Villa Sticchi (1892-1900), Santa Cesarea Terme, province de Lecce, Pouilles, Italie.
Si le Palazzo Sticchi a été construit dans ce style mauresque si incongru pour la région, il se raconte que ce fut dans le but de développer un tourisme thermal encore balbutiant en 1891. Le commanditaire, un médecin, avait conscience du potentiel qu'il pouvait tirer des eaux chaudes et soufrées, légèrement radioactives, bénéfiques pour la santé, qui sourdent de trois grottes de Santa Cesarea Terme pour se jeter ensuite dans la mer. Cette spécificité locale lui inspira l’idée d’une excentricité architecturale que l’on remarquerait et dont la notoriété rejaillirait sur la ville dont il s’était vu confier la gestion des thermes. Lorsque, peu après le début de la construction, le docteur Pasca se retrouva à court d’argent, la famille Sticchi racheta la demeure, en acheva les travaux et lui donna son nom. Nous sommes en 1894, elle obtient aussi les concessions d’exploitation des eaux thermales de Santa Cesarea, qu’elle conservera jusque dans les années 1980.
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Villa Sticchi (1892-1900), Santa Cesarea Terme, province de Lecce, Pouilles, Italie.
Si le Palazzo Sticchi a été construit dans ce style mauresque si incongru pour la région, il se raconte que ce fut dans le but de développer un tourisme thermal encore balbutiant en 1891. Le commanditaire, un médecin, avait conscience du potentiel qu'il pouvait tirer des eaux chaudes et soufrées, légèrement radioactives, bénéfiques pour la santé, qui sourdent de trois grottes de Santa Cesarea Terme pour se jeter ensuite dans la mer. Cette spécificité locale lui inspira l’idée d’une excentricité architecturale que l’on remarquerait et dont la notoriété rejaillirait sur la ville dont il s’était vu confier la gestion des thermes. Lorsque, peu après le début de la construction, le docteur Pasca se retrouva à court d’argent, la famille Sticchi racheta la demeure, en acheva les travaux et lui donna son nom. Nous sommes en 1894, elle obtient aussi les concessions d’exploitation des eaux thermales de Santa Cesarea, qu’elle conservera jusque dans les années 1980.
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