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10 L’histoire de Troyes Habitat - 70 ans d HLM ...
10 TROYES HABITAT l OPHLM Un peu d’histoire… Avant 1950 : Troyes, ville insalubre Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la ville de Troyes a le triste privilège d’être l’une des premières en France pour son insalubrité. Plus de 12000 personnes vivent dans quelques 3250 logements malsains, foyers latents de maladies et de vermines. De nombreuses familles sont entassées dans deux ou trois petites pièces sans le moindre confort, mal aérées et non ensoleillées. Troyes, ville insalubre @ Cité médiévale, Troyes rassemble en son centre de nombreux bâtiments anciens : des constructions en bois et en torchis (dont certaines remontent au XVIIème siècle) qui ne sont pas entretenues. Dans la partie centrale de la ville, les maisons sont enchevêtrées, les façades tiennent encore debout mais à l’intérieur le spectacle est infâme : de véritables taudis où l’insalubrité règne et ou l’hygiène la plus élémentaire est absente. Cette situation sanitaire interpelle la Municipalité de Troyes qui décide alors de prendre le problème à bras le corps. 1950 La naissance tant attendue de l’Office Public Municipal d’Habitation à Loyer Modéré par le maire Henri Terré qui assure la première présidence. 1951-1954 De vastes programmes sociaux de relogement sont lancés (213 logements en 4 ans). 1960-1980 @ Troyes se redessine @ l’ère HLM Les constructions connaissent un essor entre 1960 et 1975 avec les quartiers Saint Nizier, trois Ormes, Célestin Philbois. Les Chartreux, Jules Guesde et les Sénardes se dessinent. 1956-1962 Les Chartreux et Jules Guedes. 1958-1962 Jules Guesde, première opération d’envergure de l’Office. 1962-1975 les Sénardes, le plus petit quartier de Troyes. 1970 Obtention par l’OPHLM de la compétence étendue qui lui permet désormais de construire hors enceinte de Troyes. Robert Galley, Député-Maire de Troyes, devient Président de l’Office Public Municipal. 676 logements collectifs sont lancés entre 1970 et 1971 dans le quartier de Chantereigne à La Chapelle Saint Luc. 1974-1976 Aux Noës près Troyes, 220 logements sont édifiés. 70ans.troyes-habitat.com/histoire-de-troyes-habitat/ La cité moderne des Chartreux. Un des principaux objectifs du Programme de Rénovation Urbaine vise à réhabiliter et réaménager les quartiers périphériques (quatre quartiers sont ciblés à Troyes : Marots, Chartreux, Point du Jour et Sénardes.
Sous maîtrise d'ouvrage de la communauté d'agglomération du Grand Troyes, une nouvelle place publique du quartier des Sénardes a vu le jour grâce au Fonds européen de développement régional (FEDER). Elle a été réalisée dans un esprit de place de village animée et productive de lien social de proximité. Cette place est entourée par des équipements publics structurants et fédérateurs qui en font un site ressource du quartier.
La réalisation d'une maison de quartier, équipement à vocation sociale et culturelle, répond aux exigences du programme de rénovation urbaine contractualisé avec l'ANRU. Elle s'inscrit dans une démarche globale de requalification. En cohérence avec sa politique de développement durable, la ville de Troyes a souhaité créer un bâtiment à basse consommation, avec électricité produite par 340 m² de panneaux photovoltaïques (démarche haute qualité environnementale depuis les études jusqu'à l'exploitation du bâtiment). Géographiquement, les écoles étant déjà présentes à l'Est, la place accueille donc à l'Ouest une maison de quartier de plus de 600 m² de surface utile regroupant un guichet unique et une plate-forme de services publics, le lieu d'activité du Centre Social, des salles d'activités diversifiées et polyvalentes (activités sociale, culturelle, d'animation, de rencontres et d'échanges intergénérationnels), des locaux pour les activités d'accueil collectif de mineurs (de 6 à 12 ans), des locaux intégralement consacrés à la protection maternelle et infantile (avec consultations de médecins et permanences d'assistantes sociales), un espace multimédia, deux salles polyvalentes permettant d'organiser des réunions d'information au sein d'un quartier qui manquait cruellement de locaux de taille adaptée mais aussi répondant aux nombreuses sollicitations des habitants (accueil des événements familiaux ou d'organismes divers), des locaux de gestion et des annexes techniques.
10 L’histoire de Troyes Habitat - 70 ans d HLM ...
10 TROYES HABITAT l OPHLM Un peu d’histoire… Avant 1950 : Troyes, ville insalubre Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la ville de Troyes a le triste privilège d’être l’une des premières en France pour son insalubrité. Plus de 12000 personnes vivent dans quelques 3250 logements malsains, foyers latents de maladies et de vermines. De nombreuses familles sont entassées dans deux ou trois petites pièces sans le moindre confort, mal aérées et non ensoleillées. Troyes, ville insalubre @ Cité médiévale, Troyes rassemble en son centre de nombreux bâtiments anciens : des constructions en bois et en torchis (dont certaines remontent au XVIIème siècle) qui ne sont pas entretenues. Dans la partie centrale de la ville, les maisons sont enchevêtrées, les façades tiennent encore debout mais à l’intérieur le spectacle est infâme : de véritables taudis où l’insalubrité règne et ou l’hygiène la plus élémentaire est absente. Cette situation sanitaire interpelle la Municipalité de Troyes qui décide alors de prendre le problème à bras le corps. 1950 La naissance tant attendue de l’Office Public Municipal d’Habitation à Loyer Modéré par le maire Henri Terré qui assure la première présidence. 1951-1954 De vastes programmes sociaux de relogement sont lancés (213 logements en 4 ans). 1960-1980 @ Troyes se redessine @ l’ère HLM Les constructions connaissent un essor entre 1960 et 1975 avec les quartiers Saint Nizier, trois Ormes, Célestin Philbois. Les Chartreux, Jules Guesde et les Sénardes se dessinent. 1956-1962 Les Chartreux et Jules Guedes. 1958-1962 Jules Guesde, première opération d’envergure de l’Office. 1962-1975 les Sénardes, le plus petit quartier de Troyes. 1970 Obtention par l’OPHLM de la compétence étendue qui lui permet désormais de construire hors enceinte de Troyes. Robert Galley, Député-Maire de Troyes, devient Président de l’Office Public Municipal. 676 logements collectifs sont lancés entre 1970 et 1971 dans le quartier de Chantereigne à La Chapelle Saint Luc. 1974-1976 Aux Noës près Troyes, 220 logements sont édifiés. 70ans.troyes-habitat.com/histoire-de-troyes-habitat/ La cité moderne des Chartreux. Un des principaux objectifs du Programme de Rénovation Urbaine vise à réhabiliter et réaménager les quartiers périphériques (quatre quartiers sont ciblés à Troyes : Marots, Chartreux, Point du Jour et Sénardes.
Sous maîtrise d'ouvrage de la communauté d'agglomération du Grand Troyes, une nouvelle place publique du quartier des Sénardes a vu le jour grâce au Fonds européen de développement régional (FEDER). Elle a été réalisée dans un esprit de place de village animée et productive de lien social de proximité. Cette place est entourée par des équipements publics structurants et fédérateurs qui en font un site ressource du quartier.
La réalisation d'une maison de quartier, équipement à vocation sociale et culturelle, répond aux exigences du programme de rénovation urbaine contractualisé avec l'ANRU. Elle s'inscrit dans une démarche globale de requalification. En cohérence avec sa politique de développement durable, la ville de Troyes a souhaité créer un bâtiment à basse consommation, avec électricité produite par 340 m² de panneaux photovoltaïques (démarche haute qualité environnementale depuis les études jusqu'à l'exploitation du bâtiment). Géographiquement, les écoles étant déjà présentes à l'Est, la place accueille donc à l'Ouest une maison de quartier de plus de 600 m² de surface utile regroupant un guichet unique et une plate-forme de services publics, le lieu d'activité du Centre Social, des salles d'activités diversifiées et polyvalentes (activités sociale, culturelle, d'animation, de rencontres et d'échanges intergénérationnels), des locaux pour les activités d'accueil collectif de mineurs (de 6 à 12 ans), des locaux intégralement consacrés à la protection maternelle et infantile (avec consultations de médecins et permanences d'assistantes sociales), un espace multimédia, deux salles polyvalentes permettant d'organiser des réunions d'information au sein d'un quartier qui manquait cruellement de locaux de taille adaptée mais aussi répondant aux nombreuses sollicitations des habitants (accueil des événements familiaux ou d'organismes divers), des locaux de gestion et des annexes techniques.