Sacristie de la collégiale de La Romieu - Gers
La Tour de la Sacristie :
L'église est flanquée au nord-est et au nord-ouest de deux tours. On rapprochera ce parti d'ensemble de celui de certains "châteaux gascons" contemporains, caractérisés par une "salle" unie à deux tours. La plus monumentale des deux tours de La Romieu est celle de l'est, de forme octogonale. Peut-être doit-on évoquer à son sujet l'exemple du château que les sires de Firmacon avaient fait construire, non loin de là, au Mas d'Auvignon. Epaulée par six vigoureux contreforts, la tour de La Romieu comporte 3 belles salles superposées, voûtées d'ogives et éclairées par des fenêtres étroites. On passe d'un étage à l'autre à l'aide d'un escalier à vis enfermé dans une tourelle carrée. Traditionnellement on identifie la salle inférieure avec la sacristie (c'est encore sa destination actuelle), la seconde avec la salle capitulaire et la troisième avec la salle des archives, l'ordre des deux dernières étant parfois interverti. Couronnant l'ensemble, un belvédère, ajouré sur chacune de ses faces de 2 grandes fenêtres tréflées, annonce les constructions aériennes qui se développeront dans les parties hautes des châteaux forts à la fin du XIVe siècle. Il est surmonté d'une balustrade découpée de petites roses. Probablement les 3 salles étaient-elles peintes, mais seule la sacristie a conservé son décor. Dans les compartiments de la voûte, 16 anges tiennent les couronnes, jouent de la trompette ou balancent un encensoir. La tête nimbée de rayons, selon une formule très répandue dans le Sud-Ouest de la France à la fin du XIIIe siècle et dans la première moitié du XIVe, ces silhouettes gracieuses se détachent sur un fond blanc. Sur les murs des quadrilobes renfermant des écussons armoriés, le plus souvent indistincts, alternent avec des octogones. Ceux-ci portent dans les rangées inférieures des personnages à mi-corps et dans les parties hautes des murs un décor abstrait.
Sacristie de la collégiale de La Romieu - Gers
La Tour de la Sacristie :
L'église est flanquée au nord-est et au nord-ouest de deux tours. On rapprochera ce parti d'ensemble de celui de certains "châteaux gascons" contemporains, caractérisés par une "salle" unie à deux tours. La plus monumentale des deux tours de La Romieu est celle de l'est, de forme octogonale. Peut-être doit-on évoquer à son sujet l'exemple du château que les sires de Firmacon avaient fait construire, non loin de là, au Mas d'Auvignon. Epaulée par six vigoureux contreforts, la tour de La Romieu comporte 3 belles salles superposées, voûtées d'ogives et éclairées par des fenêtres étroites. On passe d'un étage à l'autre à l'aide d'un escalier à vis enfermé dans une tourelle carrée. Traditionnellement on identifie la salle inférieure avec la sacristie (c'est encore sa destination actuelle), la seconde avec la salle capitulaire et la troisième avec la salle des archives, l'ordre des deux dernières étant parfois interverti. Couronnant l'ensemble, un belvédère, ajouré sur chacune de ses faces de 2 grandes fenêtres tréflées, annonce les constructions aériennes qui se développeront dans les parties hautes des châteaux forts à la fin du XIVe siècle. Il est surmonté d'une balustrade découpée de petites roses. Probablement les 3 salles étaient-elles peintes, mais seule la sacristie a conservé son décor. Dans les compartiments de la voûte, 16 anges tiennent les couronnes, jouent de la trompette ou balancent un encensoir. La tête nimbée de rayons, selon une formule très répandue dans le Sud-Ouest de la France à la fin du XIIIe siècle et dans la première moitié du XIVe, ces silhouettes gracieuses se détachent sur un fond blanc. Sur les murs des quadrilobes renfermant des écussons armoriés, le plus souvent indistincts, alternent avec des octogones. Ceux-ci portent dans les rangées inférieures des personnages à mi-corps et dans les parties hautes des murs un décor abstrait.