Château de Noisy
Histoire
Le comte de Liedekerke-Beaufort, durant la Révolution française, fut chassé de son château familial de Vêves. Il se réfugia dans une ferme près de Celles. Dès que la Révolution perdit de son souffle, les Ragaillardis, descendants du comte, transformèrent la ferme en un château avec l'aide de l'architecte anglais Edward Milner. C'est l'architecte français Pelchner qui fit ériger la tour centrale en 1903 et termina les travaux en 1907. Il devint dès lors, la résidence d'été de la famille Liedekerke-Beaufort.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut brièvement occupé par les troupes allemandes.
En 1950, il devint centre de vacances pour les enfants des employés de la SNCB (Société nationale des chemins de fer de Belgique). À la suite d'un incendie et à cause de la présence de la mérule, le château fut abandonné en 1991.
En 2011, il servit de décors de prison lugubre pour le film Dead Man Talking de Patrick Ridremont sorti en 2012.
Fin 2013, le comte de Liedekerke-Beaufort a demandé un permis de démolition pour le château, en raison des risques pour la sécurité des personnes qui le visitent1. La commune de Houyet et la Région wallonne devaient accorder le permis, à moins qu'une alternative crédible ne soit trouvée rapidement. Toutefois, de nombreuses personnes se sont mobilisées pour empêcher que la bâtisse ne soit démolie.
Le 6 février 2014, le ministre Carlo Di Antonio a inscrit le château sur la liste de sauvegarde du patrimoine wallon, donnant un sursis d'un an maximum pendant lequel l'administration wallonne déterminera si le château vaut la peine d'être classé. Des investisseurs privés avaient également montré de l'intérêt.
État au début du XXIe siècle
À l'abandon depuis 1991, date à laquelle la mérule et un incendie avaient déjà fait des dégâts, le château de Noisy est dans un état de dégradation avancé. Les écuries se sont effondrées, les murs qui ne sont pas encore tombés sont fragiles. Le site est extrêmement dangereux à visiter. En 2013, la Tribune de Genève classe le château parmi les quarante plus beaux lieux oubliés du monde.
(Wikipédia)
Février 2017, en cours de démolition.
Château de Noisy
Histoire
Le comte de Liedekerke-Beaufort, durant la Révolution française, fut chassé de son château familial de Vêves. Il se réfugia dans une ferme près de Celles. Dès que la Révolution perdit de son souffle, les Ragaillardis, descendants du comte, transformèrent la ferme en un château avec l'aide de l'architecte anglais Edward Milner. C'est l'architecte français Pelchner qui fit ériger la tour centrale en 1903 et termina les travaux en 1907. Il devint dès lors, la résidence d'été de la famille Liedekerke-Beaufort.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut brièvement occupé par les troupes allemandes.
En 1950, il devint centre de vacances pour les enfants des employés de la SNCB (Société nationale des chemins de fer de Belgique). À la suite d'un incendie et à cause de la présence de la mérule, le château fut abandonné en 1991.
En 2011, il servit de décors de prison lugubre pour le film Dead Man Talking de Patrick Ridremont sorti en 2012.
Fin 2013, le comte de Liedekerke-Beaufort a demandé un permis de démolition pour le château, en raison des risques pour la sécurité des personnes qui le visitent1. La commune de Houyet et la Région wallonne devaient accorder le permis, à moins qu'une alternative crédible ne soit trouvée rapidement. Toutefois, de nombreuses personnes se sont mobilisées pour empêcher que la bâtisse ne soit démolie.
Le 6 février 2014, le ministre Carlo Di Antonio a inscrit le château sur la liste de sauvegarde du patrimoine wallon, donnant un sursis d'un an maximum pendant lequel l'administration wallonne déterminera si le château vaut la peine d'être classé. Des investisseurs privés avaient également montré de l'intérêt.
État au début du XXIe siècle
À l'abandon depuis 1991, date à laquelle la mérule et un incendie avaient déjà fait des dégâts, le château de Noisy est dans un état de dégradation avancé. Les écuries se sont effondrées, les murs qui ne sont pas encore tombés sont fragiles. Le site est extrêmement dangereux à visiter. En 2013, la Tribune de Genève classe le château parmi les quarante plus beaux lieux oubliés du monde.
(Wikipédia)
Février 2017, en cours de démolition.