Bruxelles, Belgique: Musée de la Banque nationale de Belgique, Hendrik Beyaert l'intouchable.
Un concours d’architecture fut organisé et la conception d’un nouveau bâtiment, annexe de l’habitation du gouverneur (l’Hôtel) fut confiée à Henri Beyaert (1823 – 1894) et à Wynand Janssens (1827 – 1913).
Les travaux furent entamés à la fin de 1860, mais ce n’est qu’en 1865 que les premiers services emménagèrent dans les nouveaux bureaux. La décoration ne fut terminée qu’en 1874. (site du musée)
Henri (ou Hendrik) Beyaert, né le 29 juillet 1823 à Courtrai et mort le 22 janvier 1894 à Bruxelles, est un architecte belge, et l'un des principaux représentants de l’architecture éclectique en Belgique.
Henri Beyaert se découvre une vocation pour l’architecture à l’âge de 19 ans, alors qu’il est employé de banque dans sa ville natale de Courtrai. Il abandonne aussitôt son poste et travaille comme apprenti-maçon sur le chantier de la gare de Tournai. Il vient ensuite à Bruxelles pour suivre les cours à l’Académie tout en gérant une librairie pour assurer une maigre subsistance. Conscient de ses qualités exceptionnelles, Félix Janlet l’engage dans son atelier tandis que la ville de Courtrai lui octroie une bourse pour lui permettre de poursuivre ses études à l’abri de la misère.
Cours à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles (1842-1846)
Commis-architecte dans l’atelier de Félix Janlet (1843-1851)
Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites (1865-1894)
Conseiller communal de Bruxelles-ville (1867-1881)
Fortement influencé par son professeur, Tilman-François Suys, dont il mettra de son propre aveu la deuxième moitié de sa vie à oublier ce qu’il lui avait appris dans la première, il commence par ressusciter le style Louis XVI dans ses premiers hôtels particuliers à l’avenue des Arts et à la chaussée de Charleroi. Il s’attaque ensuite, avec Wynand Janssens, à l’hôtel de la Banque Nationale, d’un style néo-classique très chargé influencé par les réalisations parisiennes de l’époque. La restauration et la transformation en musée de la porte de Hal (1868-1871) qu’il entreprend ensuite, sous la supervision admirative de Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, est décisive dans son évolution. Sa démarche consiste, selon ses propres termes, à rajeunir, les parties artistiques intérieures de style Renaissance flamande.
Passionné par l’étude et la nouveauté – il possède une bibliothèque considérable sur l’architecture et les arts décoratifs - il remporte ensuite, avec la maison des Chats (1874), le premier prix du concours organisé par la Ville de Bruxelles pour les façades des nouveaux boulevards centraux, aménagés sur le voûtement de la Senne. Avec cette maison, inspirée du style des maisons de gildes de la Grand-Place de Bruxelles, il s’inscrit désormais dans le renouveau d’un style – la néorenaissance flamande – d’inspiration nationale, aux côtés de Charles-Émile Janlet et Jules-Jacques Van Ysendijck. En digne représentant du courant éclectique de la fin du xixe siècle, cela l’incitera à adapter, avec beaucoup d’audace, des éléments décoratifs typiques de la Renaissance flamande à des constructions d’un tout autre style, allant du néo-classicisme au baroque italien. Avec le ministère des Chemins de fer, de la Poste, du Télégraphe et de la Marine (1890) situé rue de Louvain, il signe une œuvre dépourvue de toute monotonie où se révèle un art de la scénographie et de la décoration très aigu.
(Wikipedia)
Bruxelles, Belgique: Musée de la Banque nationale de Belgique, Hendrik Beyaert l'intouchable.
Un concours d’architecture fut organisé et la conception d’un nouveau bâtiment, annexe de l’habitation du gouverneur (l’Hôtel) fut confiée à Henri Beyaert (1823 – 1894) et à Wynand Janssens (1827 – 1913).
Les travaux furent entamés à la fin de 1860, mais ce n’est qu’en 1865 que les premiers services emménagèrent dans les nouveaux bureaux. La décoration ne fut terminée qu’en 1874. (site du musée)
Henri (ou Hendrik) Beyaert, né le 29 juillet 1823 à Courtrai et mort le 22 janvier 1894 à Bruxelles, est un architecte belge, et l'un des principaux représentants de l’architecture éclectique en Belgique.
Henri Beyaert se découvre une vocation pour l’architecture à l’âge de 19 ans, alors qu’il est employé de banque dans sa ville natale de Courtrai. Il abandonne aussitôt son poste et travaille comme apprenti-maçon sur le chantier de la gare de Tournai. Il vient ensuite à Bruxelles pour suivre les cours à l’Académie tout en gérant une librairie pour assurer une maigre subsistance. Conscient de ses qualités exceptionnelles, Félix Janlet l’engage dans son atelier tandis que la ville de Courtrai lui octroie une bourse pour lui permettre de poursuivre ses études à l’abri de la misère.
Cours à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles (1842-1846)
Commis-architecte dans l’atelier de Félix Janlet (1843-1851)
Membre de la Commission royale des Monuments et des Sites (1865-1894)
Conseiller communal de Bruxelles-ville (1867-1881)
Fortement influencé par son professeur, Tilman-François Suys, dont il mettra de son propre aveu la deuxième moitié de sa vie à oublier ce qu’il lui avait appris dans la première, il commence par ressusciter le style Louis XVI dans ses premiers hôtels particuliers à l’avenue des Arts et à la chaussée de Charleroi. Il s’attaque ensuite, avec Wynand Janssens, à l’hôtel de la Banque Nationale, d’un style néo-classique très chargé influencé par les réalisations parisiennes de l’époque. La restauration et la transformation en musée de la porte de Hal (1868-1871) qu’il entreprend ensuite, sous la supervision admirative de Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, est décisive dans son évolution. Sa démarche consiste, selon ses propres termes, à rajeunir, les parties artistiques intérieures de style Renaissance flamande.
Passionné par l’étude et la nouveauté – il possède une bibliothèque considérable sur l’architecture et les arts décoratifs - il remporte ensuite, avec la maison des Chats (1874), le premier prix du concours organisé par la Ville de Bruxelles pour les façades des nouveaux boulevards centraux, aménagés sur le voûtement de la Senne. Avec cette maison, inspirée du style des maisons de gildes de la Grand-Place de Bruxelles, il s’inscrit désormais dans le renouveau d’un style – la néorenaissance flamande – d’inspiration nationale, aux côtés de Charles-Émile Janlet et Jules-Jacques Van Ysendijck. En digne représentant du courant éclectique de la fin du xixe siècle, cela l’incitera à adapter, avec beaucoup d’audace, des éléments décoratifs typiques de la Renaissance flamande à des constructions d’un tout autre style, allant du néo-classicisme au baroque italien. Avec le ministère des Chemins de fer, de la Poste, du Télégraphe et de la Marine (1890) situé rue de Louvain, il signe une œuvre dépourvue de toute monotonie où se révèle un art de la scénographie et de la décoration très aigu.
(Wikipedia)