Christophe Daguet
Rivages de Normandie
23 août 2005 – 17 h 03
Le havre de Portbail
Portbail/Manche
Promeneurs sur les bancs de sable du havre de Portbail.
On trouve dans la Manche de puissants courants marins. Ils sont créés principalement par les marées, mais aussi par le vent et la différence de salinité entre les eaux de la Manche. Les principaux cou- rants appartiennent à la branche Nord-Atlantique du Gulf Stream, ils entrent par la pointe de Brest et se dirigent vers le pas de Calais et la mer du Nord.
En suivant le déplacement moyen d’une parti- cule sur la Manche, on se rend compte que, sou- mises au flot et au jusant de la marée, elles se déplacent en tourbillonnant et que ponctuellement, en fonction du relief, leur trajectoire principale peut être très différente : dans la baie du Mont-Saint- Michel, au sud du cap de Granville, les particules
sont entraînées vers le fond de la baie, autour de Guernesey, les masses d’eau tournent autour de l’île en quelques jours, le long de la côte du Cotentin, ils sont orientés vers le nord. Entre le cap de Granville et le cap de Carteret, sur la côte occidentale du Cotentin, le courant régulier, toujours orienté dans la même direction va border les plages d’un long cordon dunaire de 70 kilomètres. Il n’est interrompu par endroits que par la présence de petits fleuves côtiers qui débouchent dans la Manche et se frayent un chemin au travers de la dune. Avec le temps et l’accumulation de sable poussé par le courant, des flèches sableuses se sont développées. A l’arrière de ces cordons dunaires végétalisés, le fleuve crée
un havre protégé des tempêtes, qui est envahi par la marée deux fois par jour. Huit havres se sont développés sur cette côte : le havre de Carteret, qui accueille un port de pêche et de plaisance, le havre de Portbail et son célèbre pont aux 13 arches, qui le sépare en deux, le havre sauvage de Surville, le plus petit estuaire de la Manche, le havre de Saint- Germain-sur-Ay, très végétalisé, qui accueille des moutons de pré-salé, le havre de Gefosse, réserve de chasse maritime, le havre de Blainville, lieu d’ac- tivité ostréicole, le havre de Regneville le plus vaste, à l’embouchure de la Sienne et de la Soulles, et le havre de la Vanlée préservé de toutes constructions.
Rivages de Normandie
23 août 2005 – 17 h 03
Le havre de Portbail
Portbail/Manche
Promeneurs sur les bancs de sable du havre de Portbail.
On trouve dans la Manche de puissants courants marins. Ils sont créés principalement par les marées, mais aussi par le vent et la différence de salinité entre les eaux de la Manche. Les principaux cou- rants appartiennent à la branche Nord-Atlantique du Gulf Stream, ils entrent par la pointe de Brest et se dirigent vers le pas de Calais et la mer du Nord.
En suivant le déplacement moyen d’une parti- cule sur la Manche, on se rend compte que, sou- mises au flot et au jusant de la marée, elles se déplacent en tourbillonnant et que ponctuellement, en fonction du relief, leur trajectoire principale peut être très différente : dans la baie du Mont-Saint- Michel, au sud du cap de Granville, les particules
sont entraînées vers le fond de la baie, autour de Guernesey, les masses d’eau tournent autour de l’île en quelques jours, le long de la côte du Cotentin, ils sont orientés vers le nord. Entre le cap de Granville et le cap de Carteret, sur la côte occidentale du Cotentin, le courant régulier, toujours orienté dans la même direction va border les plages d’un long cordon dunaire de 70 kilomètres. Il n’est interrompu par endroits que par la présence de petits fleuves côtiers qui débouchent dans la Manche et se frayent un chemin au travers de la dune. Avec le temps et l’accumulation de sable poussé par le courant, des flèches sableuses se sont développées. A l’arrière de ces cordons dunaires végétalisés, le fleuve crée
un havre protégé des tempêtes, qui est envahi par la marée deux fois par jour. Huit havres se sont développés sur cette côte : le havre de Carteret, qui accueille un port de pêche et de plaisance, le havre de Portbail et son célèbre pont aux 13 arches, qui le sépare en deux, le havre sauvage de Surville, le plus petit estuaire de la Manche, le havre de Saint- Germain-sur-Ay, très végétalisé, qui accueille des moutons de pré-salé, le havre de Gefosse, réserve de chasse maritime, le havre de Blainville, lieu d’ac- tivité ostréicole, le havre de Regneville le plus vaste, à l’embouchure de la Sienne et de la Soulles, et le havre de la Vanlée préservé de toutes constructions.