La Madeleine repentante, Nicolas Régnier, Musée d'Arts de Nantes
Nicolas Régnier
La Madeleine repentante
vers 1626-1630
huile sur toile
Würzburg, Martin-von-Wagner-Museum
der Universität Würzburg
"Régnier peint Marie Madeleine dans la grotte de la Sainte-Baume. Il place autour d'elle les symboles des péchés de sa vie passée (les somptueux drapés, la chevelure défaite) et de sa conversion (la grotte austère, le crâne symbole du caractère éphémère de la vie). Le pot à onguent rappelle la vanité de la vie (le parfum est volatile). Régnier puise ici son inspiration du peintre bolonais Guido Reni. Comme ce dernier, il exalte la sensualité féminine et reprend son schéma de composition. La sainte est représentée à mi-corps, ses cheveux blonds et défaits et le drapé bleu argenté soulignant la nudité de sa peau nacrée, les yeux extatiques tournés vers le ciel. On ne sait si la contemplation de la sainte en prière sert à l'édification morale du spectateur ou à sa seule délectation."
Source : cartel de l'exposition
La Madeleine repentante, Nicolas Régnier, Musée d'Arts de Nantes
Nicolas Régnier
La Madeleine repentante
vers 1626-1630
huile sur toile
Würzburg, Martin-von-Wagner-Museum
der Universität Würzburg
"Régnier peint Marie Madeleine dans la grotte de la Sainte-Baume. Il place autour d'elle les symboles des péchés de sa vie passée (les somptueux drapés, la chevelure défaite) et de sa conversion (la grotte austère, le crâne symbole du caractère éphémère de la vie). Le pot à onguent rappelle la vanité de la vie (le parfum est volatile). Régnier puise ici son inspiration du peintre bolonais Guido Reni. Comme ce dernier, il exalte la sensualité féminine et reprend son schéma de composition. La sainte est représentée à mi-corps, ses cheveux blonds et défaits et le drapé bleu argenté soulignant la nudité de sa peau nacrée, les yeux extatiques tournés vers le ciel. On ne sait si la contemplation de la sainte en prière sert à l'édification morale du spectateur ou à sa seule délectation."
Source : cartel de l'exposition