memoire2banlieue
MAI 2000 @ La Muraille de Chine située dans le quartier Montchovet à Saint-Etienne etait la plus grande barre d'Europe en1964.
www.twitter.com/Memoire2cite La video INA ici
www.ina.fr//video/LY00001263522?fbclid=IwAR3ikYEWGlRBu3nO... Alors que le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a annoncé la destruction de la Muraille de Chine bâtie en 1961 dans le quartier Saint-Jacques, retour sur la démolition de ce qui fut la plus grande barre d'Europe. Le 27 mai 2000, Saint-Etienne foudroyait sa muraille de Chine.
Un symbole de modernité dans les années 60
Situé au sud-est de la ville de Saint-Etienne, le quartier de Montchovet a abrité pendant trente-six ans le plus grand bâtiment d'habitation d'Europe. Surnommé la Muraille de Chine en raison de son gigantisme, il symbolise toute une époque et son histoire est indissociable de la politique du logement en France. Avec ses 275 mètres de long, ses 48 mètres de haut, ses dix-neuf étages et ses 540 logements en 1964, la Muraille, inaugurée en 1965, abrite des appartements dotés de tout le confort moderne dans un quartier en pleine évolution. Le bâtiment imposant symbolise à l'époque une forme de modernité. Un symbole des difficultés économiques et sociales Saint-Etienne n'échappe pas à la crise économique, les industries locales sont en déclin et la démographie fléchit. Dans les années 70, la Muraille de Chine n'est plus habitée qu'à moitié et malgré plusieurs opérations de réhabilitation, de symbole de la modernité, la voilà qui cristallise les difficultés économiques et sociales. La population défavorisée se trouve concentrée en un seul lieu où chômage, délinquance et exclusion se côtoient.
Un symbole qui disparaît en quelques secondes Villes et rénovation urbaine..27 mai 2000 : "Il suffit d'une minute et tout s'écroule". Le récit d'une "journée pas comme les autres" à travers une vidéo de l'INA. Trente-cinq ans après sa construction, la barre s'apprête à s'écrouler. Dès 8 heures du matin, le 27 mai 2000, deux cents membres des forces de l'ordre sont mobilisés aux abords de la Muraille de Chine. "Rocade fermée, quartier bouclé, filtrage serré", décrit le journaliste de France 3 Rhône-Alpes-Auvergne sur place. "Seuls les artificiers resteront au centre du dispositif pour établir le poste de tir". Plusieurs milliers de personnes se retrouvent massées sur une colline pour assister à cette démolition. Parmi elles, Maxime Escot, aujourd'hui journaliste à La Montagne, assiste à l'époque à ce qu'il qualifié d'un véritable "événement pour la ville au delà-même du quartier".
Ce Stéphanois, alors âgé de 20 ans, se rend avec des amis pour voir le foudroyage de la Muraille de Chine. "Elle représentait cet habitat des Trente glorieuses qui n'a pas fonctionné. C'est vraiment une énorme page qui se tournait pour la ville de Saint-Etienne trop connue pour ses nombreuses verrues"."C'est une énorme page qui se tournait pour la ville trop connue pour ses nombreuses verrues"
A 12 h 45, "les premières sirènes annoncent le moment fatidique. Le temps est presque idéal au dessus de Montchauvet. Et puis dans un silence fébrile..." On entend le décompte, un nuage de poussière, des applaudissements...
"Il faudra deux mois aux entreprises pour déblayer le site. Quant aux habitants du quartier il leur en faudra certainement bien plus pour oublier cette journée", conclut le journaliste de France 3."Même s'il n'y a pas eu de révolution dans le quartier, le réaménagement a été plutôt réussi", précise Maxime Escot. Une clinique a été construite sur le site qui abrite aujourd'hui l'Hôpital privé de la Loire (HPL). Saint-Etienne, envoyé spécial.
Samedi, sur le balcon d'Aïcha, la vue va brutalement se trouver dégagée. Elle vit depuis trente ans en face de la «muraille de Chine», une longue et haute barre de près de 300 mètres qui lui bouche l'horizon sur les hauteurs de Saint-Etienne, dans la Loire. Et samedi, en cinq secondes, 500 tonnes de dynamite foudroieront l'immeuble, construit en 1963. Le quartier se prépare et la tristesse domine. Les habitants viennent consoler le pharmacien, qui va rester à quelques mètres du bâtiment disparu. Plus loin, les adolescents passent leurs après-midi face à la barre, à ressasser les souvenirs. «Ça fait longtemps qu'ils en parlaient, dit Nadiri, 23 ans. Mais on n'y croyait pas. On se disait: "Elle est trop massive, ils oseront pas la tomber.» Mais ils ont finalement osé. Et cela donne le plus grand chantier français de démolition.Les ouvriers ont enlevé les matériaux qui recouvraient les façades. Ils ont déshabillé les murs de béton brut, hérissés des barres d'aluminium qui supportaient les matériaux d'isolation. De larges bandes de tissu blanc entourent la barre, pour éviter les projections. Un autre tissu pend de la cheminée de la chaufferie. Ainsi harnachée, la barre ressemble à un paquebot échoué sur la colline. Les voiles s'agacent au vent et le sabordage approche. Les habitants ont peur du vide.248 familles pour 500 logements. «Nous, on a connu que la muraille, raconte Nadiri. J'ai 23 ans et ça fait vingt-trois ans que je vis là. Les copains, c'est pareil. On a toujours été là. Quand on déménageait, c'était pour passer d'un étage à l'autre. On va laisser tous nos souvenirs là-dedans. Là, c'est ton premier joint, là ta première relation sexuelle, là la première raclée que t'as prise, là la première raclée que t'as mise"» D'habitude, les opérations de destruction grignotent un morceau de barre ou suppriment un immeuble au milieu d'un ensemble. Cette fois, vu la taille du bâtiment, un quartier entier va disparaître. La «muraille» comptait à l'origine 500 logements. Quand la démolition a été décidée, il restait 248 familles.D'après Nadiri, seule une minorité défend la démolition. «L'immense majorité est contre. On est dégoûtés. Les gens peuvent pas se rendre compte ce que c'était, la muraille.» Ses copains et lui, ils racontent avec des mots où l'accent chaud de Saint-Etienne se mêle aux intonations des cités: «Quand on était petit, dit Nordine Otmani, 25 ans, né à la «muraille», il y avait plein de prés derrière la barre. On montait dans la colline, on y passait nos journées. On faisait des cabanes, nos mères nous trouvaient plus. On était dans la nature.» L'autoroute est venue couper le quartier du centre-ville, reléguant la barre sur son flanc de coteau. «Après, quand on a été plus vieux, il y a eu les squats, les bringues, les méchouis. On jouait aussi dans les caves. Comme il y avait pas l'électricité, on faisait des torches pour descendre, avec des journaux enroulés. Fallait faire attention: y avait des rats gros comme des taureaux.»Les gravats recouvriront également les plus mauvais souvenirs. Les copains en prison, les overdoses, les rapports avec la police. La trajectoire habituelle d'un quartier relégué. Ils ont croisé d'abord «les Français, fonctionnaires ou policiers». Puis connu «les Portugais et les Chinois». Au milieu des années 80, il y a eu l'exode des «Européens», ceux qui pouvaient partir, «dégoûtés des cambriolages». Enfin, dans les années 90, la drogue, qui a inondé le quartier. En quelques années, la «muraille» s'est forgé la réputation d'une plaque tournante. Plusieurs jeunes adultes finissent de purger une peine de dix ans pour trafic. Malgré tout ça, Nadiri continue d'affirmer: «Le pire des souvenirs, c'est ce samedi qu'on va se le faire.»
«Comme Paris sans la tour Eiffel». Dans la MJC construite en face de la barre, d'autres adolescents disent leur attachement au quartier. «Saint-Etienne sans la muraille, c'est comme Paris sans la tour Eiffel, je peux pas mieux vous dire. Les Marseillais sont fiers de leur ville, nous on est fiers de la muraille. Vous pouvez pas comprendre. Ce quartier, une fois qu'on y a goûté, on est accroché, on peut plus s'en aller.» Eux ont très peu bougé. Les plus vieux sont juste partis quelques mois, pour travailler à Oyonnax (Ain), où l'un d'entre eux avait trouvé «un plan boulot» dans une zone industrielle qui manquait souvent de bras. Les jeunes Stéphanois débarquaient sans prévenir et, quelques jours plus tard, ils travaillaient à la plasturgie. «Mais on restait pas longtemps. C'était Sonacotra-boulot, boulot-Sonacotra. On louait des chambres toutes petites où on squattait à cinq, avec la télé et une console. On devenait fous là-dedans. Après cinq mois, je suis rentré. La muraille me manquait trop.»Un technicien de la politique de la ville affirme que les habitants se réfugient dans le passé car «on ne leur a parlé que de la destruction, pas de reconstruction, ni de leur avenir. Ils se replient au lieu de se projeter.» La plupart des habitants ont été relogés près de là, dans de petits immeubles qui comptaient de nombreux logements vacants. Ils reviennent se balader, tournent autour de la barre, que des CRS protègent. Une vieille dame vient tous les jours. Elle parle du passé, des jours heureux à la «muraille». Les draps blancs qui protègent les étages lui rappellent la mort de son mari.. www.saint-etienne.fr/sites/default/files/contribution/int... Avec la création du cours Fauriel,
les territoires restés ruraux de Beaulieu, Marandinière, Montchovet, Métare et Portail Rouge, au sud-est de Saint-Étienne, commencent à se développer. Leur urbanisation se poursuit dans la deuxième moitié du XXe siècle, sous la forme de maisons individuelles d’abord, puis avec les grands ensembles dont la Muraille de Chine a été un symbole
contrasté. Du parc de l’Europe à la colline de Villebœuf, en passant par la crête du Bois du four, ce parcours remonte le temps et permet de découvrir l’histoire du quartier. Quartier des années 1950 Entre 1953 et 1963, le sud-est de
Saint-Étienne fait l’objet d’un vaste projet de construction de 6 000 logements, visant à répondre à la pénurie dont souffre alors la ville. Le projet débute avec le chantier de Beaulieu (l’un des 6 premiers grands ensembles de France) et s’étend à toute la colline avec les constructions de la Marandinière, Montchovet, la Palle et enfin de la Métare. Ces quartiers font aujourd’hui l’objet d’une appropriation différenciée, de la reconnaissance de Beaulieu comme « Patrimoine du XXe siècle » à la démolition d’immeubles dégradés comme celui de la « Muraille de Chine » en 2000. L’ensemble des quartiers Sud-Est fait actuellement l’objet d’opérations de renouvellement urbain. Tout savoir tout connaitre sur le sujet ici via le PDF de l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT (l'USH)... des textes à savoir, à apprendre, des techniques de demolition jusqu a la securisation..& bien plus encore.. union-habitat.org/sites/default/files/articles/documents/...
www.dailymotion.com/video/xk6xui Quatre murs et un toit 1953 - Le Corbusier, l'architecte du bonheur 1957 conceptions architecturales le modulor, l'architecture de la ville radieuse, Chandigarh, Marseille, Nantes www.dailymotion.com/video/xw8prl Un documentaire consacré aux conceptions architecturales et urbanistiques de Le Corbusier.Exposées par l'architecte lui-même et étayées par des plans, dessins et images de ses réalisations en France et à l'étranger, ces théories témoignent d'une réflexion approfondie et originale sur la ville et sa nécessaire adaptation à la vie moderne, notamment Paris dont l'aménagement révolutionnaire rêvé par Le Corbusier est ici exposé. Un classique du documentaire.Les premiers projets de Le Corbusier resteront à l'état de maquette : le plan de modernisation de la ville d'Alger. Certains seront réalisés par d'autres architectes : ministère de l'éducation à Rio de Janeiro, Palais de l'ONU à New York. Dès l'après-guerre en moins de 10 ans, Le Corbusier réalise de grandes unités d'habitation à Marseille, Nantes une chapelle à Ronchamps, une usine à Saint-Dié, une ville Chandigarh en Inde. Par des schémas, l'architecte présente sa théorie de la "ville radieuse", le modulor clef mathématique de son œuvre ainsi que son projet de réorganisation de la campagne, des cités industrielles et urbaine en un regroupement autour d'un système coopératif. Le film expose les conceptions architecturales de Le Corbusier, dans la ligne des précurseurs de l'architecture moderne comme Claude-Nicolas Ledoux. Paris et le désert français 1957 réalisation : Roger Leenhardt et Sydney Jezequel, résoudre le déséquilibre démographique ville campagne www.dailymotion.com/video/x177lrp Film réalisé par Roger Leenhardt et Sydney Jezequel en 1957, d'après le livre de Jean-François Gravier. Document d'information général proposant les solutions de l'époque pour éviter la désertification des campagnes et la folie concentrationnaire des villes. Dès 1957, la désertification des campagnes prend des proportions tragiques. L'exemple est donné pour le village de Gourdon dans le Quercy. Quelles évolutions proposer pour éviter l'exode rural et le développement anarchique, qui s'amorce, des villes champignons, construites en plein champ sans urbanisme et sans âme ? Le commentaire propose les solutions de l'époque : modernisation de l'agriculture, adaptation de l'artisanat, implantations d'industries dans les provinces. Gazoducs dans le sud-ouest, barrage en Haute-Savoie, polder en Bretagne semblaient à l'époque pouvoir résoudre le déséquilibre ville campagne. Visages de la France 1957 Production - réalisation Atlantic-Film Marcel de Hubsch www.dailymotion.com/video/x19g59p Le film commence avec des vues de villages et d'architecture traditionnelle du Pays Basque, des Landes, de la Touraine, de la Normandie, de la Bretagne, d'Alsace. La voix off s'interroge : faut il transformer la France en un musée de ses vieilles demeures ? et poursuit : pourquoi des maisons de 10 à 15 mètres de hauteur à Honfleur n'ont elles que 3 à 5 mètres de large ? Le commentaire se pose la question du nombre de maisons individuelles dans les villes qui entrainent l'étalement urbain. Lorsque les villes ont bâtit des immeubles, le commentaire se demande que cachent ces façades ? Des coures étroites que le soleil ne visite jamais, un enchevêtrement inouï de constructions hétéroclites. L'époque de grande prospérité de la troisième république n'a rien su construire de grand poursuit la voix off. Ce document nous propose ensuite une animation de maquette pour l'aménagement d'une friche. Dans un premier temps à la façon d'avant avec la maison individuelle. La voix off s'exclame : ce n'est pas autrement que d'affreuses banlieues naquirent que tant de villes furent à jamais enlaidies, essayons autre chose. L'animation se met à empiler les maisons individuelles et propose des bâtiments collectifs dans des jardins. Le commentaire poursuit : maintenant c'est l'heure de l'urbaniste à lui de répartir les constructions dans la cité. Plusieurs organisation de logements collectifs sont proposées en maquettes. La voix off pointe les défauts d'un urbanisme des grands ensemble trop ennuyeux. Puis une solution émerge de l'animation : pour que la cité vive il faut mettre au place d'honneur école, dispensaire, bibliothèque, salle de réunion, puis viennent les deux pièces maîtresse deux grands immeubles puis les rues se glissent dans la composition et enfin les pelouse et les jardins apparaissent et voila conclue le commentaire. Le film montre ensuite de réalisation de grands ensemble et on entre dans un immeuble au sein d'une famille : air et lumière sont au rendes-vous. On voit des enfants faire du patin à roulette dans le parc de l'immeuble la voix off annonce : finit l'individualisme renfrogné de l'échoppe d'antan : la cité tout entière est un jardin, les jeux d'enfants se mêlent aux fleurs. Le film se termine sur des vues de réalisation de grands ensemble sur toute la France (vue entre autre de la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille). Production Films Caravelle MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) Scenario et réalisation : Pierre JaLLAUD Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées. Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction. Titre : Sur les routes de France les ponts renaissenT Année de réalisation : 1945 Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports
Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris.
Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije -Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ».
Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl)
www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije ,
Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952.
Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.
Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.
Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ / - www.union-habitat.org/ / - www.institutfrancais.com/sites/default/files/dp_expositio... archives-histoire.centraliens.net/pdfs/revues/rev625.pdf tel.archives-ouvertes.fr/tel-00554230/document
MAI 2000 @ La Muraille de Chine située dans le quartier Montchovet à Saint-Etienne etait la plus grande barre d'Europe en1964.
www.twitter.com/Memoire2cite La video INA ici
www.ina.fr//video/LY00001263522?fbclid=IwAR3ikYEWGlRBu3nO... Alors que le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a annoncé la destruction de la Muraille de Chine bâtie en 1961 dans le quartier Saint-Jacques, retour sur la démolition de ce qui fut la plus grande barre d'Europe. Le 27 mai 2000, Saint-Etienne foudroyait sa muraille de Chine.
Un symbole de modernité dans les années 60
Situé au sud-est de la ville de Saint-Etienne, le quartier de Montchovet a abrité pendant trente-six ans le plus grand bâtiment d'habitation d'Europe. Surnommé la Muraille de Chine en raison de son gigantisme, il symbolise toute une époque et son histoire est indissociable de la politique du logement en France. Avec ses 275 mètres de long, ses 48 mètres de haut, ses dix-neuf étages et ses 540 logements en 1964, la Muraille, inaugurée en 1965, abrite des appartements dotés de tout le confort moderne dans un quartier en pleine évolution. Le bâtiment imposant symbolise à l'époque une forme de modernité. Un symbole des difficultés économiques et sociales Saint-Etienne n'échappe pas à la crise économique, les industries locales sont en déclin et la démographie fléchit. Dans les années 70, la Muraille de Chine n'est plus habitée qu'à moitié et malgré plusieurs opérations de réhabilitation, de symbole de la modernité, la voilà qui cristallise les difficultés économiques et sociales. La population défavorisée se trouve concentrée en un seul lieu où chômage, délinquance et exclusion se côtoient.
Un symbole qui disparaît en quelques secondes Villes et rénovation urbaine..27 mai 2000 : "Il suffit d'une minute et tout s'écroule". Le récit d'une "journée pas comme les autres" à travers une vidéo de l'INA. Trente-cinq ans après sa construction, la barre s'apprête à s'écrouler. Dès 8 heures du matin, le 27 mai 2000, deux cents membres des forces de l'ordre sont mobilisés aux abords de la Muraille de Chine. "Rocade fermée, quartier bouclé, filtrage serré", décrit le journaliste de France 3 Rhône-Alpes-Auvergne sur place. "Seuls les artificiers resteront au centre du dispositif pour établir le poste de tir". Plusieurs milliers de personnes se retrouvent massées sur une colline pour assister à cette démolition. Parmi elles, Maxime Escot, aujourd'hui journaliste à La Montagne, assiste à l'époque à ce qu'il qualifié d'un véritable "événement pour la ville au delà-même du quartier".
Ce Stéphanois, alors âgé de 20 ans, se rend avec des amis pour voir le foudroyage de la Muraille de Chine. "Elle représentait cet habitat des Trente glorieuses qui n'a pas fonctionné. C'est vraiment une énorme page qui se tournait pour la ville de Saint-Etienne trop connue pour ses nombreuses verrues"."C'est une énorme page qui se tournait pour la ville trop connue pour ses nombreuses verrues"
A 12 h 45, "les premières sirènes annoncent le moment fatidique. Le temps est presque idéal au dessus de Montchauvet. Et puis dans un silence fébrile..." On entend le décompte, un nuage de poussière, des applaudissements...
"Il faudra deux mois aux entreprises pour déblayer le site. Quant aux habitants du quartier il leur en faudra certainement bien plus pour oublier cette journée", conclut le journaliste de France 3."Même s'il n'y a pas eu de révolution dans le quartier, le réaménagement a été plutôt réussi", précise Maxime Escot. Une clinique a été construite sur le site qui abrite aujourd'hui l'Hôpital privé de la Loire (HPL). Saint-Etienne, envoyé spécial.
Samedi, sur le balcon d'Aïcha, la vue va brutalement se trouver dégagée. Elle vit depuis trente ans en face de la «muraille de Chine», une longue et haute barre de près de 300 mètres qui lui bouche l'horizon sur les hauteurs de Saint-Etienne, dans la Loire. Et samedi, en cinq secondes, 500 tonnes de dynamite foudroieront l'immeuble, construit en 1963. Le quartier se prépare et la tristesse domine. Les habitants viennent consoler le pharmacien, qui va rester à quelques mètres du bâtiment disparu. Plus loin, les adolescents passent leurs après-midi face à la barre, à ressasser les souvenirs. «Ça fait longtemps qu'ils en parlaient, dit Nadiri, 23 ans. Mais on n'y croyait pas. On se disait: "Elle est trop massive, ils oseront pas la tomber.» Mais ils ont finalement osé. Et cela donne le plus grand chantier français de démolition.Les ouvriers ont enlevé les matériaux qui recouvraient les façades. Ils ont déshabillé les murs de béton brut, hérissés des barres d'aluminium qui supportaient les matériaux d'isolation. De larges bandes de tissu blanc entourent la barre, pour éviter les projections. Un autre tissu pend de la cheminée de la chaufferie. Ainsi harnachée, la barre ressemble à un paquebot échoué sur la colline. Les voiles s'agacent au vent et le sabordage approche. Les habitants ont peur du vide.248 familles pour 500 logements. «Nous, on a connu que la muraille, raconte Nadiri. J'ai 23 ans et ça fait vingt-trois ans que je vis là. Les copains, c'est pareil. On a toujours été là. Quand on déménageait, c'était pour passer d'un étage à l'autre. On va laisser tous nos souvenirs là-dedans. Là, c'est ton premier joint, là ta première relation sexuelle, là la première raclée que t'as prise, là la première raclée que t'as mise"» D'habitude, les opérations de destruction grignotent un morceau de barre ou suppriment un immeuble au milieu d'un ensemble. Cette fois, vu la taille du bâtiment, un quartier entier va disparaître. La «muraille» comptait à l'origine 500 logements. Quand la démolition a été décidée, il restait 248 familles.D'après Nadiri, seule une minorité défend la démolition. «L'immense majorité est contre. On est dégoûtés. Les gens peuvent pas se rendre compte ce que c'était, la muraille.» Ses copains et lui, ils racontent avec des mots où l'accent chaud de Saint-Etienne se mêle aux intonations des cités: «Quand on était petit, dit Nordine Otmani, 25 ans, né à la «muraille», il y avait plein de prés derrière la barre. On montait dans la colline, on y passait nos journées. On faisait des cabanes, nos mères nous trouvaient plus. On était dans la nature.» L'autoroute est venue couper le quartier du centre-ville, reléguant la barre sur son flanc de coteau. «Après, quand on a été plus vieux, il y a eu les squats, les bringues, les méchouis. On jouait aussi dans les caves. Comme il y avait pas l'électricité, on faisait des torches pour descendre, avec des journaux enroulés. Fallait faire attention: y avait des rats gros comme des taureaux.»Les gravats recouvriront également les plus mauvais souvenirs. Les copains en prison, les overdoses, les rapports avec la police. La trajectoire habituelle d'un quartier relégué. Ils ont croisé d'abord «les Français, fonctionnaires ou policiers». Puis connu «les Portugais et les Chinois». Au milieu des années 80, il y a eu l'exode des «Européens», ceux qui pouvaient partir, «dégoûtés des cambriolages». Enfin, dans les années 90, la drogue, qui a inondé le quartier. En quelques années, la «muraille» s'est forgé la réputation d'une plaque tournante. Plusieurs jeunes adultes finissent de purger une peine de dix ans pour trafic. Malgré tout ça, Nadiri continue d'affirmer: «Le pire des souvenirs, c'est ce samedi qu'on va se le faire.»
«Comme Paris sans la tour Eiffel». Dans la MJC construite en face de la barre, d'autres adolescents disent leur attachement au quartier. «Saint-Etienne sans la muraille, c'est comme Paris sans la tour Eiffel, je peux pas mieux vous dire. Les Marseillais sont fiers de leur ville, nous on est fiers de la muraille. Vous pouvez pas comprendre. Ce quartier, une fois qu'on y a goûté, on est accroché, on peut plus s'en aller.» Eux ont très peu bougé. Les plus vieux sont juste partis quelques mois, pour travailler à Oyonnax (Ain), où l'un d'entre eux avait trouvé «un plan boulot» dans une zone industrielle qui manquait souvent de bras. Les jeunes Stéphanois débarquaient sans prévenir et, quelques jours plus tard, ils travaillaient à la plasturgie. «Mais on restait pas longtemps. C'était Sonacotra-boulot, boulot-Sonacotra. On louait des chambres toutes petites où on squattait à cinq, avec la télé et une console. On devenait fous là-dedans. Après cinq mois, je suis rentré. La muraille me manquait trop.»Un technicien de la politique de la ville affirme que les habitants se réfugient dans le passé car «on ne leur a parlé que de la destruction, pas de reconstruction, ni de leur avenir. Ils se replient au lieu de se projeter.» La plupart des habitants ont été relogés près de là, dans de petits immeubles qui comptaient de nombreux logements vacants. Ils reviennent se balader, tournent autour de la barre, que des CRS protègent. Une vieille dame vient tous les jours. Elle parle du passé, des jours heureux à la «muraille». Les draps blancs qui protègent les étages lui rappellent la mort de son mari.. www.saint-etienne.fr/sites/default/files/contribution/int... Avec la création du cours Fauriel,
les territoires restés ruraux de Beaulieu, Marandinière, Montchovet, Métare et Portail Rouge, au sud-est de Saint-Étienne, commencent à se développer. Leur urbanisation se poursuit dans la deuxième moitié du XXe siècle, sous la forme de maisons individuelles d’abord, puis avec les grands ensembles dont la Muraille de Chine a été un symbole
contrasté. Du parc de l’Europe à la colline de Villebœuf, en passant par la crête du Bois du four, ce parcours remonte le temps et permet de découvrir l’histoire du quartier. Quartier des années 1950 Entre 1953 et 1963, le sud-est de
Saint-Étienne fait l’objet d’un vaste projet de construction de 6 000 logements, visant à répondre à la pénurie dont souffre alors la ville. Le projet débute avec le chantier de Beaulieu (l’un des 6 premiers grands ensembles de France) et s’étend à toute la colline avec les constructions de la Marandinière, Montchovet, la Palle et enfin de la Métare. Ces quartiers font aujourd’hui l’objet d’une appropriation différenciée, de la reconnaissance de Beaulieu comme « Patrimoine du XXe siècle » à la démolition d’immeubles dégradés comme celui de la « Muraille de Chine » en 2000. L’ensemble des quartiers Sud-Est fait actuellement l’objet d’opérations de renouvellement urbain. Tout savoir tout connaitre sur le sujet ici via le PDF de l'UNION SOCIALE POUR L HABITAT (l'USH)... des textes à savoir, à apprendre, des techniques de demolition jusqu a la securisation..& bien plus encore.. union-habitat.org/sites/default/files/articles/documents/...
www.dailymotion.com/video/xk6xui Quatre murs et un toit 1953 - Le Corbusier, l'architecte du bonheur 1957 conceptions architecturales le modulor, l'architecture de la ville radieuse, Chandigarh, Marseille, Nantes www.dailymotion.com/video/xw8prl Un documentaire consacré aux conceptions architecturales et urbanistiques de Le Corbusier.Exposées par l'architecte lui-même et étayées par des plans, dessins et images de ses réalisations en France et à l'étranger, ces théories témoignent d'une réflexion approfondie et originale sur la ville et sa nécessaire adaptation à la vie moderne, notamment Paris dont l'aménagement révolutionnaire rêvé par Le Corbusier est ici exposé. Un classique du documentaire.Les premiers projets de Le Corbusier resteront à l'état de maquette : le plan de modernisation de la ville d'Alger. Certains seront réalisés par d'autres architectes : ministère de l'éducation à Rio de Janeiro, Palais de l'ONU à New York. Dès l'après-guerre en moins de 10 ans, Le Corbusier réalise de grandes unités d'habitation à Marseille, Nantes une chapelle à Ronchamps, une usine à Saint-Dié, une ville Chandigarh en Inde. Par des schémas, l'architecte présente sa théorie de la "ville radieuse", le modulor clef mathématique de son œuvre ainsi que son projet de réorganisation de la campagne, des cités industrielles et urbaine en un regroupement autour d'un système coopératif. Le film expose les conceptions architecturales de Le Corbusier, dans la ligne des précurseurs de l'architecture moderne comme Claude-Nicolas Ledoux. Paris et le désert français 1957 réalisation : Roger Leenhardt et Sydney Jezequel, résoudre le déséquilibre démographique ville campagne www.dailymotion.com/video/x177lrp Film réalisé par Roger Leenhardt et Sydney Jezequel en 1957, d'après le livre de Jean-François Gravier. Document d'information général proposant les solutions de l'époque pour éviter la désertification des campagnes et la folie concentrationnaire des villes. Dès 1957, la désertification des campagnes prend des proportions tragiques. L'exemple est donné pour le village de Gourdon dans le Quercy. Quelles évolutions proposer pour éviter l'exode rural et le développement anarchique, qui s'amorce, des villes champignons, construites en plein champ sans urbanisme et sans âme ? Le commentaire propose les solutions de l'époque : modernisation de l'agriculture, adaptation de l'artisanat, implantations d'industries dans les provinces. Gazoducs dans le sud-ouest, barrage en Haute-Savoie, polder en Bretagne semblaient à l'époque pouvoir résoudre le déséquilibre ville campagne. Visages de la France 1957 Production - réalisation Atlantic-Film Marcel de Hubsch www.dailymotion.com/video/x19g59p Le film commence avec des vues de villages et d'architecture traditionnelle du Pays Basque, des Landes, de la Touraine, de la Normandie, de la Bretagne, d'Alsace. La voix off s'interroge : faut il transformer la France en un musée de ses vieilles demeures ? et poursuit : pourquoi des maisons de 10 à 15 mètres de hauteur à Honfleur n'ont elles que 3 à 5 mètres de large ? Le commentaire se pose la question du nombre de maisons individuelles dans les villes qui entrainent l'étalement urbain. Lorsque les villes ont bâtit des immeubles, le commentaire se demande que cachent ces façades ? Des coures étroites que le soleil ne visite jamais, un enchevêtrement inouï de constructions hétéroclites. L'époque de grande prospérité de la troisième république n'a rien su construire de grand poursuit la voix off. Ce document nous propose ensuite une animation de maquette pour l'aménagement d'une friche. Dans un premier temps à la façon d'avant avec la maison individuelle. La voix off s'exclame : ce n'est pas autrement que d'affreuses banlieues naquirent que tant de villes furent à jamais enlaidies, essayons autre chose. L'animation se met à empiler les maisons individuelles et propose des bâtiments collectifs dans des jardins. Le commentaire poursuit : maintenant c'est l'heure de l'urbaniste à lui de répartir les constructions dans la cité. Plusieurs organisation de logements collectifs sont proposées en maquettes. La voix off pointe les défauts d'un urbanisme des grands ensemble trop ennuyeux. Puis une solution émerge de l'animation : pour que la cité vive il faut mettre au place d'honneur école, dispensaire, bibliothèque, salle de réunion, puis viennent les deux pièces maîtresse deux grands immeubles puis les rues se glissent dans la composition et enfin les pelouse et les jardins apparaissent et voila conclue le commentaire. Le film montre ensuite de réalisation de grands ensemble et on entre dans un immeuble au sein d'une famille : air et lumière sont au rendes-vous. On voit des enfants faire du patin à roulette dans le parc de l'immeuble la voix off annonce : finit l'individualisme renfrogné de l'échoppe d'antan : la cité tout entière est un jardin, les jeux d'enfants se mêlent aux fleurs. Le film se termine sur des vues de réalisation de grands ensemble sur toute la France (vue entre autre de la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille). Production Films Caravelle MRU (ministère de la reconstruction et de l'urbanisme) Scenario et réalisation : Pierre JaLLAUD Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées. Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction. Titre : Sur les routes de France les ponts renaissenT Année de réalisation : 1945 Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports
Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris.
Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije -Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ».
Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl)
www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije ,
Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952.
Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.
Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.
Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ / - www.union-habitat.org/ / - www.institutfrancais.com/sites/default/files/dp_expositio... archives-histoire.centraliens.net/pdfs/revues/rev625.pdf tel.archives-ouvertes.fr/tel-00554230/document