Eric Mohier
Renault Spider
Pendant les années 1990, les Williams-Renault dominent la Formule 1, et il y a là une formidable publicité possible pour une voiture de sport. L'Alpine A610 Turbo n'aura pas de descendante pour des raisons de marketing. Renault préfère capitaliser sur ses victoires en F1, en créant une nouvelle marque filiale, abandonnant celle d'Alpine. Le « concept car » Laguna présenté au Mondial de Paris 1990 a montré qu'il existait une clientèle pour un roadster motorisé par un 4 cylindres central arrière. La production s'est faite dans l'usine Alpine de Dieppe, mais l'écusson est « Renault Sport » contrairement à ce qu'avait annoncé le PDG de Renault peu de temps auparavant. Tous les logos Alpine sont enlevés des dessins, et le discours officiel la présente comme un modèle né sous la nouvelle filiale : Renault sport.
Un premier prototype sort en mai 1994. En matière de style, le spider s'inspire de l'Alpine A220 Cevennes, un modèle de course à l'arrière tronqué pour les courses de rallye. La structure de la voiture est réalisée en aluminium pour abaisser le poids à 930 kg. C'est le « moteur F » (type F7R) des Clio Williams et des Mégane coupé 16v qui est choisi.
Le premier modèle est pourvu d'un saute-vent efficace. Une version avec pare-brise qui possède un essuie-glace est proposée un an après. Cette dernière version est la plus diffusée. Malheureusement pur produit marketing pour lancer la marque, le spider n'évoluera pas en tant que produit, sa formule ultra spartiate le cantonnera aux purs passionnés.
La Renault Spider est présentée pour la première fois au salon de Genève 1995. La première voiture est assemblée en décembre 1995. Tout l'assemblage de l'automobile se fait à la main, et ce jusqu'à la fin de sa production en 1999.
Pour une coupe monomarque, Renault produira la version Trophy, reconnaissable à son arceau de protection et son moteur de 180 chevaux.
1 726 Spider, dont 90 en version Trophy, sont sortis de l'usine de Dieppe
Renault Spider
Pendant les années 1990, les Williams-Renault dominent la Formule 1, et il y a là une formidable publicité possible pour une voiture de sport. L'Alpine A610 Turbo n'aura pas de descendante pour des raisons de marketing. Renault préfère capitaliser sur ses victoires en F1, en créant une nouvelle marque filiale, abandonnant celle d'Alpine. Le « concept car » Laguna présenté au Mondial de Paris 1990 a montré qu'il existait une clientèle pour un roadster motorisé par un 4 cylindres central arrière. La production s'est faite dans l'usine Alpine de Dieppe, mais l'écusson est « Renault Sport » contrairement à ce qu'avait annoncé le PDG de Renault peu de temps auparavant. Tous les logos Alpine sont enlevés des dessins, et le discours officiel la présente comme un modèle né sous la nouvelle filiale : Renault sport.
Un premier prototype sort en mai 1994. En matière de style, le spider s'inspire de l'Alpine A220 Cevennes, un modèle de course à l'arrière tronqué pour les courses de rallye. La structure de la voiture est réalisée en aluminium pour abaisser le poids à 930 kg. C'est le « moteur F » (type F7R) des Clio Williams et des Mégane coupé 16v qui est choisi.
Le premier modèle est pourvu d'un saute-vent efficace. Une version avec pare-brise qui possède un essuie-glace est proposée un an après. Cette dernière version est la plus diffusée. Malheureusement pur produit marketing pour lancer la marque, le spider n'évoluera pas en tant que produit, sa formule ultra spartiate le cantonnera aux purs passionnés.
La Renault Spider est présentée pour la première fois au salon de Genève 1995. La première voiture est assemblée en décembre 1995. Tout l'assemblage de l'automobile se fait à la main, et ce jusqu'à la fin de sa production en 1999.
Pour une coupe monomarque, Renault produira la version Trophy, reconnaissable à son arceau de protection et son moteur de 180 chevaux.
1 726 Spider, dont 90 en version Trophy, sont sortis de l'usine de Dieppe