Le Jour ni l’Heure 5602: autoportrait avec Mlle Liselotte Dutreuil, "La Ligne droite", Radio Courtoisie, Paris, vendredi 29 novembre 2024, 11:10:45
Vendredi 29 novembre 2024. Paris. Pas trop bien dormi, sauf sur la fin, à tel point que c’est un téléphone de Pierre, à huit heures, et sur ma demande, qui me réveille (heureusement !). Déjeuné en bas, deux épaisses tranches de saumon fumé, jambon blanc, un huitième de camembert, une saucisse grillée, muesli dans du yaourt aux myrtilles, datte, pruneau, abricot sec. Jeune fille très élégante (style ballerine) dans une famille de riches pouilleux. Bain. Tél. de Verwaerde qui me demande de prendre avec moi mon téléphone portable (la honte !). Ne rien faire peser sur la phrase (Jean-Marie Barnaud). Acta. 09:52:05 /////// Retrouvé Quentin Verwaerde à dix heures dans le hall de l’hôtel. Été avec lui, en taxi, à Radio Courtoisie, boulevard Murat. Sommes en avance, tournons à pied dans le quartier, passons deux fois rue de Varize, à Auteuil, où vivait William Burke, dans une chambre d’étudiant, en 1969. Radio Courtoisie, donc, jeune femme très aimable, entretien rondement mené. Re-taxi, M.Verrouarde me dépose au musée d’Art moderne de la ville de Paris, exposition sur les artistes et la bombe atomique, pas inintéressante, et surtout, par accident, exposition Hans Josephson, très belle (un Giacometti musclé), y compris l’accrochage, superbe, sans cartouches près des œuvres. Tour habituel du musée lui-même, assez changé, pour plus de contemporanéité. Le portrait de Bonnard par Vuillard est-il un des dix plus beaux tableaux du monde ? Non, sans doute pas. Néanmoins… Rentré à pied, assez imprudemment car c’était une bien longue marche avant l’entretien de ce soir, le long des quais de la rive droite jusqu’à la Concorde, puis le boulevard Saint-Germain. Affreux travaux partout. Thé. 17:14:23 /////// Mon téléphone portable (avec lequel je ne sors jamais) a été oublié dans le premier taxi du matin. V. est parvenu à joindre le chauffeur qui a dit qu’il le porterait chez lui à deux heures mais il ne l’a pas fait et l’on n’a plus de nouvelles de lui. La compagnie dit qu’il faut vingt-quatre heures avant de pouvoir agir. Re-bain. V. vient me chercher ici à sept heures moins le quart et nous allons ensemble au débat que je dois avoir avec M. Dresse à la maison des Mines, rue Saint-Jacques, près du Val-de-Grâce. Sont là deux de mes petits-neveux, le jeune O’Lanyer et Henri de Monmarin, l’un de mes biographes apparemment retrouvé (je croyais qu’ils avaient classé l’affaire…), M. Faye, Sophie Barrouyer, Rémy Soulié, et bien sûr les organisateurs “Nouvelle Librairie”, François Bousquet et le docteur Philippon. La salle est bien pleine, il y a même des personnes debout. Commençons à huit heures moins le quart, sur mon insistance (l’heure fixée était sept heures et demie et ces messieurs voulaient attendre huit heures pour une raison qui m’échappe, la salle risquant de s’impatienter). Courte introduction du docteur Philippon et celle, plus longue, de M. Dresse, qui ensuite mène très bien et très gentiment à mon égard le débat, pendant au moins deux heures il me semble, quelques trous et surtout menaces de trous de ma part, mais je m’en dépatouille à peu près. Puis une dizaine de questions de la salle. Verwaerde me prend à part pour me dire que Pierre essaye de me joindre et n’y parviens pas puisque je n’ai plus de portable. Il me parle sur celui de Verwaerde tandis que nous sommes dans un cagibi pour me dire que son train a déjà trois ou quatre heures de retard et qu’il est encore à la gare d’Agen. Très longue séance de dédicaces, livres divers, brèves conversations avec tel ou telle. Nous retrouvons à trois entre onze heures et minuit, dirais-je, Verwaerde, Mlle Deraï et moi, un peu désemparés et ne sachant trop où passer. Énième taxi qui nous laisse à une petite épicerie arabe (heureusement que nous les avons, ceux-là !) voisine du boulevard Raspail où j’achète deux triples sandwiches. Marchons dans le froid le long du boulevard Raspail avec communication très difficile avec Pierre à travers le portable de V., lui Pierre toujours à la gare d’Agen et ne pouvant parler fort car tout le monde dort autour de lui, de sorte que je n’entends pas grand-chose de ce qu’il dit, sinon que la situation ne s’est pas arrangée. À l’hôtel vers une heure, mangé mélancoliquement mes deux (ou six !) sandwiches (tramezzini ?) au poulet et au jambon, lu Suzanne de Brunhoff, espérant que cela allait m’endormir. M’endors en effet, vers deux heures.
Le Jour ni l’Heure 5602: autoportrait avec Mlle Liselotte Dutreuil, "La Ligne droite", Radio Courtoisie, Paris, vendredi 29 novembre 2024, 11:10:45
Vendredi 29 novembre 2024. Paris. Pas trop bien dormi, sauf sur la fin, à tel point que c’est un téléphone de Pierre, à huit heures, et sur ma demande, qui me réveille (heureusement !). Déjeuné en bas, deux épaisses tranches de saumon fumé, jambon blanc, un huitième de camembert, une saucisse grillée, muesli dans du yaourt aux myrtilles, datte, pruneau, abricot sec. Jeune fille très élégante (style ballerine) dans une famille de riches pouilleux. Bain. Tél. de Verwaerde qui me demande de prendre avec moi mon téléphone portable (la honte !). Ne rien faire peser sur la phrase (Jean-Marie Barnaud). Acta. 09:52:05 /////// Retrouvé Quentin Verwaerde à dix heures dans le hall de l’hôtel. Été avec lui, en taxi, à Radio Courtoisie, boulevard Murat. Sommes en avance, tournons à pied dans le quartier, passons deux fois rue de Varize, à Auteuil, où vivait William Burke, dans une chambre d’étudiant, en 1969. Radio Courtoisie, donc, jeune femme très aimable, entretien rondement mené. Re-taxi, M.Verrouarde me dépose au musée d’Art moderne de la ville de Paris, exposition sur les artistes et la bombe atomique, pas inintéressante, et surtout, par accident, exposition Hans Josephson, très belle (un Giacometti musclé), y compris l’accrochage, superbe, sans cartouches près des œuvres. Tour habituel du musée lui-même, assez changé, pour plus de contemporanéité. Le portrait de Bonnard par Vuillard est-il un des dix plus beaux tableaux du monde ? Non, sans doute pas. Néanmoins… Rentré à pied, assez imprudemment car c’était une bien longue marche avant l’entretien de ce soir, le long des quais de la rive droite jusqu’à la Concorde, puis le boulevard Saint-Germain. Affreux travaux partout. Thé. 17:14:23 /////// Mon téléphone portable (avec lequel je ne sors jamais) a été oublié dans le premier taxi du matin. V. est parvenu à joindre le chauffeur qui a dit qu’il le porterait chez lui à deux heures mais il ne l’a pas fait et l’on n’a plus de nouvelles de lui. La compagnie dit qu’il faut vingt-quatre heures avant de pouvoir agir. Re-bain. V. vient me chercher ici à sept heures moins le quart et nous allons ensemble au débat que je dois avoir avec M. Dresse à la maison des Mines, rue Saint-Jacques, près du Val-de-Grâce. Sont là deux de mes petits-neveux, le jeune O’Lanyer et Henri de Monmarin, l’un de mes biographes apparemment retrouvé (je croyais qu’ils avaient classé l’affaire…), M. Faye, Sophie Barrouyer, Rémy Soulié, et bien sûr les organisateurs “Nouvelle Librairie”, François Bousquet et le docteur Philippon. La salle est bien pleine, il y a même des personnes debout. Commençons à huit heures moins le quart, sur mon insistance (l’heure fixée était sept heures et demie et ces messieurs voulaient attendre huit heures pour une raison qui m’échappe, la salle risquant de s’impatienter). Courte introduction du docteur Philippon et celle, plus longue, de M. Dresse, qui ensuite mène très bien et très gentiment à mon égard le débat, pendant au moins deux heures il me semble, quelques trous et surtout menaces de trous de ma part, mais je m’en dépatouille à peu près. Puis une dizaine de questions de la salle. Verwaerde me prend à part pour me dire que Pierre essaye de me joindre et n’y parviens pas puisque je n’ai plus de portable. Il me parle sur celui de Verwaerde tandis que nous sommes dans un cagibi pour me dire que son train a déjà trois ou quatre heures de retard et qu’il est encore à la gare d’Agen. Très longue séance de dédicaces, livres divers, brèves conversations avec tel ou telle. Nous retrouvons à trois entre onze heures et minuit, dirais-je, Verwaerde, Mlle Deraï et moi, un peu désemparés et ne sachant trop où passer. Énième taxi qui nous laisse à une petite épicerie arabe (heureusement que nous les avons, ceux-là !) voisine du boulevard Raspail où j’achète deux triples sandwiches. Marchons dans le froid le long du boulevard Raspail avec communication très difficile avec Pierre à travers le portable de V., lui Pierre toujours à la gare d’Agen et ne pouvant parler fort car tout le monde dort autour de lui, de sorte que je n’entends pas grand-chose de ce qu’il dit, sinon que la situation ne s’est pas arrangée. À l’hôtel vers une heure, mangé mélancoliquement mes deux (ou six !) sandwiches (tramezzini ?) au poulet et au jambon, lu Suzanne de Brunhoff, espérant que cela allait m’endormir. M’endors en effet, vers deux heures.