sophie lampole
50!
Pauvres générations humaines!…Clame le poète.
Maudit poète! S'exclame, en s'esclaffant, parmis d'autres repus puants,
Le convive qui mange.
Et qui ment.
A cause du temps, il sourit pour bailler.
"Pourquoi se défier, jeune espérance, de l'odeur rance ?"
Voilà que chuis quinquagénaire,
Que j'ai cassé la marche arrière
Avec des filles de militaires
Des postières épistolières
Des amantes religieuses
Des brûleuses de montgolfière
Voilà qu'chuis quinquagénaire
Et l'seul ruban d'ma boutonnière
C'est ce petit bout de dentelle
Laissé comme ça par la plus belle
Je vous fais mes adieux
Par pure convenance
Et par courtoisie
Je vous dis merci
Je n'ai pas le don
De demander pardon
Ma fierté est trop haute
Pour répondre de fautes
Que j'ai seul le droit
De m'attribuer.
Qu'est-ce que j'en ai à faire
Il n'y a pas de place
En vous, pour mon amour.
Vos affaires me sont étrangères
Je ne suis pas le même homme
Que vous.
Voilà que chuis quinquagénaire,
Et que je m'en fous d'en avoir l'air
Avis a la population
Il me reste des illusions
L'anniversaire de mes artères
Ne change rien à l'affaire
Car j'me sens bien quinquagénaire
Les anciens frissons sont secondaires
Je vois l'horizon d'un œil plus clair
Pour écrire notre ordinaire
Sans le temps,
Plus important
Que ce qui vient, mon amour
Et le mot que je tiens
N'est déjà plus le mien
Et je l'efface.....Je souris à l'oubli.
1000 mercis à Philippe Léotard
pas très bonne vidéo, mais the only 'his mastervoice' available:
50!
Pauvres générations humaines!…Clame le poète.
Maudit poète! S'exclame, en s'esclaffant, parmis d'autres repus puants,
Le convive qui mange.
Et qui ment.
A cause du temps, il sourit pour bailler.
"Pourquoi se défier, jeune espérance, de l'odeur rance ?"
Voilà que chuis quinquagénaire,
Que j'ai cassé la marche arrière
Avec des filles de militaires
Des postières épistolières
Des amantes religieuses
Des brûleuses de montgolfière
Voilà qu'chuis quinquagénaire
Et l'seul ruban d'ma boutonnière
C'est ce petit bout de dentelle
Laissé comme ça par la plus belle
Je vous fais mes adieux
Par pure convenance
Et par courtoisie
Je vous dis merci
Je n'ai pas le don
De demander pardon
Ma fierté est trop haute
Pour répondre de fautes
Que j'ai seul le droit
De m'attribuer.
Qu'est-ce que j'en ai à faire
Il n'y a pas de place
En vous, pour mon amour.
Vos affaires me sont étrangères
Je ne suis pas le même homme
Que vous.
Voilà que chuis quinquagénaire,
Et que je m'en fous d'en avoir l'air
Avis a la population
Il me reste des illusions
L'anniversaire de mes artères
Ne change rien à l'affaire
Car j'me sens bien quinquagénaire
Les anciens frissons sont secondaires
Je vois l'horizon d'un œil plus clair
Pour écrire notre ordinaire
Sans le temps,
Plus important
Que ce qui vient, mon amour
Et le mot que je tiens
N'est déjà plus le mien
Et je l'efface.....Je souris à l'oubli.
1000 mercis à Philippe Léotard
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