Marisa de Rota
EDINBURGH
At the beginning of the 18th century, Edinburgh was one of the most densely populated cities in the world, and one of the most impoverished. What is now known as the Old Town consisted of cramped tenement buildings where rich and poor lived side by side; or, more often, those who could afford it chose to live on the upper floors, where the air was somewhat fresher, leaving the lower floors to the poorest.
The turning point came when a building collapsed in 1751. A subsequent inquiry revealed that much of the city was suffering from severe neglect, and the following year resulted in a series of proposals for the construction of a new suburb in the open countryside to the north of the city. The idea was ambitious: to build a "splendid and magnificent city" attractive enough to draw to Edinburgh at least some of the Scottish aristocracy who had been spending more and more of their winters in London since James VI of Scotland became James I of England in 1603 and settled in the south: a trend that only intensified with the Act of Union and the dissolution of the Scottish Parliament in 1707.
Au début du XVIIIe siècle, Édimbourg était l'une des villes les plus densément peuplées du monde, et l'une des plus pauvres. Ce que l'on appelle aujourd'hui la Vieille Ville était constitué d'immeubles insalubres où riches et pauvres vivaient côte à côte ; ou, le plus souvent, ceux qui en avaient les moyens choisissaient de vivre aux étages supérieurs, où l'air était un peu plus frais, laissant les rez-de-chaussée aux plus démunis.
Le tournant décisif survint lorsqu'un immeuble s'effondra en 1751. Une enquête menée par la suite révéla qu'une grande partie de la ville souffrait d'un grave manque d'entretien, et l'année suivante aboutit à une série de propositions pour la construction d'une nouvelle banlieue dans la campagne au nord de la ville. L'idée était ambitieuse : construire une « ville splendide et magnifique » suffisamment attrayante pour attirer à Édimbourg au moins une partie de l'aristocratie écossaise qui passait de plus en plus d'hivers à Londres depuis que Jacques VI d'Écosse était devenu Jacques Ier d'Angleterre en 1603 et s'était installé dans le sud : une tendance qui ne fit que s'intensifier avec l'Acte d'Union et la dissolution du Parlement écossais en 1707.
EDINBURGH
At the beginning of the 18th century, Edinburgh was one of the most densely populated cities in the world, and one of the most impoverished. What is now known as the Old Town consisted of cramped tenement buildings where rich and poor lived side by side; or, more often, those who could afford it chose to live on the upper floors, where the air was somewhat fresher, leaving the lower floors to the poorest.
The turning point came when a building collapsed in 1751. A subsequent inquiry revealed that much of the city was suffering from severe neglect, and the following year resulted in a series of proposals for the construction of a new suburb in the open countryside to the north of the city. The idea was ambitious: to build a "splendid and magnificent city" attractive enough to draw to Edinburgh at least some of the Scottish aristocracy who had been spending more and more of their winters in London since James VI of Scotland became James I of England in 1603 and settled in the south: a trend that only intensified with the Act of Union and the dissolution of the Scottish Parliament in 1707.
Au début du XVIIIe siècle, Édimbourg était l'une des villes les plus densément peuplées du monde, et l'une des plus pauvres. Ce que l'on appelle aujourd'hui la Vieille Ville était constitué d'immeubles insalubres où riches et pauvres vivaient côte à côte ; ou, le plus souvent, ceux qui en avaient les moyens choisissaient de vivre aux étages supérieurs, où l'air était un peu plus frais, laissant les rez-de-chaussée aux plus démunis.
Le tournant décisif survint lorsqu'un immeuble s'effondra en 1751. Une enquête menée par la suite révéla qu'une grande partie de la ville souffrait d'un grave manque d'entretien, et l'année suivante aboutit à une série de propositions pour la construction d'une nouvelle banlieue dans la campagne au nord de la ville. L'idée était ambitieuse : construire une « ville splendide et magnifique » suffisamment attrayante pour attirer à Édimbourg au moins une partie de l'aristocratie écossaise qui passait de plus en plus d'hivers à Londres depuis que Jacques VI d'Écosse était devenu Jacques Ier d'Angleterre en 1603 et s'était installé dans le sud : une tendance qui ne fit que s'intensifier avec l'Acte d'Union et la dissolution du Parlement écossais en 1707.