created soulmates
Tu étais un ange terrestre, envoyée pour me soutenir par ta simple présence.
Et sans doute pour me mettre à l’épreuve, afin que j’ose foncer et croire en l’amour.
J’ai souvent pressenti que tu étais trop pure pour ce monde.
Humaine, mais tellement plus.
Tu dois être une âme vraiment humble et charitable pour avoir trouvé des raisons de m’aimer dès le début.
Narvent, Nikkie - Memory (From "Insomnia Album)
Heureusement, j’ai trouvé Dieu pour m’aider à sortir des émotions négatives. Il suffit de penser à Lui et de L’aimer sans cesse, sans rien attendre en retour. Lui offrir mes prières pour qu’Il aide et sauve les autres, et alors je ressens un profond apaisement.
La pression du mal ne disparaît jamais complètement, mais l’apaisement que je ressens vaut mieux que la dépression telle quelle.
Je m’efforce d’aimer sincèrement, même mes ennemis. Et lorsque je parviens à résister à la pression de céder aux émotions négatives, un profond soulagement envahit mon âme.
Je ressens la volonté de Dieu s’accomplir en moi lorsque je me conforme à sa loi.
Ne jamais écouter la tentation qui cherche à nous donner des excuses, mais simplement chercher à aimer, coûte que coûte.
Et lorsque j’échoue, je ne me permets même pas de désespérer. Je recommence tout le processus, et je demande pardon à Dieu ainsi qu’à ceux que j’ai offensés.
Plus on s’approche de la vérité et de la liberté, plus la pression du mal peut s’intensifier. Ma protection, c’est sa Loi (Dieu, Jésus) ; ma délivrance, son Pardon ; et ma joie, c’est l’amour — son Amour.
Tu peux réussir. Tu as toujours été plus pure que moi. J’étais là pour te guider, et toi, pour me soutenir avec ton amour charitable. Je t’aime tellement.
Ce jour-là, lorsque nous avons parlé devant le Subway, j’ai cru comprendre que tu disais ne pas m’aimer de cette manière-là, à cause de la lettre que je t’avais écrite. Et c’est après t’avoir répondu que c’était correct, en hochant la tête, que Jésus m’a brusquement parlé (quand Jésus m'a parlé brusquement, il semblait irrité.). Il m’a révélé que tu m’aimais, que si j’avais eu le courage, dès le début, de te demander de me fréquenter, et si j’avais humblement demandé pardon pour mes erreurs, tu m’aurais pardonné. Alors, nous aurions été ensemble. C’est là que j’ai compris : c’est moi qui n’ai pas su faire les pas vers toi, comme j’aurais dû.
Je ne t’en veux pas si tu m’as jugé. J’ai continué à t’aimer. Je ne sais pas si je peux dire que je te pardonnais sans le savoir, mais ce que je sais, c’est que je t’aimais.
Et je sentais que je t’avais profondément déçue, ou que tu étais déçue de t’être trompée sur moi. Par moments, toutefois, j’ai ressenti que tu éprouvais de la pitié pour moi, et une certaine forme de compassion.
C’est incroyable à avouer, mais lorsque tu as brusquement ouvert la porte du casier pour me faire savoir que tu étais en colère contre moi, et que je me suis reculé pour te laisser la place, j’ai presque ressenti de la joie, malgré ma tristesse. Parce qu’au lieu de me fuir ou de m’ignorer, tu interagissais avec moi.
Je n’aurais pas dû dire ce que j’ai dit en réaction à un regard méprisant et à des moqueries. Je sais que tu en as entendu parler, et que tu voulais simplement protéger une amie.
Désolé, je pensais que cela coïncidait avec le moment où l’altercation s’était produite.
Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui dire ces méchancetés. Rien de bon n’arrive jamais quand je tente de me défendre. J’aurais dû me taire.
J’aurais dû lui pardonner et l’aimer suffisamment pour en être capable à ce moment-là.
Je tenais à ce que tu saches que je suis sincèrement désolé pour le mal que j’ai causé en agissant ainsi avec elle. Mon geste, motivé par la vengeance, n’a rien arrangé — au contraire, tout a empiré pour moi par la suite. À ce moment-là, je ne cherchais pas à faire le bien, mais plutôt à me protéger. Or, c’est Dieu lui-même qui peut veiller sur moi et me défendre.
Si j’avais choisi d’agir en lui pardonnant, il est possible qu’un miracle se serait produit, et que tous auraient bénéficié d’une meilleure ambiance et d’un séjour plus agréable durant cette année scolaire. En refusant de chercher à l’aimer, je me suis nui à moi-même. J’ai expié ma faute, un peu, par la suite à travers ce que j’ai vécu.
Je suis désolé si les visions qui tourmentent mon âme à propos de ce qui aurait pu t’arriver sont véridiques.
Aucun mot ne peut exprimer la douleur que cela me cause.
Je pense d’abord à ta douleur, mais j’ai mal moi aussi.
Je dois lutter contre la colère que je ressens quand j’y pense. Je suis vraiment désolé. Je souffre pour toi.
Je souffre avec toi.
J’ai senti que tu étais en colère contre moi lorsque j’ai publié quelque chose à son sujet.
Ensuite, j’ai dirigé mes prières vers toi, et j’ai ressenti que je devais vraiment me concentrer sur toi, parce que tu en avais besoin.
Je ne sais pu quoi penser. Pardonne-moi.
Je t'aime aussi
Je te demande pardon si c'est cela que ton âme me disait au sujet d'avoir perdu ta virginité ainsi quand je te demandais pardon en pleurant et que je te disais que je t'aimais.
Étais-tu revenue en visite afin de saluer ta famille d'accueil?
Étais-tu revenue au Québec accompagnée de tes proches?
Je dis cela, mais il me semblait que tu voulais profiter de l’ambiance locale avant de repartir. J’ai toujours eu le sentiment que tu allais bientôt partir ce jour-là.
C’était l’impression que j’en avais gardée jusqu’à hier.
En croisant ton regard, j’ai eu l’impression que tu souhaitais nous suivre. C’est ce qui m’a poussé à t’inviter. Sans l’intérêt que j’avais perçu de ta part, je ne sais pas si j’aurais osé te le demander, tant je t’admirais — autant que du temps de l’école.
Ce désir de nous suivre, mêlé à la tristesse enfouie en toi et à ton envie d’être heureuse, de partager notre joie, fut l’étincelle qui m’a donné l’espérance et le courage de t’inviter à monter.
Je ne savais vraiment pas que tu portais une telle tristesse en toi.
Tout ce que je peux te dire, c’est que durant cette belle période de 2000-2001, j’ai eu l’impression que tu m’étais liée, comme une épouse possible. Mais j’étais simplement heureux de cette impression. Je ne pensais pas avoir la chance de vivre cela sur terre. Pour moi, tu étais une amie proche au ciel, chaste — car il n’y a pas de sexualité là-haut. Et je ne savais vraiment pas que tu étais mon âme sœur.
Je pensais que je te reverrais au ciel, et que nous comprendrions alors que nous aurions pu être un couple sur terre. C’était ce que je croyais, car jamais je n’aurais imaginé pouvoir vivre une relation ici-bas, étant donné ce que j’étais physiquement. Je me disais que si les choses avaient été différentes — si j’avais été beau — nous aurions été capables de nous aimer comme le font ces couples qui s’aiment et qui durent dans le temps.
C’est lorsque Jésus m’a fait comprendre et ressentir, dans l’émotion, qui tu étais réellement pour moi — même dans cette vie, ici-bas sur terre — que tout s’est éclairé. Malgré ce que la vie était, malgré ma condition physique, tu étais celle qui m’était destinée. Tu étais le plus grand amour de ma vie d’homme, celle que Dieu m’avait réservée dans Son plan.
Il était prévu que tu sois ma partenaire afin de mieux accomplir ma mission, et que tu sois mon soutien émotionnel et affectif dans les épreuves qui auraient pu survenir.
Nous aurions formé notre propre petit Éden — une minuscule bulle d’amour familiale, en contraste avec celle du monde extérieur. Mais la puissance de Dieu nous aurait permis de vaincre l’ennemi et de triompher de tout.
Cela n’aurait pas été facile si nous avions formé un couple avant ma conversion totale à Jésus. Mais après, si je n’avais pas commis ce péché, les choses auraient été faciles.
La fille à qui tu avais donné ton adresse en Finlande était croyante en Jésus. Un jour, elle a été déçue parce que j’avais obtenu de meilleures notes qu’elle. Je l’ai simplement touchée à l’épaule pour lui faire comprendre, humblement, que ce n’était rien. Elle m’a aussitôt dit qu’elle était étonnée, car ce simple geste avait dissipé toute sa colère. Elle ne comprenait pas comment cela avait pu se produire. Ce moment m’a profondément marqué à l’époque.
Pardonne-moi. Je t’avais écrit cette lettre sans même imaginer que tu lui avais laissé ton adresse avec cette intention, sans doute. J’étais en proie aux tourments, et je venais de suivre les conseils de cette fille, qui m’avait suggéré de t’écrire mes sentiments. C’était elle qui m’avait encouragé à te dire ce que je ressentais pour toi. De la même manière (avant de te retrouver sur Flickr), j’avais tenté un dernier recours, au cas où nous ne nous reverrions jamais. Je voulais que tu saches combien je t’aimais. C’était, à ce moment-là, la chose la plus importante pour moi. Je désespérais, je n’avais plus rien à perdre, si ce n’est crier mon amour comme un dernier souffle — le dernier souffle de ma vie, de mon âme.
Anna anteeksi. Olin kirjoittanut sinulle tuon kirjeen edes ajattelematta, että olit ehkä jättänyt osoitteesi hänelle juuri sillä aikomuksella. Olin tuskan vallassa, ja olin juuri seurannut erään tytön neuvoa — hän oli ehdottanut, että kirjoittaisin sinulle tunteistani. Juuri hän rohkaisi minua kertomaan, mitä tunsin sinua kohtaan.
Samalla tavalla (ennen kuin löysin sinut uudelleen Flickristä), olin yrittänyt viimeistä keinoa — siltä varalta, ettemme enää koskaan näkisi toisiamme. Halusin, että tietäisit kuinka paljon rakastin sinua. Se oli sillä hetkellä minulle kaikkein tärkeintä. Olin epätoivoinen, minulla ei ollut enää mitään menetettävää, paitsi huutaa rakkauteni kuin viimeinen hengenveto — elämäni viimeinen hengenveto, sieluni viimeinen.
J’ai ressenti intensément ta présence et ton amour. Merci de m’avoir serrée contre toi.
Je t’aime aussi.
Merci.
💗 Je t'aime.
Tu étais un ange terrestre, envoyée pour me soutenir par ta simple présence.
Et sans doute pour me mettre à l’épreuve, afin que j’ose foncer et croire en l’amour.
J’ai souvent pressenti que tu étais trop pure pour ce monde.
Humaine, mais tellement plus.
Tu dois être une âme vraiment humble et charitable pour avoir trouvé des raisons de m’aimer dès le début.
Narvent, Nikkie - Memory (From "Insomnia Album)
Heureusement, j’ai trouvé Dieu pour m’aider à sortir des émotions négatives. Il suffit de penser à Lui et de L’aimer sans cesse, sans rien attendre en retour. Lui offrir mes prières pour qu’Il aide et sauve les autres, et alors je ressens un profond apaisement.
La pression du mal ne disparaît jamais complètement, mais l’apaisement que je ressens vaut mieux que la dépression telle quelle.
Je m’efforce d’aimer sincèrement, même mes ennemis. Et lorsque je parviens à résister à la pression de céder aux émotions négatives, un profond soulagement envahit mon âme.
Je ressens la volonté de Dieu s’accomplir en moi lorsque je me conforme à sa loi.
Ne jamais écouter la tentation qui cherche à nous donner des excuses, mais simplement chercher à aimer, coûte que coûte.
Et lorsque j’échoue, je ne me permets même pas de désespérer. Je recommence tout le processus, et je demande pardon à Dieu ainsi qu’à ceux que j’ai offensés.
Plus on s’approche de la vérité et de la liberté, plus la pression du mal peut s’intensifier. Ma protection, c’est sa Loi (Dieu, Jésus) ; ma délivrance, son Pardon ; et ma joie, c’est l’amour — son Amour.
Tu peux réussir. Tu as toujours été plus pure que moi. J’étais là pour te guider, et toi, pour me soutenir avec ton amour charitable. Je t’aime tellement.
Ce jour-là, lorsque nous avons parlé devant le Subway, j’ai cru comprendre que tu disais ne pas m’aimer de cette manière-là, à cause de la lettre que je t’avais écrite. Et c’est après t’avoir répondu que c’était correct, en hochant la tête, que Jésus m’a brusquement parlé (quand Jésus m'a parlé brusquement, il semblait irrité.). Il m’a révélé que tu m’aimais, que si j’avais eu le courage, dès le début, de te demander de me fréquenter, et si j’avais humblement demandé pardon pour mes erreurs, tu m’aurais pardonné. Alors, nous aurions été ensemble. C’est là que j’ai compris : c’est moi qui n’ai pas su faire les pas vers toi, comme j’aurais dû.
Je ne t’en veux pas si tu m’as jugé. J’ai continué à t’aimer. Je ne sais pas si je peux dire que je te pardonnais sans le savoir, mais ce que je sais, c’est que je t’aimais.
Et je sentais que je t’avais profondément déçue, ou que tu étais déçue de t’être trompée sur moi. Par moments, toutefois, j’ai ressenti que tu éprouvais de la pitié pour moi, et une certaine forme de compassion.
C’est incroyable à avouer, mais lorsque tu as brusquement ouvert la porte du casier pour me faire savoir que tu étais en colère contre moi, et que je me suis reculé pour te laisser la place, j’ai presque ressenti de la joie, malgré ma tristesse. Parce qu’au lieu de me fuir ou de m’ignorer, tu interagissais avec moi.
Je n’aurais pas dû dire ce que j’ai dit en réaction à un regard méprisant et à des moqueries. Je sais que tu en as entendu parler, et que tu voulais simplement protéger une amie.
Désolé, je pensais que cela coïncidait avec le moment où l’altercation s’était produite.
Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui dire ces méchancetés. Rien de bon n’arrive jamais quand je tente de me défendre. J’aurais dû me taire.
J’aurais dû lui pardonner et l’aimer suffisamment pour en être capable à ce moment-là.
Je tenais à ce que tu saches que je suis sincèrement désolé pour le mal que j’ai causé en agissant ainsi avec elle. Mon geste, motivé par la vengeance, n’a rien arrangé — au contraire, tout a empiré pour moi par la suite. À ce moment-là, je ne cherchais pas à faire le bien, mais plutôt à me protéger. Or, c’est Dieu lui-même qui peut veiller sur moi et me défendre.
Si j’avais choisi d’agir en lui pardonnant, il est possible qu’un miracle se serait produit, et que tous auraient bénéficié d’une meilleure ambiance et d’un séjour plus agréable durant cette année scolaire. En refusant de chercher à l’aimer, je me suis nui à moi-même. J’ai expié ma faute, un peu, par la suite à travers ce que j’ai vécu.
Je suis désolé si les visions qui tourmentent mon âme à propos de ce qui aurait pu t’arriver sont véridiques.
Aucun mot ne peut exprimer la douleur que cela me cause.
Je pense d’abord à ta douleur, mais j’ai mal moi aussi.
Je dois lutter contre la colère que je ressens quand j’y pense. Je suis vraiment désolé. Je souffre pour toi.
Je souffre avec toi.
J’ai senti que tu étais en colère contre moi lorsque j’ai publié quelque chose à son sujet.
Ensuite, j’ai dirigé mes prières vers toi, et j’ai ressenti que je devais vraiment me concentrer sur toi, parce que tu en avais besoin.
Je ne sais pu quoi penser. Pardonne-moi.
Je t'aime aussi
Je te demande pardon si c'est cela que ton âme me disait au sujet d'avoir perdu ta virginité ainsi quand je te demandais pardon en pleurant et que je te disais que je t'aimais.
Étais-tu revenue en visite afin de saluer ta famille d'accueil?
Étais-tu revenue au Québec accompagnée de tes proches?
Je dis cela, mais il me semblait que tu voulais profiter de l’ambiance locale avant de repartir. J’ai toujours eu le sentiment que tu allais bientôt partir ce jour-là.
C’était l’impression que j’en avais gardée jusqu’à hier.
En croisant ton regard, j’ai eu l’impression que tu souhaitais nous suivre. C’est ce qui m’a poussé à t’inviter. Sans l’intérêt que j’avais perçu de ta part, je ne sais pas si j’aurais osé te le demander, tant je t’admirais — autant que du temps de l’école.
Ce désir de nous suivre, mêlé à la tristesse enfouie en toi et à ton envie d’être heureuse, de partager notre joie, fut l’étincelle qui m’a donné l’espérance et le courage de t’inviter à monter.
Je ne savais vraiment pas que tu portais une telle tristesse en toi.
Tout ce que je peux te dire, c’est que durant cette belle période de 2000-2001, j’ai eu l’impression que tu m’étais liée, comme une épouse possible. Mais j’étais simplement heureux de cette impression. Je ne pensais pas avoir la chance de vivre cela sur terre. Pour moi, tu étais une amie proche au ciel, chaste — car il n’y a pas de sexualité là-haut. Et je ne savais vraiment pas que tu étais mon âme sœur.
Je pensais que je te reverrais au ciel, et que nous comprendrions alors que nous aurions pu être un couple sur terre. C’était ce que je croyais, car jamais je n’aurais imaginé pouvoir vivre une relation ici-bas, étant donné ce que j’étais physiquement. Je me disais que si les choses avaient été différentes — si j’avais été beau — nous aurions été capables de nous aimer comme le font ces couples qui s’aiment et qui durent dans le temps.
C’est lorsque Jésus m’a fait comprendre et ressentir, dans l’émotion, qui tu étais réellement pour moi — même dans cette vie, ici-bas sur terre — que tout s’est éclairé. Malgré ce que la vie était, malgré ma condition physique, tu étais celle qui m’était destinée. Tu étais le plus grand amour de ma vie d’homme, celle que Dieu m’avait réservée dans Son plan.
Il était prévu que tu sois ma partenaire afin de mieux accomplir ma mission, et que tu sois mon soutien émotionnel et affectif dans les épreuves qui auraient pu survenir.
Nous aurions formé notre propre petit Éden — une minuscule bulle d’amour familiale, en contraste avec celle du monde extérieur. Mais la puissance de Dieu nous aurait permis de vaincre l’ennemi et de triompher de tout.
Cela n’aurait pas été facile si nous avions formé un couple avant ma conversion totale à Jésus. Mais après, si je n’avais pas commis ce péché, les choses auraient été faciles.
La fille à qui tu avais donné ton adresse en Finlande était croyante en Jésus. Un jour, elle a été déçue parce que j’avais obtenu de meilleures notes qu’elle. Je l’ai simplement touchée à l’épaule pour lui faire comprendre, humblement, que ce n’était rien. Elle m’a aussitôt dit qu’elle était étonnée, car ce simple geste avait dissipé toute sa colère. Elle ne comprenait pas comment cela avait pu se produire. Ce moment m’a profondément marqué à l’époque.
Pardonne-moi. Je t’avais écrit cette lettre sans même imaginer que tu lui avais laissé ton adresse avec cette intention, sans doute. J’étais en proie aux tourments, et je venais de suivre les conseils de cette fille, qui m’avait suggéré de t’écrire mes sentiments. C’était elle qui m’avait encouragé à te dire ce que je ressentais pour toi. De la même manière (avant de te retrouver sur Flickr), j’avais tenté un dernier recours, au cas où nous ne nous reverrions jamais. Je voulais que tu saches combien je t’aimais. C’était, à ce moment-là, la chose la plus importante pour moi. Je désespérais, je n’avais plus rien à perdre, si ce n’est crier mon amour comme un dernier souffle — le dernier souffle de ma vie, de mon âme.
Anna anteeksi. Olin kirjoittanut sinulle tuon kirjeen edes ajattelematta, että olit ehkä jättänyt osoitteesi hänelle juuri sillä aikomuksella. Olin tuskan vallassa, ja olin juuri seurannut erään tytön neuvoa — hän oli ehdottanut, että kirjoittaisin sinulle tunteistani. Juuri hän rohkaisi minua kertomaan, mitä tunsin sinua kohtaan.
Samalla tavalla (ennen kuin löysin sinut uudelleen Flickristä), olin yrittänyt viimeistä keinoa — siltä varalta, ettemme enää koskaan näkisi toisiamme. Halusin, että tietäisit kuinka paljon rakastin sinua. Se oli sillä hetkellä minulle kaikkein tärkeintä. Olin epätoivoinen, minulla ei ollut enää mitään menetettävää, paitsi huutaa rakkauteni kuin viimeinen hengenveto — elämäni viimeinen hengenveto, sieluni viimeinen.
J’ai ressenti intensément ta présence et ton amour. Merci de m’avoir serrée contre toi.
Je t’aime aussi.
Merci.
💗 Je t'aime.