Réfectoire - Palais Saint Pierre ou abbaye Saint Pierre les Nonnains - Lyon
Les décors intérieurs du réfectoire et de l'escalier d'honneur sont les seuls décors du XVIIe siècle qui subsistent, témoins du projet d’Antoinette de Chaulnes. Le réfectoire est une pièce de 25 mètres de long sur environ 10 mètres de large, voûtée à pénétrations. Eclairée au sud par sept fenêtres. On doit l’iconographie de ces deux éléments représentatifs de l’art baroque à Lyon au XVIIe siècle, à Thomas Blanchet nommé peintre officiel de la ville de Lyon en 1675 qui confia le décor au sculpteur Simon Guillaume et au peintre Louis Cretey.
Les reliefs en stuc ont été effectués par Simon Guillaume, élève de Bernin, et Nicolas Bidaut. Les tableaux La Multiplication des Pains et La Cène ont été réalisés par Pierre-Louis Cretey, ainsi que des peintures circulaires sur enduit aux rencontres des pénétrations. Les peintures circulaires représentent des sujets de type céleste, le Prophète Elie enlevé au ciel sur un char de feu, l’Ascension du Christ et l’Assomption de la Vierge. Les stucs sont des représentations de vertus monastiques, des saints protecteurs de la ville de Lyon, de l’abbaye et de l’abbesse, des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Les blasons que l’on découvre à différents endroits dans la salle et au plafond et en particulier ceux du roi de France et d’Anne et Antoinette de Chaulnes sont l’œuvre de l’artiste Marc Chabry. Les sculptures de Simon Guillaume représentent des vertus chrétiennes telles la Chasteté ou la Tempérance, des femmes de l’Ancien Testament comme Esther ou Judith, des Saints de la tradition chrétienne ou protecteurs de la ville ou de l’abbaye ainsi que l’illustration d’épisodes de la vie du Christ.
La première campagne de restauration fut lancée en 1870-1875. Suivirent celle de 1946-1947 et 1996-1998. Cette dernière permit le nettoyage des hauts-reliefs en stuc de Simon Guillaume. C’est enfin en 2010 que deux équipes de restaurateurs, dirigées par Catherine Lebret, restaurent les deux grandes peintures monumentales du réfectoire. Florence Cremer de son côté, se charge des peintures de voûte. Tous ces travaux de refixage par pression des écailles de peintures sur enduits, de dépoussiérage, puis de retente des toiles ayant subit les variations du taux d’humidité, de traitement des déchirures et autres détails techniques de restauration nous permettent d’admirer aujourd’hui ce magnifique décor qui bénéficie de nouvelles mesures de conservation adoptées par le musée.
www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/terreaux-cordeliers...
Réfectoire - Palais Saint Pierre ou abbaye Saint Pierre les Nonnains - Lyon
Les décors intérieurs du réfectoire et de l'escalier d'honneur sont les seuls décors du XVIIe siècle qui subsistent, témoins du projet d’Antoinette de Chaulnes. Le réfectoire est une pièce de 25 mètres de long sur environ 10 mètres de large, voûtée à pénétrations. Eclairée au sud par sept fenêtres. On doit l’iconographie de ces deux éléments représentatifs de l’art baroque à Lyon au XVIIe siècle, à Thomas Blanchet nommé peintre officiel de la ville de Lyon en 1675 qui confia le décor au sculpteur Simon Guillaume et au peintre Louis Cretey.
Les reliefs en stuc ont été effectués par Simon Guillaume, élève de Bernin, et Nicolas Bidaut. Les tableaux La Multiplication des Pains et La Cène ont été réalisés par Pierre-Louis Cretey, ainsi que des peintures circulaires sur enduit aux rencontres des pénétrations. Les peintures circulaires représentent des sujets de type céleste, le Prophète Elie enlevé au ciel sur un char de feu, l’Ascension du Christ et l’Assomption de la Vierge. Les stucs sont des représentations de vertus monastiques, des saints protecteurs de la ville de Lyon, de l’abbaye et de l’abbesse, des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Les blasons que l’on découvre à différents endroits dans la salle et au plafond et en particulier ceux du roi de France et d’Anne et Antoinette de Chaulnes sont l’œuvre de l’artiste Marc Chabry. Les sculptures de Simon Guillaume représentent des vertus chrétiennes telles la Chasteté ou la Tempérance, des femmes de l’Ancien Testament comme Esther ou Judith, des Saints de la tradition chrétienne ou protecteurs de la ville ou de l’abbaye ainsi que l’illustration d’épisodes de la vie du Christ.
La première campagne de restauration fut lancée en 1870-1875. Suivirent celle de 1946-1947 et 1996-1998. Cette dernière permit le nettoyage des hauts-reliefs en stuc de Simon Guillaume. C’est enfin en 2010 que deux équipes de restaurateurs, dirigées par Catherine Lebret, restaurent les deux grandes peintures monumentales du réfectoire. Florence Cremer de son côté, se charge des peintures de voûte. Tous ces travaux de refixage par pression des écailles de peintures sur enduits, de dépoussiérage, puis de retente des toiles ayant subit les variations du taux d’humidité, de traitement des déchirures et autres détails techniques de restauration nous permettent d’admirer aujourd’hui ce magnifique décor qui bénéficie de nouvelles mesures de conservation adoptées par le musée.
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