Blois, Loir-et-Cher: église Saint Nicolas
Statue de sainte Madeleine repentante, un flacon de parfum à ses cotés, tenant un crâne dans sa main gauche
pierre calcaire peinte en fausse pierre. Provient du couvent des carmélites. XVIIe siècle
statue de Madeleine repentante du XVIIe siècle, classée Monument historique, dans l’église Saint-Nicolas
« Il s’agit d’un long travail qui a débuté en 2013 mais qui faisait partie des priorités de restauration », avait dit à l’époque Emmanuelle Plumet, responsable du service Ville d’art et d’histoire à la mairie de Blois. Six mois d’absence étaient prévus initialement, dans l’atelier de restauration de Delphine Bienvenut, diplômée de l’École de Tours, avant de revenir dans l’ancienne abbatiale Saint-Laumer, actuelle église Saint-Nicolas. Trois ans après, elle y est encore…
Et là, c’est le drame : sous la couche de blanc, la polychromie
En cause : la découverte de polychromie sous la couche de salissures et de plâtre, une fois décapée par la restauratrice. « Le calendrier a été respecté : j’ai d’abord procédé au dessalement, puis j’ai consolidé la pierre qui était très abîmée ; ensuite il y a eu un nettoyage entier. J’ai regardé s’il y avait un niveau de peinture sous-jacent », explique Delphine Bienvenut. Cette étude de polychromie a révélé des traces de peinture sous le niveau de blanc. Une bonne et une mauvaise nouvelle en même temps : pour retrouver totalement la polychromie, il faut enlever cette couche de blanc au scalpel et à la loupe binoculaire, un travail assez technique et qui demande du temps, et de l’argent.
www.magcentre.fr/149236-blois-on-attend-toujours-le-retou...
Blois, Loir-et-Cher: église Saint Nicolas
Statue de sainte Madeleine repentante, un flacon de parfum à ses cotés, tenant un crâne dans sa main gauche
pierre calcaire peinte en fausse pierre. Provient du couvent des carmélites. XVIIe siècle
statue de Madeleine repentante du XVIIe siècle, classée Monument historique, dans l’église Saint-Nicolas
« Il s’agit d’un long travail qui a débuté en 2013 mais qui faisait partie des priorités de restauration », avait dit à l’époque Emmanuelle Plumet, responsable du service Ville d’art et d’histoire à la mairie de Blois. Six mois d’absence étaient prévus initialement, dans l’atelier de restauration de Delphine Bienvenut, diplômée de l’École de Tours, avant de revenir dans l’ancienne abbatiale Saint-Laumer, actuelle église Saint-Nicolas. Trois ans après, elle y est encore…
Et là, c’est le drame : sous la couche de blanc, la polychromie
En cause : la découverte de polychromie sous la couche de salissures et de plâtre, une fois décapée par la restauratrice. « Le calendrier a été respecté : j’ai d’abord procédé au dessalement, puis j’ai consolidé la pierre qui était très abîmée ; ensuite il y a eu un nettoyage entier. J’ai regardé s’il y avait un niveau de peinture sous-jacent », explique Delphine Bienvenut. Cette étude de polychromie a révélé des traces de peinture sous le niveau de blanc. Une bonne et une mauvaise nouvelle en même temps : pour retrouver totalement la polychromie, il faut enlever cette couche de blanc au scalpel et à la loupe binoculaire, un travail assez technique et qui demande du temps, et de l’argent.
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