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C’est aussi pour cela que je crains les gens des environs : je crois qu’ils ont dû se damner profondément, commettre souvent ce péché impardonnable. Et maintenant, je suis entouré de leur descendance, encore plus éloignée de Dieu qu’eux. Je ne veux pas rester parmi eux. Je supplie Dieu de me permettre de m’en éloigner, de partir loin d’eux, et aussi loin des autres, car il suffit de regarder ce qui se joue dans les médias pour voir les moqueries envers Dieu — comme dans South Park, par exemple. Il n’y a pas que les gens qui m’entourent qui semblent condamnés d’avance à l’enfer. Il y a partout des blasphémateurs irrécupérables.

 

Ces enfants et jeunes adultes sont si cruels, c’est effrayant. Je sais que, déjà à notre époque à l’école, il y avait de la méchanceté, mais aujourd’hui, cela devient ridiculement horrible. Les gens qui ont connu le Seigneur — du moins ici — sont pour la plupart déjà partis pour l’autre monde. Et ils n’étaient pas nombreux à être vraiment bons… s’il y en avait. Sans doute plus des tièdes.

 

Je me demande parfois où nous aurions vécu. Quels métiers aurions-nous exercés. Aurions-nous été de simples témoins du Christ dans la pauvreté ? Aurions-nous pu élever nos enfants hors de ce système gangrené par le mal ? Je me le demande… Je ne sais pas si Dieu avait prévu que je gagne à la loterie… sait-on jamais. Padre Pio avait un jour conseillé à une personne d’acheter un billet afin d’aider à financer la réparation ou l’achat d’un clocher… sur You Tube : JACKPOT! Padre Pio reveals winning Lotto numbers! -- Padre Pio's Lesson on Money & Faith

 

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J’imagine que Dieu nous aurait laissé le choix. Sans doute que nous aurions dû travailler si nous avions décidé de rester dans le monde. Sinon, nous aurions très bien pu devenir des apôtres itinérants… Cependant, avec des enfants ? J’en doute, quoique rien n’est impossible.

 

Et pour la loterie, je ne veux pas dire que Dieu aurait fait une exception en me permettant d’être riche et de ne pas avoir à travailler — surtout sachant que je n’aurais pas cédé au pouvoir de l’argent… mais j’ai mes réserves.

 

Même aujourd’hui, si je gagnais, ce serait le seul moyen pour moi d’avoir la capacité de vivre, car ce n’est pas avec l’aide gouvernementale que je pourrais m’en sortir, ni me trouver un appartement. Non, je crois que j’aurais été persécuté peu importe l’endroit où j’irais. Le seul moyen pour moi de diminuer cette persécution serait d’habiter en dehors de la société, dans un abri, avec des réserves de nourriture — en somme, tout ce dont je te parle depuis un moment.

 

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Tu dois te demander alors pourquoi je te disais que cela allait être facile. Facile, parce que j’aurais la protection qui éloigne les dangers tant que Dieu le voudra. Facile, parce que j’aurais l’expérience nécessaire pour t’aider à grandir, et les prémices d’un commencement de sainteté, afin de faciliter l’accès à des aides surnaturelles sans devoir souffrir énormément — puisque j’avais déjà remporté la victoire sur ce martyre de l’âme. Il ne me manquait plus que le triomphe final : celui d’avoir complété entièrement mon parcours.

 

Mon martyre de l’âme, c’était de ne plus recevoir l’aide qui permet d’être libre — comme l’étaient les autres, qui n’avaient pas à subir cette coupure de la présence divine en continu, tant qu’ils demeuraient en état de grâce.

 

Pour moi, cette présence était suspendue, et n’intervenait que pour m’empêcher de désespérer, pour m’empêcher de cesser d’espérer en Dieu et en sa présence. Elle ne se manifestait que par quelques instants de courte durée, tant que je n’avais pas encore vaincu cette épreuve.

 

Mais la tentation demeure jusqu’à la mort.

 

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Et comme je n’étais pas certain à 100 % que j’étais réellement en discussion avec Dieu — ayant toujours une crainte, une peur… tu sais — Sainte Thérèse d’Avila disait avoir fait le signe des cornes devant une apparition de Jésus, car elle n’était pas certaine qu’il ne s’agissait pas d’une ruse. Et Jésus l’avait félicitée pour cette prudence.

 

Oui, Sainte Thérèse d’Avila raconte effectivement un épisode où, face à une apparition de Jésus, elle fit le geste des cornes pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un démon déguisé — et Jésus la félicita pour sa prudence.

 

Voici un extrait rapporté dans plusieurs biographies et ouvrages spirituels :

 

« Une fois, le Seigneur m’apparut, et je fis le signe des cornes, comme on le fait pour chasser le démon, car je craignais qu’il ne s’agisse d’une illusion. Le Seigneur me loua pour cette prudence. »

 

Ce passage illustre bien la vigilance spirituelle que Thérèse recommandait, même dans les expériences mystiques les plus intenses. Elle enseignait qu’il valait mieux douter et tester les esprits que de se laisser séduire par une fausse lumière. Cette attitude de discernement est profondément respectée dans la tradition carmélitaine.

 

Je ne savais jamais avec certitude, même après coup, car le doute revenait. Et il reviendra tant et aussi longtemps que Dieu ne reprend pas une âme pour l’amener au Ciel ou au purgatoire.

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Uploaded on October 30, 2025