Kafka
[www.biennaledelyon.com/2011/scolaires/bernardo-ortiz.html]
Après Michael Lin en 2005, Josh Smith en 2007 et Eko Nugroho en 2009, la façade de la Sucrière accueille en 2011 une création inédite. L’artiste Bernardo Ortiz entreprend, à partir de l’histoire de l’édifice, une véritable cartographie qu’on peut lire comme le contrepoint entre la fonction de cette ancienne usine à sucre et l’oeuvre de Kafka, Un artiste du jeûne, nouvelle écrite quelques mois avant sa mort en 1924. Pour Ortiz, le texte de Kafka joue à la manière d’un cadre qui introduirait l’exposition, en influençant la manière dont le public s’apprête à découvrir les oeuvres. Le motif qui recouvre la façade fait référence à la cage dans laquelle vit « l’artiste du jeûne » décrit par Kafka.
Description
Façade côté Saône. Pour le quadrillage légèrement de biais ainsi que pour les couleurs
dominantes (gris et noir), l’artiste dit s’être inspiré du camouflage des vaisseaux de guerre durant la Première Guerre mondiale. La nouvelle de Kafka intitulée L’Artiste du Jeûne (1922-24), est intégralement reproduite dans des carrés de texte à lire le long de la partie inférieure de la façade. Les différents « types » peuplant le récit (« témoins », « l’impressario », « surveillant », « impitoyable martyr », « employés », gardiens ») sont repris sous la forme d’énoncés en lettrages monumentalisés de couleur rouge, faisant écho au nom du bâtiment, « Chambre de Commerce de Lyon, Port Rambaud », dont la couleur et les dimensions sont traitées à l’identique.
Kafka
[www.biennaledelyon.com/2011/scolaires/bernardo-ortiz.html]
Après Michael Lin en 2005, Josh Smith en 2007 et Eko Nugroho en 2009, la façade de la Sucrière accueille en 2011 une création inédite. L’artiste Bernardo Ortiz entreprend, à partir de l’histoire de l’édifice, une véritable cartographie qu’on peut lire comme le contrepoint entre la fonction de cette ancienne usine à sucre et l’oeuvre de Kafka, Un artiste du jeûne, nouvelle écrite quelques mois avant sa mort en 1924. Pour Ortiz, le texte de Kafka joue à la manière d’un cadre qui introduirait l’exposition, en influençant la manière dont le public s’apprête à découvrir les oeuvres. Le motif qui recouvre la façade fait référence à la cage dans laquelle vit « l’artiste du jeûne » décrit par Kafka.
Description
Façade côté Saône. Pour le quadrillage légèrement de biais ainsi que pour les couleurs
dominantes (gris et noir), l’artiste dit s’être inspiré du camouflage des vaisseaux de guerre durant la Première Guerre mondiale. La nouvelle de Kafka intitulée L’Artiste du Jeûne (1922-24), est intégralement reproduite dans des carrés de texte à lire le long de la partie inférieure de la façade. Les différents « types » peuplant le récit (« témoins », « l’impressario », « surveillant », « impitoyable martyr », « employés », gardiens ») sont repris sous la forme d’énoncés en lettrages monumentalisés de couleur rouge, faisant écho au nom du bâtiment, « Chambre de Commerce de Lyon, Port Rambaud », dont la couleur et les dimensions sont traitées à l’identique.