Fresques de l'église de Gargilesse-Dampierre - Indre
La crypte, qui rattrape la déclivité du terrain, comporte un décor peint (XIIe-XVIe siècles) : Jugement dernier, scènes de l’Enfance du Christ, etc. Sur l’autel, trône une belle Vierge à l’Enfant en bois polychrome, que l’on dit avoir été rapportée des croisades par un seigneur de Naillac.
Voici ce que dit sur la crypte le Dictionnaire des églises de France :
« Dans le bas-côté N., près de la statue gisante de Guillaume de Naillac, seigneur de Gargilesse (XIIIe s.), un escalier donne accès à une vaste crypte, aménagée pour racheter la dénivellation du terrain et placée sous le chevet de l’église. Elle comprend un transept et une abside accostée de deux absidioles et possède d’importants restes de fresques dont une partie récemment dégagée et habilement restaurée. Au chevet semi-circulaire de l’abside, un grand écusson porte tous les instruments de la Passion ; il est soutenu par les figures du Christ et de la Vierge accompagnées des symboles des Evangélistes ; l’ensemble se détache sur un fond semé du monogramme J.H S. et est surmonté, au sommet du cul-de-four, par la main bénissante de Dieu entourée d’une couronne d’épines (XVe s.) Au berceau de la travée droite de l’abside, deux séries de peintures : vers le chevet, le Christ de l’Apocalypse, le glaive entre les dents, entouré par les anges sonnant de la trompette, par les morts ressuscités sortant de leurs tombeaux et par divers personnages (XVe s.) ; vers l’entrée, on reconnaît, parmi diverses scènes, le Péché d’Eve, l’Annonciation et la Visitation, l’Adoration des Mages et les chevaux des rois Mages que tient leur valet nommé Galopin par une inscription (XIIIe s.). A l’absidiole S., la Messe de saint Grégoire, sainte Marguerite d’Antioche, saint François d’Assise recevant les stigmates ; dans la travée S. du transept, un moine, une Vierge en gloire, la Fuite en Egypte, le Massacre des saints Innocents, saint Fiacre. Sur le mur de la travée centrale, face à l’abside, un calvaire couvrait le vaste panneau, il n’en subsiste que des traces, celles de plusieurs anges tenant les instruments de la passion (fin du XVe s.). Le décor de la partie N. a disparu. »
Fresques de l'église de Gargilesse-Dampierre - Indre
La crypte, qui rattrape la déclivité du terrain, comporte un décor peint (XIIe-XVIe siècles) : Jugement dernier, scènes de l’Enfance du Christ, etc. Sur l’autel, trône une belle Vierge à l’Enfant en bois polychrome, que l’on dit avoir été rapportée des croisades par un seigneur de Naillac.
Voici ce que dit sur la crypte le Dictionnaire des églises de France :
« Dans le bas-côté N., près de la statue gisante de Guillaume de Naillac, seigneur de Gargilesse (XIIIe s.), un escalier donne accès à une vaste crypte, aménagée pour racheter la dénivellation du terrain et placée sous le chevet de l’église. Elle comprend un transept et une abside accostée de deux absidioles et possède d’importants restes de fresques dont une partie récemment dégagée et habilement restaurée. Au chevet semi-circulaire de l’abside, un grand écusson porte tous les instruments de la Passion ; il est soutenu par les figures du Christ et de la Vierge accompagnées des symboles des Evangélistes ; l’ensemble se détache sur un fond semé du monogramme J.H S. et est surmonté, au sommet du cul-de-four, par la main bénissante de Dieu entourée d’une couronne d’épines (XVe s.) Au berceau de la travée droite de l’abside, deux séries de peintures : vers le chevet, le Christ de l’Apocalypse, le glaive entre les dents, entouré par les anges sonnant de la trompette, par les morts ressuscités sortant de leurs tombeaux et par divers personnages (XVe s.) ; vers l’entrée, on reconnaît, parmi diverses scènes, le Péché d’Eve, l’Annonciation et la Visitation, l’Adoration des Mages et les chevaux des rois Mages que tient leur valet nommé Galopin par une inscription (XIIIe s.). A l’absidiole S., la Messe de saint Grégoire, sainte Marguerite d’Antioche, saint François d’Assise recevant les stigmates ; dans la travée S. du transept, un moine, une Vierge en gloire, la Fuite en Egypte, le Massacre des saints Innocents, saint Fiacre. Sur le mur de la travée centrale, face à l’abside, un calvaire couvrait le vaste panneau, il n’en subsiste que des traces, celles de plusieurs anges tenant les instruments de la passion (fin du XVe s.). Le décor de la partie N. a disparu. »