marycesyl,
les foins au domaine de CERTES
Une oeuvre monumentale et unique.
"400 hectares de digues, de réservoirs à poissons et de prairies humides..."
Situé entre les communes d'Audenge et de Lanton, sur la rive Est du Bassin d'Arcachon, le Domaine de Certes appartient aujourd'hui au Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres. S'étirant sur près de 400 hectares, il forme une vaste mosaïque de digues, de réservoirs à poissons et de prairies humides sur lesquels se pressent en toutes saisons de très nombreux oiseaux migrateurs.
-- Un peu d'histoire --
L'histoire du Domaine de Certes ne débute vraiment que dans la seconde moitié du 18ème siècle, sous le règne de Louis XV. Avant cette date, cette partie de la côte n'était en effet constituée que de vastes prés-salés que seules les marées de fort coefficient parvenaient périodiquement à recouvrir.
Mais à partir des années 1760, sous l'influence des doctrines économiques de l'époque, les hommes allaient modeler et transformer cette bande de terre improductive. L'impulsion fut donnée par le Marquis de Civrac, Seigneur de Certes, qui décida de créer des marais salants sur l'ensemble du domaine.
Le travail engendré par cette réalisation fut colossal, et près de 2 millions de tonnes de terre furent nécessaires à l'édification des digues destinées à isoler les futures salines des eaux du Bassin d'Arcachon.
Tout d'abord exonérée d'impôts, la saliculture fut une réussite économique, et près de 1000 tonnes de sel étaient ainsi extraites des marais chaque année. Mais les taxes furent réinstaurées sous la pression des producteurs de sel charentais, ce qui conduisit le Marquis de Civrac à la ruine en 1773, année de sa mort.
Il fallut attendre 1843 et les idées novatrices d'Ernest Valeton de Boissière pour voir véritablement renaître le Domaine de Certes, et pour voir la pisciculture se substituer à la saliculture.
Bien que considérablement réduite, la pisciculture demeure encore aujourd'hui l'activité économique principale du Domaine de Certes.
les foins au domaine de CERTES
Une oeuvre monumentale et unique.
"400 hectares de digues, de réservoirs à poissons et de prairies humides..."
Situé entre les communes d'Audenge et de Lanton, sur la rive Est du Bassin d'Arcachon, le Domaine de Certes appartient aujourd'hui au Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres. S'étirant sur près de 400 hectares, il forme une vaste mosaïque de digues, de réservoirs à poissons et de prairies humides sur lesquels se pressent en toutes saisons de très nombreux oiseaux migrateurs.
-- Un peu d'histoire --
L'histoire du Domaine de Certes ne débute vraiment que dans la seconde moitié du 18ème siècle, sous le règne de Louis XV. Avant cette date, cette partie de la côte n'était en effet constituée que de vastes prés-salés que seules les marées de fort coefficient parvenaient périodiquement à recouvrir.
Mais à partir des années 1760, sous l'influence des doctrines économiques de l'époque, les hommes allaient modeler et transformer cette bande de terre improductive. L'impulsion fut donnée par le Marquis de Civrac, Seigneur de Certes, qui décida de créer des marais salants sur l'ensemble du domaine.
Le travail engendré par cette réalisation fut colossal, et près de 2 millions de tonnes de terre furent nécessaires à l'édification des digues destinées à isoler les futures salines des eaux du Bassin d'Arcachon.
Tout d'abord exonérée d'impôts, la saliculture fut une réussite économique, et près de 1000 tonnes de sel étaient ainsi extraites des marais chaque année. Mais les taxes furent réinstaurées sous la pression des producteurs de sel charentais, ce qui conduisit le Marquis de Civrac à la ruine en 1773, année de sa mort.
Il fallut attendre 1843 et les idées novatrices d'Ernest Valeton de Boissière pour voir véritablement renaître le Domaine de Certes, et pour voir la pisciculture se substituer à la saliculture.
Bien que considérablement réduite, la pisciculture demeure encore aujourd'hui l'activité économique principale du Domaine de Certes.