Le Jour ni l’Heure 5843 : autoportrait au château de Camon, Ariège, jeudi 9 mai 2023, 11:55:08
Jeudi 9 mai 2024. Château de Camon, Ariège, salon des Saisons. Très mal dormi, longue insomnie, malgré le silence parfait et le confort. Levé à sept heures avec Pierre. Nouvelles tentatives de connexion dans la chambre, toujours aussi vaine. Dicté à Pierre, l’entrée du journal, sans pouvoir la mettre en ligne. Petit déjeuner en bas, très correct, jambon cru, saucisson, fromage, jus d’abricot, café, croissant, confiture, muesli, salade de fruits rouges. Il faisait trop froid pour la terrasse, malgré le beau temps, mais nous avons fait une brève exploration du jardin, très en pente, assez casse-gueule, force escaliers glissants, mais joli, comme tout le reste. Bain, problème de bonde, comme partout. Salon des Saisons, seul endroit où marche la connexion. Longue séance de mise au point technique, à trois, avec saint Quentin Verwaerde, il arrive à rétablir le lien avec X, pas avec Facebook, mais surtout avec mon propre site, malgré mille difficultés dont une bonne moitié est due à notre crétinerie (et l’autre à leur paranoïa). Fatigue. Beau temps. Transposition des Acta rédigés ailleurs. 10:58:58 /////// Transposition du journal. Descendus de nouveau dans le profond jardin, découvert une piscine qui pour une fois n’est pas laide. Laissé un avis très favorable dans le livre d’or, malgré le défaut de connexion dans la chambre. Quitté l’hôtel, laissé nos bagages dans la voiture et fait une promenade à pied sur le flanc nord de Camon, puis une deuxième sur le flanc sud au bout des champs, pour voir de loin le château, puis nous sommes dirigés vers Chalabre, où montés jusqu’au château, qui semble abriter de nos jours un assez pauvret parc d’attractions médiévales, très couru malgré sa déglingue et assez paradoxal, car ce château, de loin assez laid, avec son pseudo-donjon néo-gothique, est beaucoup plus intéressant de près, par un très riche ensemble néo-classique dont le morceau de bravoure est un magnifique escalier, qu’apparemment personne ne voit et qu’en tout cas personne ne respecte, tant il est pris dans la laide signalisation du parc d’attractions. Chalabre a d’ailleurs dû être très prospère sous Louis XVI, car il s’y trouve beaucoup d’autres belles maisons et presque palais de cette époque. Rivel. Bélesta. Col de la Croix des morts et entrés dans le pays de Sault, l’un des buts de notre voyage. Belcaire. Camurac, au nom aussi églogual que son voisin Comus, d’où nous roulâmes puis marchâmes jusqu’au Pas de l’Ours, que nous gravîmes, non sans mal pour ma part, jusqu’à son belvédère, qui mérite bien l’escalade car il offre une vue superbe, d’une part sur le pic de Saint-Barthélémy, sur les châteaux de Montségur et Roquefixade et sur tout le sud-ouest de la France. Retour à Comus, en grande partie à pied et sur la fin en voiture, puis gagné de là Montaillou, of Le Roy-Ladurie fame, où été voir une chapelle romane trop restaurée, visité le centre Jean Duvernoy, puis, nouvelle escalade, monté jusqu’aux ruines très ruinatiques du château. Repassés à Camurac (il faut reconnaître que les villages de cette région sont assez laids, dans un paysage magnifique), retournés à Belcaire pour y photographier les platanes d’une sorte de square, magnifiques dans la lumière, puis retournés de nouveau près de Camurac pour emprunter en-deçà une route magnifique pour Niort-de-Sault, village perdu de chez perdu, très encaissé, et qui doit être en novembre d’un sinistre achevé. Rodome. Aunat. Fontanès-de-Sault. Été à Campagna-de-Sault, dont je croyais qu’il avait servi de décor pour certaines scènes des Âmes sœurs d’André Téchiné, mais je n’ai rien reconnu. Usson-les-Bains, ex- et minuscule station thermale sinistre à souhait, assez impressionnant château en ruine d’Usson, “demeure de l’esprit” selon P. car il fut la résidence de Bernard d’Usson, majordome de Pierre IV le Cérémonieux et auteur du poème Vision, personnage sur lequel P. est intarissable. Rouze. Quérigut, dernière lumière sur les ruines du château du Donézan, étonnement de constater la très rapide succession de “pays” dans ces régions, Sault, Donézan, Capcir, Conflent, Cerdagne. Puyvalador. Formiguères. Très beau paysage de montagne sur le plateau qui précède Mont-Louis. Mont-Louis, qui m’avait beaucoup impressionné lors du Voyage en France, mais dont j’ai été assez déçu cette fois-ci, tant tout y est enlaidi, au point que nous avons poussé jusqu’à Font-Romeu pour y trouver un hôtel et de quoi dîner. Ancien et gigantesque Grand Hôtel, converti en asile pour migrants. Pris nos quartiers à l’hôtel du Grand-Tétras, au cœur de la très vilaine petite station, un vrai chaos, mais la chambre et son balcon offrent au moins une très belle vue sur les montagnes enneigées, et dîné modestement mais assez agréablement au Cellier, de canelloni et tagliatelle à la carbonara partagés, de même que l’assiette de fromages et la crème catalane. Coup d’œil à X, Acta avec P. 23:16:07 /////// Couché à minuit.
Le Jour ni l’Heure 5843 : autoportrait au château de Camon, Ariège, jeudi 9 mai 2023, 11:55:08
Jeudi 9 mai 2024. Château de Camon, Ariège, salon des Saisons. Très mal dormi, longue insomnie, malgré le silence parfait et le confort. Levé à sept heures avec Pierre. Nouvelles tentatives de connexion dans la chambre, toujours aussi vaine. Dicté à Pierre, l’entrée du journal, sans pouvoir la mettre en ligne. Petit déjeuner en bas, très correct, jambon cru, saucisson, fromage, jus d’abricot, café, croissant, confiture, muesli, salade de fruits rouges. Il faisait trop froid pour la terrasse, malgré le beau temps, mais nous avons fait une brève exploration du jardin, très en pente, assez casse-gueule, force escaliers glissants, mais joli, comme tout le reste. Bain, problème de bonde, comme partout. Salon des Saisons, seul endroit où marche la connexion. Longue séance de mise au point technique, à trois, avec saint Quentin Verwaerde, il arrive à rétablir le lien avec X, pas avec Facebook, mais surtout avec mon propre site, malgré mille difficultés dont une bonne moitié est due à notre crétinerie (et l’autre à leur paranoïa). Fatigue. Beau temps. Transposition des Acta rédigés ailleurs. 10:58:58 /////// Transposition du journal. Descendus de nouveau dans le profond jardin, découvert une piscine qui pour une fois n’est pas laide. Laissé un avis très favorable dans le livre d’or, malgré le défaut de connexion dans la chambre. Quitté l’hôtel, laissé nos bagages dans la voiture et fait une promenade à pied sur le flanc nord de Camon, puis une deuxième sur le flanc sud au bout des champs, pour voir de loin le château, puis nous sommes dirigés vers Chalabre, où montés jusqu’au château, qui semble abriter de nos jours un assez pauvret parc d’attractions médiévales, très couru malgré sa déglingue et assez paradoxal, car ce château, de loin assez laid, avec son pseudo-donjon néo-gothique, est beaucoup plus intéressant de près, par un très riche ensemble néo-classique dont le morceau de bravoure est un magnifique escalier, qu’apparemment personne ne voit et qu’en tout cas personne ne respecte, tant il est pris dans la laide signalisation du parc d’attractions. Chalabre a d’ailleurs dû être très prospère sous Louis XVI, car il s’y trouve beaucoup d’autres belles maisons et presque palais de cette époque. Rivel. Bélesta. Col de la Croix des morts et entrés dans le pays de Sault, l’un des buts de notre voyage. Belcaire. Camurac, au nom aussi églogual que son voisin Comus, d’où nous roulâmes puis marchâmes jusqu’au Pas de l’Ours, que nous gravîmes, non sans mal pour ma part, jusqu’à son belvédère, qui mérite bien l’escalade car il offre une vue superbe, d’une part sur le pic de Saint-Barthélémy, sur les châteaux de Montségur et Roquefixade et sur tout le sud-ouest de la France. Retour à Comus, en grande partie à pied et sur la fin en voiture, puis gagné de là Montaillou, of Le Roy-Ladurie fame, où été voir une chapelle romane trop restaurée, visité le centre Jean Duvernoy, puis, nouvelle escalade, monté jusqu’aux ruines très ruinatiques du château. Repassés à Camurac (il faut reconnaître que les villages de cette région sont assez laids, dans un paysage magnifique), retournés à Belcaire pour y photographier les platanes d’une sorte de square, magnifiques dans la lumière, puis retournés de nouveau près de Camurac pour emprunter en-deçà une route magnifique pour Niort-de-Sault, village perdu de chez perdu, très encaissé, et qui doit être en novembre d’un sinistre achevé. Rodome. Aunat. Fontanès-de-Sault. Été à Campagna-de-Sault, dont je croyais qu’il avait servi de décor pour certaines scènes des Âmes sœurs d’André Téchiné, mais je n’ai rien reconnu. Usson-les-Bains, ex- et minuscule station thermale sinistre à souhait, assez impressionnant château en ruine d’Usson, “demeure de l’esprit” selon P. car il fut la résidence de Bernard d’Usson, majordome de Pierre IV le Cérémonieux et auteur du poème Vision, personnage sur lequel P. est intarissable. Rouze. Quérigut, dernière lumière sur les ruines du château du Donézan, étonnement de constater la très rapide succession de “pays” dans ces régions, Sault, Donézan, Capcir, Conflent, Cerdagne. Puyvalador. Formiguères. Très beau paysage de montagne sur le plateau qui précède Mont-Louis. Mont-Louis, qui m’avait beaucoup impressionné lors du Voyage en France, mais dont j’ai été assez déçu cette fois-ci, tant tout y est enlaidi, au point que nous avons poussé jusqu’à Font-Romeu pour y trouver un hôtel et de quoi dîner. Ancien et gigantesque Grand Hôtel, converti en asile pour migrants. Pris nos quartiers à l’hôtel du Grand-Tétras, au cœur de la très vilaine petite station, un vrai chaos, mais la chambre et son balcon offrent au moins une très belle vue sur les montagnes enneigées, et dîné modestement mais assez agréablement au Cellier, de canelloni et tagliatelle à la carbonara partagés, de même que l’assiette de fromages et la crème catalane. Coup d’œil à X, Acta avec P. 23:16:07 /////// Couché à minuit.