Distillerie Beth D'Kinha - Estrada para o interior do Paùl - Eito - Île de Santo Antão - Cap-Vert
Le trapiche (ou engenho1) est un moulin traditionnel utilisé pour extraire les sucs de la canne à sucre en vue de sa distillation – parfois aussi de l'olive. Par extension le terme peut aussi désigner le lieu sur lequel se trouve l'installation, c'est-à-dire la ferme (finca-trapiche), ou par la suite l'atelier.
Automatisée dans les pays plus industrialisés, l'extraction du jus de canne à l'aide du trapiche se poursuit au Cap-Vert, particulièrement sur les îles de Santo Antão et Santiago, où il reste nécessaire à la fabrication du grogue, le rhum local.
En Amérique du Sud une forme de trapiche était aussi utilisée pour l'extraction du minerai.
Dans son Nouveau dictionnaire français-espagnol et espagnol-français de 1775, Nicolas de Séjournant propose une étymologie latine, trapetum, et donne la définition suivante : « Rouleaux qui servent à écraser les cannes de sucre, dans les moulins à sucre ».
À l'origine le trapiche est une sorte de pressoir en bois constitué de trois cylindres métalliques tournant en sens contraire. Grâce à un levier en bois légèrement arqué (parfois appelé almanjarra) et à un système d'engrenages, ils sont actionnés par la rotation d'une paire de bœufs ou de mules, guidés par un homme connu sous le nom de kolador di boi au Cap-Vert. Deux autres personnes font passer la canne à sucre entre les cylindres qui la broient et permettent l'écoulement du jus. (Source Wikipedia)
Distillerie Beth D'Kinha - Estrada para o interior do Paùl - Eito - Île de Santo Antão - Cap-Vert
Le trapiche (ou engenho1) est un moulin traditionnel utilisé pour extraire les sucs de la canne à sucre en vue de sa distillation – parfois aussi de l'olive. Par extension le terme peut aussi désigner le lieu sur lequel se trouve l'installation, c'est-à-dire la ferme (finca-trapiche), ou par la suite l'atelier.
Automatisée dans les pays plus industrialisés, l'extraction du jus de canne à l'aide du trapiche se poursuit au Cap-Vert, particulièrement sur les îles de Santo Antão et Santiago, où il reste nécessaire à la fabrication du grogue, le rhum local.
En Amérique du Sud une forme de trapiche était aussi utilisée pour l'extraction du minerai.
Dans son Nouveau dictionnaire français-espagnol et espagnol-français de 1775, Nicolas de Séjournant propose une étymologie latine, trapetum, et donne la définition suivante : « Rouleaux qui servent à écraser les cannes de sucre, dans les moulins à sucre ».
À l'origine le trapiche est une sorte de pressoir en bois constitué de trois cylindres métalliques tournant en sens contraire. Grâce à un levier en bois légèrement arqué (parfois appelé almanjarra) et à un système d'engrenages, ils sont actionnés par la rotation d'une paire de bœufs ou de mules, guidés par un homme connu sous le nom de kolador di boi au Cap-Vert. Deux autres personnes font passer la canne à sucre entre les cylindres qui la broient et permettent l'écoulement du jus. (Source Wikipedia)