
D. Authenticité
Objet : Mis à part la présence du casse-croûte, dont l’usage à une certaine compatibilité avec l’une des fonctions d’origine du
pavillon, le bâtiment d’aujourd’hui à largement perdu de son authenticité.
Contexte : L’environnement immédiat du pavillon ayant beaucoup changé, tant au niveau de son usage qu’à celui de son
aménagement, et le pavillon ayant largement perdu le lien qui l’unissait au site, il est possible d’affirme que le contexte dans lequel
ce pavillon est inséré a largement perdu de son authenticité.
Pavillon de la Tunisie
1.0 Nom d’origine : Pavillon de la Tunisie
1.1 Nom usuel : Restaurant (casse-croûte)
1.2 Adresse : Secteur île Notre-Dame
No. du Lot : 4272
Plan-repère : No. 468
1.3 Ville : Montréal
1.4 Type de bâtiment : Pavillon
1.5 Particularité du bâtiment : Provisoire
1.6 Superficie et dimensions :
Dimensions : 81’ x 129’
Hauteur : 17’
Superficie : 14 700 pi. ca.
1.7 Protection/statut : Inconnu
1.8 Propriétaire initial (maître d'ouvrage) : Commissariat général
de la Tunisie
1.9 Propriétaire actuel : Ville de Montréal
____________________________________________________
2. Données historiques
2.1 Description de la commande :
Construction provisoire conçue pour abriter le pavillon de la Tunisie.
Le thème du pavillon étant «L’artisanat, le tourisme, l’agriculture et
l’industrie», celui-ci accueillera des artisans montrant la fabrication de
tapis et le ciselage du cuivre.
2.2 Dates importantes :
Projet initié : octobre 1965
Début de la construction : ---
Fin des travaux : octobre 1966
2.3 Concepteurs :
Marmey, Haddad, & Miljevitch, architectes concepteur (Tunis)
André Blouin, architecte associé (Montréal)
2.4 Autres spécialistes :
Ingénieurs :
Structure : Bourgeois, Martineau, Samson (Montréal)
Mécanique et électrique : Pageau & Morel (Montréal)
Entrepreneur général :
Dumez Canada Limited (Montréal)
2.5 Modifications significatives :
1974 : Réaménagement du pavillon en maison d’accueil pour
invités de marque lors des jeux olympiques de 1976.
1978 : Démolition de la passerelle extérieure lors de la
construction de la piste de course.
1980 : Rénovations dans le cadre des Floralies internationales
(mise en eau et peinture du bassin, aménagement d’un sentier
et d’arbustes sur la façade ouest).
1995 : Réfection pour abriter la section d’horticulture du jardin
botanique de la Ville de Montréal :
- disparition des portes monumentales et des moucharabiehs ;
- rajout d’un nouveau mur dans le hall d’entrée (et ajout d’une
murale contemporaine);
- déplacement des grilles en fer forgé;
- enlèvement de la mosaïque Orphée du patio;
- enlèvement des bassins d’eau.
Depuis 2005 : Réfection des façades, percement de nouvelles
ouvertures, aménagement d’un nouvel escalier, réaménagement
du site.
2.6 Usage actuel :
Restaurant (casse-croûte).
2.7 État physique actuel :
Le bâtiment est en bon état.
3. Description
3.1 Description synthèse :
De facture moderne, ce petit bâtiment est d’une grande simplicité architecturale. L’édifice est un volume rectangulaire blanc reposant
sur un bassin d’eau. Au centre de ce volume se trouve un patio de forme carrée. Sur la façade avant, une large rampe d’accès
enjambe un bassin d’eau et mène à l’entrée principale. Cette rampe débouche sur deux portes monumentales en cèdre massif
sculptées et ajourées comme des dentelles. Les autres façades sont opaques, à l’exception de celle située à droite de l’entrée
principale qui offre une grande baie vitrée en bois s’ouvrant sur le fleuve St-Laurent. Le bassin d’eau qui ceinture presque
entièrement l’édifice est recouvert de carreaux de faïence bleus et blancs.
L’intérieur du bâtiment s’organise le long de deux axes perpendiculaires. Le premier axe comprend l’entrée principale, le hall et la
salle d’accueil, au fond de laquelle se trouve une grande mosaïque. L’autre axe se compose de la reconstitution d’un souk, du patio,
d’un hall, et d’un restaurant avec son café bar mauresque. Le patio à colonnades, inspirées des palais mauresques, constitue le
centre d’intérêt principal du bâtiment. Le patio s’ouvre sur le souk et les trois aires d’exposition. Le plancher du pavillon est en
marbre rose d’Italie. L’atrium est recouvert d’un dôme translucide en fibre de verre. Les voûtes et chapiteaux sont en stuc. Au soussol,
à l’arrière, se trouvent les annexes de la cuisine et la salle de dépôt avec leur accès direct sur l’extérieur.
Le sol du patio est recouvert d’une reproduction de la mosaïque romaine du 2e siècle représentant Orphée jouant de la lyre. Cette
mosaïque de 9 pieds par 12 pieds provient d’une maison romaine découverte à la Chebba, en Tunisie.
Les murs extérieurs sont en porte-à-faux sur la façade, créant ainsi un espace entre le périmètre du plancher et les murs intérieurs.
Le jour, l’éclairage et la ventilation sont assurés par des vitres coulissantes situées au plancher de cet espace périphérique. L’air
entrant est ainsi rafraîchi par le bassin. La nuit, des projecteurs encastrés sous le porte-à-faux éclairent l’intérieur et le bassin
extérieur. Ce volume flottant d’un blanc éclatant sert de support épuré pour l’installation d’éléments faisant référence à l’architecture
tunisienne (portes cloutées, moucharabieh, panneaux sculptés, céramiques). Ces éléments sont en bois de pin ou de merisier, en
stuc, en fer forgé, ou encore en marbre. À l’entrée, près de la rampe, se trouve le drapeau tunisien accroché à un mat en bois de
sapin Douglas.
3.2 Construction :
Étant donné son caractère provisoire, le pavillon de la Tunisie fut construit avec des matériaux bon marché. La structure de l’édifice
est en acier ; les murs sont faits de dalles de béton préfabriqué. L’édifice repose sur des semelles et pieux à base évasée en béton
armé avec chapeaux de pieux et longrines en béton. Les murs et les plafonds sont recouverts de stuc. Le plancher en béton est
recouvert de marbre. Les cadres de portes ainsi que les châssis des grandes baies vitrées sont en pin. Le vitrage simple est fait de
verre poli. La toiture de type multicouche repose sur la charpente d’acier et un solin en tôle d’acier galvanisé fait le raccord entre la
toiture et le mur.
3.3 Contexte :
Entouré d’un îlot gazonné agrémenté de plantes méditerranéennes, ce petit pavillon est situé en bordure du chenal Lemoyne, non
loin du pont du Cosmos et du pavillon de l’URSS. Localisé à deux pas de la Place d’Afrique, et tout près du pavillon du Maroc, il fait
partie d’un groupe de pavillons associés aux pays arabes.
4. Évaluation
A. Valeur documentaire / histoire de Montréal, du Québec, et internationale :
Un des objectifs de l’Exposition universelle de Montréal était de rapprocher les peuples. Dans un exposé qui a précédé l’ouverture
du pavillon de la Tunisie, M. Dupuy, commissaire général de l’Expo explique que «ce qui rapproche les hommes est plus important
que ce qui les divise» (1964). Convaincu que la présence du pavillon allait renforcer davantage l’amitié entre les peuples canadiens
et tunisiens, et développer la connaissance mutuelle des deux cultures, le gouvernement tunisien a fait don de son pavillon à la ville
de Montréal. Dans cette optique, le pavillon accueillera, entre autres, la conférence sur l’émancipation des tunisiennes intitulée «La
Femme dans l’État et la société». Le pavillon est un témoin privilégié de ces liens culturels et de cette ouverture.
B. Valeur documentaire / histoire de l’architecture :
Si l’on reconnaît une valeur programmatique au thème choisi pour ce pavillon, il est vraisemblable de penser que les architectes ont
cherché à traduire dans une forme architecturale appropriée la coexistence en Tunisie de la modernité avec la tradition. Ce volume
simple et dépouillé fait en effet référence tant aux formes géométriques de l’architecture moderne internationale qu’à celles de
l’architecture vernaculaire tunisienne. Véritable mariage entre rationalisme et tradition, dans l’esprit des réalisations de l’architecte
Jacques Marmey en Tunisie, ce pavillon témoigne ainsi d’une approche architecturale originale qui permettait de rendre compte du
fait que la Tunisie est un pays moderne imprégné d’une longue histoire.
C. Intégrité
Objet : Vu de l’extérieur, le pavillon de la Tunisie est aujourd’hui méconnaissable. Les éléments traditionnels qui lui donnaient sa
spécificité, tel les portes d’entrée en cèdre massif conçues dans la tradition de l’ébénisterie tunisienne, ont aujourd’hui complètement
disparu. Le pavillon a par ailleurs fait l’objet d’importantes rénovations. La façade est maintenant recouverte de lattes de bois, les
murs ont été percés de nouvelles ouvertures, le bassin d’eau a été remblayé et la passerelle a été enlevée. À l’intérieur,
l’aménagement a également été modifié, un nouveau mur ayant été construit face à l’entrée et les grilles en fer forgé ayant été
déplacées. Pour toutes ces raisons, il est possible d’affirmer que l’intégrité physique du pavillon a été fortement altérée.
Contexte : Le contexte dans lequel le pavillon s’insérait a été complètement transformé. Les pavillons entourant le pavillon de la
Tunisie ont tous été démolis et le secteur ayant été réaménagé pour accommoder une section de la piste de course du circuit Gilles-
Villeneuve. À ce titre, l’environnement physique au sein duquel se trouve le pavillon a largement perdu de son intégrité.
D. Authenticité
Objet : Mis à part la présence du casse-croûte, dont l’usage à une certaine compatibilité avec l’une des fonctions d’origine du
pavillon, le bâtiment d’aujourd’hui à largement perdu de son authenticité.
Contexte : L’environnement immédiat du pavillon ayant beaucoup changé, tant au niveau de son usage qu’à celui de son
aménagement, et le pavillon ayant largement perdu le lien qui l’unissait au site, il est possible d’affirme que le contexte dans lequel
ce pavillon est inséré a largement perdu de son authenticité.