Et la main se pose.
Résigner…
Un mot lourd,
quand il n’est pas compris.
Ou pas assumé.
Un mot qui ne signifie pas forcément abandonner.
Oser dire au plus profond de son âme, de lâcher prise...
Et peut-être, enfin. Déposer.
Il vient un moment dans la vie
où tenir n’est plus une preuve de force.
Mais un fardeau de trop.
Quand il y a eu l’amour.
Immense. Vrai. Vivant.
Et puis l’absence.
Et la mémoire…
qui reste. Collée à la peau.
Il y a les départs qu’on ne choisit pas.
Ceux qu’on accompagne. Même le cœur fendu.
Et ceux qui restent.
Les regards qui disent.
Tu peux respirer maintenant.
Tu as fait ce qu’il fallait.
Tu as donné.
Tu peux vivre.
Alors la main se pose.
Pas pour retenir.
Mais pour relâcher doucement.
Ce n’est pas un renoncement.
C’est une transformation.
Ce qui a été aimé le reste.
Ce qui est parti n’est pas effacé.
Ce qui est là peut enfin exister.
Vivre.
Oui, vivre.
Et peut-être, un jour,
sans se poser toutes ces questions.
Juste accueillir.
Oser.
--
To resign…
A heavy word,
when it is not understood.
Or not accepted.
A word that does not necessarily mean to give up.
To dare, deep within the soul, to let go...
And maybe, finally. To lay down.
There comes a moment in life
when holding on is no longer a sign of strength.
But too heavy a burden.
When there has been love.
Immense. True. Alive.
And then absence.
And memory…
that remains. Clinging to the skin.
There are the departures we do not choose.
Those we accompany. Even with a broken heart.
And those who stay.
The looks that say.
You can breathe now.
You did what had to be done.
You gave.
You can live.
Then the hand rests.
Not to hold on.
But to release gently.
It is not a renunciation.
It is a transformation.
What was loved remains.
What is gone is not erased.
What is here can finally exist.
To live.
Yes, to live.
And maybe, one day,
without asking all these questions.
Just to receive.
To dare.
Et la main se pose.
Résigner…
Un mot lourd,
quand il n’est pas compris.
Ou pas assumé.
Un mot qui ne signifie pas forcément abandonner.
Oser dire au plus profond de son âme, de lâcher prise...
Et peut-être, enfin. Déposer.
Il vient un moment dans la vie
où tenir n’est plus une preuve de force.
Mais un fardeau de trop.
Quand il y a eu l’amour.
Immense. Vrai. Vivant.
Et puis l’absence.
Et la mémoire…
qui reste. Collée à la peau.
Il y a les départs qu’on ne choisit pas.
Ceux qu’on accompagne. Même le cœur fendu.
Et ceux qui restent.
Les regards qui disent.
Tu peux respirer maintenant.
Tu as fait ce qu’il fallait.
Tu as donné.
Tu peux vivre.
Alors la main se pose.
Pas pour retenir.
Mais pour relâcher doucement.
Ce n’est pas un renoncement.
C’est une transformation.
Ce qui a été aimé le reste.
Ce qui est parti n’est pas effacé.
Ce qui est là peut enfin exister.
Vivre.
Oui, vivre.
Et peut-être, un jour,
sans se poser toutes ces questions.
Juste accueillir.
Oser.
--
To resign…
A heavy word,
when it is not understood.
Or not accepted.
A word that does not necessarily mean to give up.
To dare, deep within the soul, to let go...
And maybe, finally. To lay down.
There comes a moment in life
when holding on is no longer a sign of strength.
But too heavy a burden.
When there has been love.
Immense. True. Alive.
And then absence.
And memory…
that remains. Clinging to the skin.
There are the departures we do not choose.
Those we accompany. Even with a broken heart.
And those who stay.
The looks that say.
You can breathe now.
You did what had to be done.
You gave.
You can live.
Then the hand rests.
Not to hold on.
But to release gently.
It is not a renunciation.
It is a transformation.
What was loved remains.
What is gone is not erased.
What is here can finally exist.
To live.
Yes, to live.
And maybe, one day,
without asking all these questions.
Just to receive.
To dare.