Tombeau de Philibert le Beau - Monastère de Brou - Bourg en Bresse - Ain
Au centre du chœur, le tombeau de Philibert ii est dit « moderne » car il comprend deux niveaux : en haut, le prince de Savoie en tenue officielle, dit « au vif », et en bas, le simple mortel, nu dans son linceul, appelé « transi ».
Pour permettre aux sculpteurs de réaliser leur travail avec le plus de ressemblance possible, des portraits peints et sculptés sont envoyés à Brou. Le gisant de Philibert « au vif » nous présente ainsi le jeune duc, la tête tournée vers sa femme et les mains orientées vers sa mère, revêtu de ses habits d’apparat et du collier de l’ordre de l’ Annonciade, les pieds appuyés sur un lion, symbole de force.
Des « enffans » ou putti (à la mode italienne) tiennent l’écu de Savoie et le heaume de Philibert. À l’étage inférieur, le soubassement ajouré (typiquement flamboyant) laisse deviner le transi. La petite statuaire qui entoure le tombeau a été réalisée par un atelier flamand implanté en terre de Bresse à partir de 1513.
Ces gracieuses jeunes femmes vêtues à la mode brabançonne sont en fait des sibylles, c’est-à-dire des prophétesses de l’Antiquité, qui auraient prédit la vie du Christ. Parmi elles, la plus célèbre est sans doute Agrippa, jeune femme à la longue tresse et à la tournure élégante, sur la robe de laquelle on devine un fouet censé évoquer la flagellation du Christ
Tombeau de Philibert le Beau - Monastère de Brou - Bourg en Bresse - Ain
Au centre du chœur, le tombeau de Philibert ii est dit « moderne » car il comprend deux niveaux : en haut, le prince de Savoie en tenue officielle, dit « au vif », et en bas, le simple mortel, nu dans son linceul, appelé « transi ».
Pour permettre aux sculpteurs de réaliser leur travail avec le plus de ressemblance possible, des portraits peints et sculptés sont envoyés à Brou. Le gisant de Philibert « au vif » nous présente ainsi le jeune duc, la tête tournée vers sa femme et les mains orientées vers sa mère, revêtu de ses habits d’apparat et du collier de l’ordre de l’ Annonciade, les pieds appuyés sur un lion, symbole de force.
Des « enffans » ou putti (à la mode italienne) tiennent l’écu de Savoie et le heaume de Philibert. À l’étage inférieur, le soubassement ajouré (typiquement flamboyant) laisse deviner le transi. La petite statuaire qui entoure le tombeau a été réalisée par un atelier flamand implanté en terre de Bresse à partir de 1513.
Ces gracieuses jeunes femmes vêtues à la mode brabançonne sont en fait des sibylles, c’est-à-dire des prophétesses de l’Antiquité, qui auraient prédit la vie du Christ. Parmi elles, la plus célèbre est sans doute Agrippa, jeune femme à la longue tresse et à la tournure élégante, sur la robe de laquelle on devine un fouet censé évoquer la flagellation du Christ