alain vaissiere
RENCONTRES IMPROBABLES
En exposition jusqu'au 30 Mars au 14èmes Rencontres de Création Contemporaine de Martigues
Le coup de projecteur sur l'oeuvre de Marie-Hélène Barreau Montbazet :
Un tableau particulièrement riche en nuances et subtilités, graphismes drapés, effets de matières, camaïeux, jeux de profondeurs, de lumières tamisées. Une mosaïque harmonieuse de patterns graphiques. On aperçoit subrepticement une grille linéaire sur l'ensemble de la composition, des passages rythmiques et chromatiques très doux, fondus, une structure poétique, mystérieuse. Dans la partie droite du tableau, le contour d'une partie du fameux dessin de martien ressurgit (le quart de la tête et un œil). Des silhouettes à la fois proches et distantes, silencieuses, déshumanisées. On perçoit l'humain mais pas l'être. On devine des branches d'arbre, les vestiges d'un cadre extérieur urbain, une vacuité paradoxale, assez froide. Fusion, confusion, unité dans la dualité, indifférences, manques. La même thématique latente des croisements humains sans rencontres, l'absence entre les lignes. Un tableau magnifique qui dénonce une forme de déshumanisation de la société, un monde fermé en manque de chaleur humaine, d'affect, des ombres en partance presque robotisées . C'est dans les tracés, les graphismes, que se trouve la sensibilité, l'émotion, pas dans les personnes.
RENCONTRES IMPROBABLES
En exposition jusqu'au 30 Mars au 14èmes Rencontres de Création Contemporaine de Martigues
Le coup de projecteur sur l'oeuvre de Marie-Hélène Barreau Montbazet :
Un tableau particulièrement riche en nuances et subtilités, graphismes drapés, effets de matières, camaïeux, jeux de profondeurs, de lumières tamisées. Une mosaïque harmonieuse de patterns graphiques. On aperçoit subrepticement une grille linéaire sur l'ensemble de la composition, des passages rythmiques et chromatiques très doux, fondus, une structure poétique, mystérieuse. Dans la partie droite du tableau, le contour d'une partie du fameux dessin de martien ressurgit (le quart de la tête et un œil). Des silhouettes à la fois proches et distantes, silencieuses, déshumanisées. On perçoit l'humain mais pas l'être. On devine des branches d'arbre, les vestiges d'un cadre extérieur urbain, une vacuité paradoxale, assez froide. Fusion, confusion, unité dans la dualité, indifférences, manques. La même thématique latente des croisements humains sans rencontres, l'absence entre les lignes. Un tableau magnifique qui dénonce une forme de déshumanisation de la société, un monde fermé en manque de chaleur humaine, d'affect, des ombres en partance presque robotisées . C'est dans les tracés, les graphismes, que se trouve la sensibilité, l'émotion, pas dans les personnes.