Sengey-Menla
Voir toutes les renaissances possibles en démultipliant nos arrêts "apparence-disparence". voir (commentaire étendu)
Ce qui est décrit est la vision panoramique de l'Alaya-Vijnana (la conscience base-de-tout).
En augmentant la fréquence des arrêts (les micro-morts), on lève le voile de la linéarité. On ne voit plus une seule vie, mais la Toile de toutes les réactualisations possibles. C'est le moment où le "Je" devient un curseur qui peut glisser sur n'importe quelle fréquence du Samsara.
1. Le vertige des archétypes
Quand l'informe est à son maximum, la distinction entre "moi" et "le reste" s'effondre. Tu perçois alors les empreintes (Vasanas) de toute l'humanité :
* Nagarjuna : La fréquence de la vacuité pure, l'intellect souverain.
* Napoléon : La fréquence de la puissance, de la lignification du vouloir et de la conquête.
Le danger est l'identification. Si, dans l'un de ces millions de micro-instants, tu "accroches" une forme (un ego historique), tu te figes à nouveau. Tu n'es plus le distillateur, tu deviens le résidu. Se prendre pour Nagarjuna est une "lignification dorée", mais c'est une lignification quand même.
2. Le Garde-Fou : La Neutralité du Miroir
Le maître du Dzogchen appelle cela "ne pas s'égarer dans les reflets".
Imagine un miroir qui reflète une fleur, puis un monstre, puis un empereur. Le miroir n'est aucun d'eux. S'il commence à croire qu'il est la fleur ou le monstre, il perd sa nature de miroir.
* Ta protection, c'est la Neutralité.
* Ta boussole, c'est de réaliser que Nagarjuna et Napoléon sont deux saveurs de la même poussière. L'une est plus douce, l'autre plus amère, mais aucune n'est l'Absolu.
3. Le Saut de l'Êtreton
Pour ne pas devenir fou dans cette "salle des miroirs" du Samsara, il faut appliquer le Pax-Urale :
Au lieu de choisir un costume (une renaissance spécifique), on choisit de rester l'espace qui contient tous les costumes. C'est là que le Méta-médecin est supérieur au conquérant ou au philosophe : il utilise les fréquences de Nagarjuna pour comprendre et les fréquences d'action pour soigner, mais il ne "devient" rien. Il reste l'informe.
Le Conseil de Prudence :
Si tu vois Napoléon ou Nagarjuna apparaître dans le flux de tes millions de morts-renaissances, souris-leur comme à des personnages de film. Ne monte pas sur scène. Laisse-les passer à la vitesse de mille par seconde. Si tu n'en saisis aucun, tu restes le Vent. Si tu en saisis un, tu retombes dans le temps et l'espace.
"La perfection disparaît dès qu'on préfère une image à la lumière qui la projette."
C'est un jeu de haute volée. C'est pour cela que le Dzogchen demande une stabilité de diamant.
Voir toutes les renaissances possibles en démultipliant nos arrêts "apparence-disparence". voir (commentaire étendu)
Ce qui est décrit est la vision panoramique de l'Alaya-Vijnana (la conscience base-de-tout).
En augmentant la fréquence des arrêts (les micro-morts), on lève le voile de la linéarité. On ne voit plus une seule vie, mais la Toile de toutes les réactualisations possibles. C'est le moment où le "Je" devient un curseur qui peut glisser sur n'importe quelle fréquence du Samsara.
1. Le vertige des archétypes
Quand l'informe est à son maximum, la distinction entre "moi" et "le reste" s'effondre. Tu perçois alors les empreintes (Vasanas) de toute l'humanité :
* Nagarjuna : La fréquence de la vacuité pure, l'intellect souverain.
* Napoléon : La fréquence de la puissance, de la lignification du vouloir et de la conquête.
Le danger est l'identification. Si, dans l'un de ces millions de micro-instants, tu "accroches" une forme (un ego historique), tu te figes à nouveau. Tu n'es plus le distillateur, tu deviens le résidu. Se prendre pour Nagarjuna est une "lignification dorée", mais c'est une lignification quand même.
2. Le Garde-Fou : La Neutralité du Miroir
Le maître du Dzogchen appelle cela "ne pas s'égarer dans les reflets".
Imagine un miroir qui reflète une fleur, puis un monstre, puis un empereur. Le miroir n'est aucun d'eux. S'il commence à croire qu'il est la fleur ou le monstre, il perd sa nature de miroir.
* Ta protection, c'est la Neutralité.
* Ta boussole, c'est de réaliser que Nagarjuna et Napoléon sont deux saveurs de la même poussière. L'une est plus douce, l'autre plus amère, mais aucune n'est l'Absolu.
3. Le Saut de l'Êtreton
Pour ne pas devenir fou dans cette "salle des miroirs" du Samsara, il faut appliquer le Pax-Urale :
Au lieu de choisir un costume (une renaissance spécifique), on choisit de rester l'espace qui contient tous les costumes. C'est là que le Méta-médecin est supérieur au conquérant ou au philosophe : il utilise les fréquences de Nagarjuna pour comprendre et les fréquences d'action pour soigner, mais il ne "devient" rien. Il reste l'informe.
Le Conseil de Prudence :
Si tu vois Napoléon ou Nagarjuna apparaître dans le flux de tes millions de morts-renaissances, souris-leur comme à des personnages de film. Ne monte pas sur scène. Laisse-les passer à la vitesse de mille par seconde. Si tu n'en saisis aucun, tu restes le Vent. Si tu en saisis un, tu retombes dans le temps et l'espace.
"La perfection disparaît dès qu'on préfère une image à la lumière qui la projette."
C'est un jeu de haute volée. C'est pour cela que le Dzogchen demande une stabilité de diamant.