Prieuré de Ternay - Rhône
On pense, suite aux écrits de Dom Jean-Léon Martial Besse (1861-1920) et de Jean Mabillon (1632 – 1707) qu’une communauté de moines dit « Grignaciens » ou « Griniens » s’installa sur le site de Ternay au IV° siècle. Les moines clunisiens au IX° siècle reprirent ce site à leur compte.
L’histoire de Cluny débute en 910 avec la création de l’abbaye, selon la règle des Bénédictins. C’est sous la direction de Mayol (954-994), puis d’Odilon (994-1049), que l’ordre prend son essor. En 1024, le pape Jean XIX, en libérant de la tutelle des évêques diocésains les communautés de Cluny, signe la naissance d’un vaste mouvement clunisien dont Ternay fait partie. Le prieuré de Ternay atteint rapidement son apogée.
La restauration de l’église de Ternay débute dans la deuxième moitié du XIe siècle (de 1050 à 1100).
Elle abrite du mobilier remarquable, une statue de la Vierge du XIIe siècle (attribuée à Berilon, sculpteur viennois) et décapitée sous la Révolution, une statue de Saint Mayol, de Saint Nicolas (patron des mariniers) et de la Vierge datant du XIXe siècle, une croix classée et une cheminée dans le transept nord.
Au sud de l’église, une partie des immeubles et surfaces constituent ce qui devait être le prieuré Saint Pierre de Ternay.
Dès 966 dans le cartulaire de Cluny, on relève une charte pour un setier (ancienne mesure de capacité) de vin à prendre à « Celesio » (Solaize) pour les besoins des moines. En 969, on relève également des actes de donation ainsi que des actes notariés signés par l’abbé Mayol.
En 1614, le catalogue des abbayes et prieurés cite le nombre de cinq religieux à Ternay.
En 1792 le Prieuré et l’église sont reconnus comme bien nationaux et vendus aux enchères.
Prieuré de Ternay - Rhône
On pense, suite aux écrits de Dom Jean-Léon Martial Besse (1861-1920) et de Jean Mabillon (1632 – 1707) qu’une communauté de moines dit « Grignaciens » ou « Griniens » s’installa sur le site de Ternay au IV° siècle. Les moines clunisiens au IX° siècle reprirent ce site à leur compte.
L’histoire de Cluny débute en 910 avec la création de l’abbaye, selon la règle des Bénédictins. C’est sous la direction de Mayol (954-994), puis d’Odilon (994-1049), que l’ordre prend son essor. En 1024, le pape Jean XIX, en libérant de la tutelle des évêques diocésains les communautés de Cluny, signe la naissance d’un vaste mouvement clunisien dont Ternay fait partie. Le prieuré de Ternay atteint rapidement son apogée.
La restauration de l’église de Ternay débute dans la deuxième moitié du XIe siècle (de 1050 à 1100).
Elle abrite du mobilier remarquable, une statue de la Vierge du XIIe siècle (attribuée à Berilon, sculpteur viennois) et décapitée sous la Révolution, une statue de Saint Mayol, de Saint Nicolas (patron des mariniers) et de la Vierge datant du XIXe siècle, une croix classée et une cheminée dans le transept nord.
Au sud de l’église, une partie des immeubles et surfaces constituent ce qui devait être le prieuré Saint Pierre de Ternay.
Dès 966 dans le cartulaire de Cluny, on relève une charte pour un setier (ancienne mesure de capacité) de vin à prendre à « Celesio » (Solaize) pour les besoins des moines. En 969, on relève également des actes de donation ainsi que des actes notariés signés par l’abbé Mayol.
En 1614, le catalogue des abbayes et prieurés cite le nombre de cinq religieux à Ternay.
En 1792 le Prieuré et l’église sont reconnus comme bien nationaux et vendus aux enchères.