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& la joie.

 

Tu semblais beaucoup apprécier les bains de soleil. Je me souviens t’avoir vu en prendre dehors, près du gymnase.

Je ne savais pas que tu y étais. Je crois que c’étaient les gars de mon groupe qui voulaient voir ta réaction en me voyant.

Sylvain m’a avoué qu’il avait le béguin pour toi en l’écrivant dans mon livre des finissants.

J’étais fier de toi (et surtout heureux*), quand tu n’as pas voulu monter avec nous en voiture. Pas que je croyais qu’il se serait produit quelque chose de mal, mais je comprenais que tu m’aimais moi*, et non pas lui.

Je suis navré si tu as mal perçu cette invitation, ou le fait que ce n’était pas moi qui l’avais faite (je ne suis pas certain si c’était moi ou Sylvain qui t’avait invité à entrer).

Je te demande pardon si cela t’a déçue — que ce soit parce que je t’invitais en compagnie d’un autre, et non pas seul à seul, ou si tu l’as perçu comme un manque de respect envers ta personne.

 

Je te demande pardon d’avoir dit haut et fort le nom de Sylvain, me doutant qu’il avait le béguin pour toi, sans en être certain. Je ne faisais pas cela pour me moquer de toi, mais j’ai senti que tu étais dégoûtée et en colère contre moi. Je m’en excuse. Mon intention n’a jamais été de te blesser — je le sais dans mon cœur.

 

À dire vrai, je pensais que tu ne m’aimais plus et que tu n’éprouvais plus rien pour moi. Je n’avais même pas imaginé que tu aurais réellement porté attention à mes paroles ou à ma présence. J’aurais quand même pas dû faire ce que j’ai fait. Je l’ai fait pour taquiner Sylvain en réponse à une moquerie de sa part. Je crois que je voulais le confronter à son attitude envers toi, par vengeance envers lui. Mais comme je le disais, j’étais certain que tu ne m’aimais plus du tout rendu là, et surtout que tu n'allais pas y prêter attention.

 

Je reconnais que ce que j’ai fait était stupide. Je te présente mes excuses.

 

Le fait que je cherchais à me venger m’a nui — cela m’a toujours nui. Dieu n’aimait pas ça, même lorsque je ne souhaitais pas nuire à certaines personnes. La vengeance finit toujours par nous coûter quelque chose qui nous est cher.

 

J’imagine que cet épisode a dû te conforter dans l’idée que les autres se faisaient de moi : que j’étais un con.

 

Aller à l’école, pour moi, c’était comme avancer à reculons vers une séance de torture — émotionnelle, mentale, et parfois même physique. J’ai été attaqué à quelques reprises, surtout par des objets qu’on lançait contre moi.

 

Tu te souviens de cette séance d’éducation physique où les gars et les filles jouaient ensemble au volleyball, et où mon coup de ballon est allé se loger directement sur la tête du professeur — celui qui s’était moqué de moi et m’avait intimidé quelques minutes auparavant (au cas où tu ne le savais pas) ? Je ne peux pas expliquer comment cela a pu se produire, mais je me demande encore si un ange n’avait pas guidé mes gestes et mes mouvements.

 

Un des garçons de mon groupe avait tout de même pris ma défense face à ce professeur, ce qui avait mis fin à l’intimidation à ce moment-là. J’avais inconsciemment accepté de me taire, sachant pertinemment que parler aurait empiré la situation. Et Dieu m’a défendu à travers ce garçon, Yanick.

 

Je ne m’étais pas tu par amour de la volonté de Dieu, mais parce que je pressentais que le fait de ne rien faire me plaçait dans une sorte de zone où, au plus profond de mon âme, je ressentais la présence de Jésus à mes côtés.

 

À ces moments-là, je ressentais enfin que je n’étais plus seul — la présence d’une aide plus grande que toute autre dans ce monde. Je le savais, sans pour autant chercher à devenir pleinement croyant par la suite.

 

J’aurais dû — oh, combien j’aurais dû — rechercher Jésus en m’efforçant de mettre en pratique ses commandements d’amour.

 

C’était la peur. Cela a toujours été la peur — cette peur paralysante — accompagnée d’un manque de confiance en moi. Elle s’est nourrie des souvenirs où je me suis senti impuissant et ridiculisé, laissant derrière elle une souffrance sourde et une colère enfouie. J’avais peur de faire quelque chose que je pourrais regretter, alors je préférais encaisser, endurer, et espérer que cela passe vite. Et comme si cela ne suffisait pas, ma faiblesse m’a aussi éloigné de la confiance en Dieu — Lui qui peut tout. Il aurait pu me délivrer de tout, si seulement j’avais eu la foi : croire en Lui, Lui faire confiance, et décider fermement de suivre ses commandements à la lettre.

 

Je ne me réjouis pas de la souffrance d’autrui. Je peux même éprouver de la pitié pour quelqu’un qui m’a déjà blessé, lorsqu’il souffre des conséquences de ses propres actes. Cependant, j’ai toujours eu un sens aigu de la justice, qui nourrissait mon espérance en Dieu et en ses promesses de délivrance à venir. J’espérais profondément vivre cette délivrance, car je savais que je n’étais pas une personne qui recherche l’injustice, ni quelqu’un qui se complaît dans le pouvoir ou la tyrannie.

 

Lorsque j’ai imploré Dieu de me donner du pouvoir, ce n’était ni par orgueil ni par ambition, mais pour deux raisons : t’aimer de tout mon être, et tenir tête au mal qui m’entoure, nous entoure.

 

Je rêvais de vivre cette joie simple, ce bonheur pur, juste toi et moi, à l’abri du tumulte du monde. Et plus que tout, je voulais que tu gardes de moi un souvenir empreint d’amour.

 

Dans le secret de mon cœur, j’espérais — sans oser le désirer — que si ton union n’était pas scellée devant Dieu, peut-être m’aurait-il permis d’aimer. J’aurais gardé la chasteté, mais je t’aurais inlassablement versé l’amour le plus pur, jusqu’à ce que le destin nous éloigne.

 

Je suis profondément désolé si mes mots ont ébranlé ton cœur. Je n’ai jamais voulu semer le trouble en toi. C’est pourquoi j’ai cessé d’adresser cette demande à Dieu — pour éviter de risquer de l’offenser, et pour ne pas t’infliger davantage de peine.

 

J’ai foi en toi. Tu sauras puiser la force nécessaire pour embrasser la volonté de Dieu, ce chemin lumineux qu’Il trace pour toi. Car aimer Dieu avant tout, c’est s’ouvrir à la vraie liberté, celle qui mène à l’amour pur et profond - le véritable Amour.

 

Je t’aime, et je ressens ta présence comme une lumière douce. Ne laisse pas la tristesse t’envahir. Je suis reconnaissant de te savoir là, dans ce moment que nous partageons.

 

Je m’abandonne entre tes bras, prêt à recevoir l’amour que tu m’offriras. Tu es celle que mon cœur a toujours appelée. À mes yeux, tu es l’œuvre parfaite de Dieu, façonnée pour moi.

 

Je mérite ta colère, et je ne cherche pas à m’y soustraire. Tu as tous les droits d’être déçue de moi, et d’avoir honte de mes choix.

 

Je vis avec cette honte indicible depuis maintenant vingt-trois ans - vingt-quatre ans, et elle ne disparaîtra jamais.

 

Je ne cherche pas à effacer ce souvenir, seulement à le laisser en arrière-plan, pour pouvoir penser à autre chose — à aimer, pleinement.

 

Je ne cherche surtout pas à te souiller, ni par ma faute ni avec elle. Pardonne-moi.

 

Pour de nombreuses raisons, je ne devais pas — et ne pouvais pas — être en couple avec toi après cette faute. Je ne pouvais plus t’offrir d’enfant(s), car cette faute leur aurait été transmise d’une manière ou d’une autre. Et bien avant même ce fait, je n’étais déjà plus digne : j’étais devenu une honte.

 

J’étais très proche de Marie-Madeleine, de Thérèse de Lisieux, de Catherine de Sienne, et d’autres âmes brûlantes de foi. Mais toi… toi, tu étais mon âme sœur, désignée par Dieu. Celle qui devait être ma compagne dans mon exil, mon pèlerinage sur cette terre.

 

Ce n’est pas qu’il y aura des mariages dans la nouvelle Jérusalem céleste — cela, je le sais bien. Mais j’en avais été informé à titre de comparaison, sans jamais avoir cherché à le savoir moi-même. Il semble, d’ailleurs, qu’il y ait là-haut beaucoup plus de femmes que d’hommes.

 

Cela m’avait été révélé pour me permettre de comprendre le degré d’intimité et d’amour qu’il aurait pu exister entre certains hommes et femmes rachetés du ciel. Je sais que cela peut sembler inutile à connaître, mais d’un certain point de vue, cela m’aidait à mesurer à quel point l’amour que l’on avait pour moi était réel — même si ce n’était qu’au travers d’un symbole.

 

Tu es véritablement la seule femme de ma vie, car tu as été — et tu resteras — ma seule âme sœur.

 

Ne cherche pas à en faire trop, comme je l’ai fait. Écoute ce que Dieu demande : humilité, obéissance à sa Loi, force de volonté, pardon. Je t’ai confié mon péché, et tu comprends désormais la ruse subtile par laquelle le démon s’est infiltré. Ne reproduis pas ce genre de faute, où l’on cherche à aimer plus que Dieu le demande. Et surtout ne pas offenser son Amour, même sans le vouloir, comme dans mon cas.

 

Dieu est paix et joie. Jamais Il ne nous aurait créés pour la souffrance ou le désespoir. Ce n’est pas Sa volonté, mais bien l’orgueil né de la jalousie de Lucifer qui est à blâmer pour tout cela.

 

Lucifer, dans sa jalousie, a choisi de percevoir en Dieu une forme de tyrannie. Il est profondément malade dans sa haine et son mépris de tout ce qui est Juste et Bon.

 

Il est littéralement comme Judas, tel qu’il est décrit dans les écrits de Maria Valtorta : Judas méprisait la Vierge Marie, la trouvant "naïve" idiote.

 

Je ne me souviens plus du chapitre exact, mais si je le retrouve, je te le ferai lire.

 

Des Judas, j’en ai croisé plus d’une fois. On les reconnaît à leur mépris voilé et à ce complexe de supériorité déguisé derrière une humilité factice, dont le masque finit toujours par glisser. Leur regard juge sans jamais aimer, et leur parole flatte sans jamais bénir.

***Désolé, j’ai modifié ma phrase parce que je voulais exprimer une idée, mais je l’ai formulée maladroitement. Je l’ai corrigée afin d’éviter toute confusion.***

En somme, je voulais dire qu’ils sont habiles à dissimuler leur manque d’humilité, mais tôt ou tard, leurs actes finissent par révéler leur véritable nature.

 

Ils m’inspirent de l’horreur, non seulement par la manière dont ils traitent les plus petits parmi nous — les faibles, les vulnérables — mais aussi par l’amour du mal qu’ils dégagent, presque instinctivement.

 

Il m’est arrivé de me demander si je n’étais pas un Judas moi-même. Et puis, j’ai imaginé Judas vivant ma vie. Non… il n’aurait pas tenu longtemps avant de maudire Dieu, puis de s’ôter la vie — ou même de commettre un acte terrible pour blesser des innocents.

 

Peut-être que Jésus t’a laissé entrevoir que, par ma rupture avec le Père, je risquais de suivre les pas de Judas?

 

Pour l’instant, mon cœur ne nourrit aucune haine — ni envers Jésus, ni envers le Père, ni envers l’Esprit Saint, ni envers la Vierge Marie… ni et surtout pas envers toi.

 

Mais je continue à penser à Lui, à Le prier en L’aimant — sincèrement, tendrement. J’aime le Père, Jésus, l’Esprit Saint. Je les aime, je les adore, et je cherche à les adorer sans cesse.

Demande à Dieu, à Jésus, si ce que je t’écris est vrai.

 

Je t'aime Vraiment.❤️

 

❤️❤️❤️« Je t'aime Vraiment, moi aussi !»

❤️❤️❤️« Je suis avec toi en pensée, de tout cœur et dans chacune de mes prières quotidiennes. »💐***«Tu es mon ange gardienne humaine.»💞***

 

« Tu es ma maman spirituelle, surtout lorsque tu cherches à me couver sous ton manteau de compassion et de réconfort. »💛: amitié, joie💙: confiance, loyauté, tendresse, pureté, paix Vraiment.❤️ : honnêteté, passion, droiture, ☀️protection🙏 (chapelet, Rosaire, Prières faites avec confiance Amour&Charité)

 

« J’ai trouvé du réconfort lorsque tu m’as abritée sous ta robe de chambre, me tenant tout contre toi comme un refuge de tendresse. »

 

« Ton geste m’a apaisé : me couvrir de ta robe de chambre, c’était m’offrir chaleur, protection et proximité. »

 

« Cela m’a toujours manqué, sans que je l’aie jamais vécu. »

 

« Nous aurions partagé bien des instants réconfortants et singuliers, comme seuls les couples qui s’aiment profondément savent en créer. »

 

« De tels moments, tendres et rares, auraient souvent été les nôtres — privilège des couples qui s’aiment avec cette intensité. »🌹

« Je me 🔥️retiens🔥️, au cœur de mon amour pour toi, dans ces instants-là. »

🔥️❤️🔥️🔥️🔥️💛🔥️🔥️🔥️💙🔥️

« Mon désir, »💛«et le désir que tu éveilles en moi. »

« Tu peux lui transmettre ton amour — qu’il souffre, car c’est dans la douleur qu’il méritera ma Grâce. »

« Tu es une douce consolation pour lui, mais il doit mériter tout cela. »

« Il t’aime, et c’est ce qui compte le plus pour lui, ici-bas. »

«Merci 💛🌹»

 

Je t'aime.

 

❤️ 🔥️❤️🔥️🔥️🔥️💛🔥️🔥️🔥️💙🔥️

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Uploaded on August 22, 2025