Chapelle d'Aigrefeuille - Bagé la Ville - Ain
L’orthographe du lieu varie selon les époques, de la première mention d’Ayguerruels vers 1180 en passant par Agrifolio, Egrefeulle, Acrifolium et Aigrefeuille… Le sanctuaire est connu par la chronologie de ses commandeurs successifs (ou précepteurs), mentionnés dans les comptes du châtelain de Bâgé. Le domaine de la commanderie comprend des terres agricoles, des bâtiments d’exploitation et une maison. L’Ordre de Saint-Lazare est propriétaire du lieu qui est exploité par un fermier. La production fournit tout ce dont la petite communauté a besoin.
En 1611, la chapelle fut rachetée par une famille protestante, les Passin, qui firent démolir le clocher de la chapelle (la cloche portant l’inscription « Sancte Lazare, ora pro nobis » disparut ainsi que l’ameublement intérieur et les autels). L’étude du bâtiment montre que des travaux de restauration sont engagés et une jonction est effectuée entre la maison et la chapelle pour créer un nouveau logement. Les terres sont remises en valeur.
Les bâtiments sont construits selon la technique traditionnelle en Bresse, avec une ossature en pans de bois remplis de torchis. Plus tard, on utilisera le pisé et les briques. Les travaux du XVIIe siècle ont complètement intégré la chapelle au corps de logis, par l’ajout de deux murs en pisé la reliant à la ferme.
La chapelle, de plan rectangulaire et doté d’une voûte en arc brisé, et construite entièrement en carrons savoyards. Ce type particulier de briques épaisses est un matériau privilégié en Bresse et Dombes entre le XIIe et le XVIe siècle, tant pour sa solidité que pour sa facilité de mise en œuvre. Ces briques étaient fabriquées et cuites dans les carronnières de la région, après extraction de l’argile locale. Les murs de la chapelle tranchent donc avec les bâtiments agricoles construits en bois et terre crue. La pierre calcaire légèrement rosée provenant du Mâconnais est utilisée dans les encadrements de porte, la fenêtre gothique et l’oculus de la chapelle.
Chapelle d'Aigrefeuille - Bagé la Ville - Ain
L’orthographe du lieu varie selon les époques, de la première mention d’Ayguerruels vers 1180 en passant par Agrifolio, Egrefeulle, Acrifolium et Aigrefeuille… Le sanctuaire est connu par la chronologie de ses commandeurs successifs (ou précepteurs), mentionnés dans les comptes du châtelain de Bâgé. Le domaine de la commanderie comprend des terres agricoles, des bâtiments d’exploitation et une maison. L’Ordre de Saint-Lazare est propriétaire du lieu qui est exploité par un fermier. La production fournit tout ce dont la petite communauté a besoin.
En 1611, la chapelle fut rachetée par une famille protestante, les Passin, qui firent démolir le clocher de la chapelle (la cloche portant l’inscription « Sancte Lazare, ora pro nobis » disparut ainsi que l’ameublement intérieur et les autels). L’étude du bâtiment montre que des travaux de restauration sont engagés et une jonction est effectuée entre la maison et la chapelle pour créer un nouveau logement. Les terres sont remises en valeur.
Les bâtiments sont construits selon la technique traditionnelle en Bresse, avec une ossature en pans de bois remplis de torchis. Plus tard, on utilisera le pisé et les briques. Les travaux du XVIIe siècle ont complètement intégré la chapelle au corps de logis, par l’ajout de deux murs en pisé la reliant à la ferme.
La chapelle, de plan rectangulaire et doté d’une voûte en arc brisé, et construite entièrement en carrons savoyards. Ce type particulier de briques épaisses est un matériau privilégié en Bresse et Dombes entre le XIIe et le XVIe siècle, tant pour sa solidité que pour sa facilité de mise en œuvre. Ces briques étaient fabriquées et cuites dans les carronnières de la région, après extraction de l’argile locale. Les murs de la chapelle tranchent donc avec les bâtiments agricoles construits en bois et terre crue. La pierre calcaire légèrement rosée provenant du Mâconnais est utilisée dans les encadrements de porte, la fenêtre gothique et l’oculus de la chapelle.